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L'inauguration du monument aux morts
d'Arras est rapportée dans le journal La Croix du Pas-de-Calais,
édition du 29 novembre 1931 : A 10 heures, l’association des prêtres anciens
combattants avait fait célébrer une messe solennelle
en l’église Saint-Jean-Baptiste. S.E. Mgr Dutoit, vers qui une
foule respectueuse s’était portée à son arrivée,
présida cette cérémonie religieuse à laquelle
les groupements d’anciens combattants et de nombreuses personnalités
avaient voulu s’associer. L’évêque fit chapelle, entouré
de MM. les vicaires généraux Maréchal et Hoguet.
Dans le chœur avaient pris place MM. les chanoines Vittel, président
de la PAC ; Raoul, curé de Saint-Jean-Baptiste ; Foulon, professeur
de philosophie ; H. Barbier, supérieur de l’institution Saint-Joseph
; MM. les abbés Laroche, aumônier de l’hôpital ;
Gabriel Laroche, sous-directeur des œuvres diocésaines ; Fasquelle,
vicaire et de nombreux prêtres anciens combattants. Au premier
rang de l’assistance on remarquait M. le général Treillard
; M. Tailliandier, député du Pas-de-Calais ; Delansorne,
maire d’Arras, etc. alignés devant l’autel, étaient de nombreux
drapeaux : ceux des sections d’anciens combattants et des faubourgs, ainsi
que celui de la PAC que portait M. l’abbé Loriquet. Durant la messe,
la société philharmonique qui fêtait juste la Sainte-Cécile
exécuta sous l’habile direction de M. Leleu un important programme
musical dont la composition et la disposition font honneur à son
chef et à ses dirigeants.
A l’évangile, Mgr Dutoit monta en chaire : La catholique cité d’Arras, dit le prélat, a pensé que l’hommage rendu aujourd’hui à ses enfants morts au champ d’honneur ne serait pas complet sans l’éclat d’une cérémonie religieuse qui dépasse les honneurs terrestres en nous rappelant la gloire dont Dieu couronne ses élus. Elle a estimée que l’église ne pouvait être privée de remplir son devoir maternel de compassion et de prière à l’égard des héros qui pour la plupart sont ses enfants par le baptême et qui en donnant leur vie, l’ont offerte d’un même cœur à Dieu et à la Patrie. Elle a écouté l’appel des pères et des mères, des veuves et des orphelins, qui ont pu trouver dans l’effort magnifique de la solidarité française de quoi secourir leur détresse et assurer leur pain ; mais dont la douleur et parfois la révolte n’ont connu la paix de la résignation qu’avec la certitude du revoir dans une vie meilleure. Evoquant tout de suite les grands morts de la guerre, Mgr Dutoit demande : de quoi voulons-nous les remercier aujourd’hui ? Sans doute ils nous ont sauvés et nous leur devons la liberté et l’honneur de rester Français. Sans doute ils ont enrichi d’une gloire incomparable le patrimoine national qu’ils nous ont légué. Sans doute encore ils ont porté jusqu’à d’invraisemblables limites l’endurance physique et la force morale de notre humanité et ils ont fourni, sans y prendre garde, une des preuves les plus manifestes de l’esprit immortel qui habite en nous et tire de lui-même les énergies que nulle matière ne peut engendrer. Mais parmi les fruits de leur sacrifice rien ne vaut la leçon qu’il renferme et le mérite céleste dont il nous assure le bénéfice. La leçon des morts de la guerre c’est le respect des vraies valeurs sur quoi se fondent tous nos devoirs. Leurs milliers de voix assemblées viennent en aide aux consciences et aux courages pour assurer de notre estime et dans notre conduite la primauté des biens qui ne périssent pas. Les parents se doivent aux enfants, les époux à leur foyer, les citoyens à la patrie, le présent à l’avenir. Il y a des raisons de vivre auxquelles il faut sacrifier la vie elle-même, sous peine de dérober à la vie tout ce qui en fait l’honneur et le prix. La guerre, triste fléau déchaîné par la malice des hommes, n’est pour le soldat que l’épisode héroïque et sanglant d’une lutte qu’il a, comme homme, l’obligation de soutenir toute sa vie. Le grand bienfait de nos morts est la sublime leçon qu’ils nous donnent de ne rien préférer, quoi qu’il en coûte, au devoir. Et l’évêque d’Arras continue : Oui, dans cette cité qui a tenu l’ennemi
en échec durant quatre ans on a connu toutes les extrémités
de la souffrance et du malheur, toutes les sublimités du courage
et du dévouement. Votre beau 33e d’infanterie en extrême
pointe au devant de l’envahisseur a gravi avant tous les autres son
calvaire à Dinant. Les victimes civiles ont mêlé
leur sang à celui des soldats rangés en bataille. Vous
vous rappelez la petite sœur Sainte Suzanne frappée à son
poste de dévouement et disant avec simplicité : «
je donne ma vie pour mon pays », l’abbé Vallières
surpris par la mitraille au sortir de l’abri d’où il s’élançait
pour courir à un blessé, les vingt-cinq morts brusquement
ensevelis sous les ruines de votre hospice. Et pourquoi ne mettrai-je
pas en tête du martyrologue d’Arras l’évêque qui sans
doute n’a pas succombé dans ses murs mais dont la vie s’est brisée
tout d’un coup après avoir subi toutes les alertes et tous les
chocs de la lutte, l’évêque au noble cœur français
et à la voix puissante, Mgr Emile Lobbedey. Quel sujet de confiance,
quel stimulant d’énergie dans la pensée que chacune de ses
morts fruits des plus généreuses immolations renferme pour
nous de la vie.
À l'issue de la cérémonie, Mgr Dutoit revêtant les ornements sacerdotaux de deuil, donna l'absoute après la Libera chanté par la chorale du grand séminaire que dirigeait M. l'abbé Jean Reilliard. À 14h30, la place de la Gare présente un aspect inaccoutumé. Elle est noire de monde et on entendrait une mouche voler... il y a des spectateurs partout : aux fenêtres de tous les immeubles, de tous les hôtels, sur les terrasses de la gare, sur les toits, en haut des lucarnes des greniers, aux belvédères des grandes maisons. On se presse partout, sans bousculade, sans désordre, sur les barrages soigneusement organisés par M. Marteau, commissaire de police, ses agents et quelques scouts dévoués. Les familles des morts ont des places réservées, à l'intérieur de la grille qui entoure le monument. Les drapeaux des sociétés font autour de la ceinture centrale, une couronne de soie tricolore. De toutes les églises de la ville arrive le son des cloches qui, à toute volée, sonnent un glas unanime. Le maréchal Pétain a pris place à la tribune officielle où il est entouré du maire d'Arras, du préfet du Pas-de-Calais, du général Becker et de nombreuses personnalités. Après qu'ils eurent prononcé leurs discours, MM. Delansorne et Peytral remontent vers la tribune officielle. M. le maréchal Pétain leur serre la main et les félicite, puis il s’avance à son tour vers la tribune. Des cris de Vive Pétain s’élèvent de la foule. Tout le monde se découvre sur le passage du maréchal et, dans la tribune officielle, on écoute débout, le magistral discours que voici : Beaucoup de ceux que vous glorifiez furent autrefois mes soldats, et l’honneur d’avoir été à la tête du magnifique régiment qui, avant la guerre tenait garnison dans votre ville, me vaut aujourd’hui de partager d’une façon particulière votre deuil et votre fierté. Je n’oublie point non plus qu’il m’est échu en 1915 la tâche redoutable de disputer à l’ennemi cette terre d’Artois, et le fait d’avoir tenu entre mes mains, pendant quelques temps, la destinée de ces lambeaux de sol meurtri, rend encore plus étroits les liens qui m’attachent à ce pays. Arras est sur le glacis de notre frontière Nord un des remparts de la capitale. De bonne heure les rois de France ont compris la valeur de sa position et ils la disputèrent tour à tour aux Bourguignons et aux Espagnols en des sièges mémorables dont les épisodes glorieux et parfois piquants émaillent votre histoire locale. Lorsqu’en 1914, l’ennemi envahit, une fois de plus, notre territoire, votre cité reprit son rôle séculaire. Sur l’immense champ de bataille, qui, de l’Oise
à la mer, s’alluma en octobre 1914, les collines d’Artois formèrent
avec les monts des Flandres au Nord, et la massif de Noyon au Sud,
les piliers de notre défense. C’est à l’abri de cette barrière,
protégeant nos dernières ressources en charbon que se
développa cette immense place d’armes, où l’armée
anglaise pu se grouper, accroître, et s’organiser pour les batailles
décisives. Au-delà, au travers de ces régions industrielles
du Nord, si propices aux grandes opérations, un puissant réseau
ferré offrait à l’ennemi de larges possibilités.
Les collines d’Artois dominant les plaines des Douai et de Lille, devaient
être pour nous la base essentielle de toutes manœuvre profonde vers
ces artères vitales de l’adversaire. C’est pourquoi des luttes acharnées
se déroulèrent de 1915 à 1917 autour de l’éperon
de Notre-Dame de Lorette, de la crête de Vimy, de la butte de Monchy-le-Preux.
Sur ces lieux désormais célèbres, des troupes admirables,
dont je devine les noms sur vos lèvres : le général
Maistre, tenace défenseur de Lorette, le général
Fayolle, conquérant de la crête de Carency et organisateur
des attaques de septembre 1915 sur Souchez, le général Barbot,
figure restée légendaire en pays d’Artois, qui, par son énergique
attitude, sauva Arras de l’invasion en octobre 1914, puis tomba héroïquement
le 10 mai 1915 devant le Cabaret Rouge ; le général Stirn,
qui quitta votre ville le 2 août 1914 à la tête du
33e Régiment d’infanterie et revint trouver ici la mort du soldat,
le 12 mai 1915, et tant d’autres dont je dois renoncer à dire les
exploits. Enfin, parmi les défenseurs de l’Artois, il est juste
de rendre un tribut de reconnaissance à nos alliés anglais
et plus particulièrement au corps canadien, dont l’entrain et l’énergie
devaient permettre le 9 avril 1917 de reconquérir la falaise de
Vimy et de desserrer l’étreinte qui pendant trois années
avait menacé votre ville. Lorsqu’en mars et avril 1918, l’ennemi
chercha à se frayer un chemin vers les côtes de la Manche,
où il espérait atteindre irrémédiablement
la puissance militaire anglaise, c’est sur les plateaux du Santerre, puis
sur les monts de Flandres qu’il porta ses efforts, s’écartant comme
à dessein de ses collines d’Artois dont il avait éprouvé
l’inébranlable solidité.
Aussi, avec quelle rage s’était-il depuis longtemps acharné sur votre malheureuse cité. Sur vos places aux gracieuses maisons flamandes, sur votre beffroi, joyau d’art dont vous étiez justement fiers, sur vos églises, l’ennemi avait dès le 5 octobre 1914, déchaîné sa fureur aveugle. Mais au milieu des ruines, une partie de la population, stoïque, resta jusqu’au bout confiante dans ses défenseurs. Votre martyre ne devait finir que dans les derniers jours d’août 1918, lorsque sous le violent assaut de l’armée Byng, l’ennemi entama une retraite qui ne devait s’arrêter que sur le Rhin. Vos concitoyens, engagés dans la bataille, privés souvent de cette réconfortante atmosphère familiale que les lettres et les permissions entretenaient aux cœurs des combattants, ne songeaient à leur détresse que pour en renforcer leur volonté de vaincre. Au long de l’immense front, les soldats des 1ère et 2e divisions écrivirent des pages sublimes, où se retrouvent les noms épiques que les communiqués nous ont rendu familiers ; ce sont les batailles de Guise, de la Marne à Esternay, de l’Aisne, à Berry-au-Bac, à la côte 108, ce sont la prise de Beauséjour, la lutte pour Douaumont, les assauts victorieux de Maurepas, de Combles, de Morval, la bataille des Flandres, avec l’enlèvement de Bishoote, la défense de Noyon, enfin les victoires du Soissonnais, de l’Ourcq et l’ardente poursuite. Partout s’affirma la réputation d’héroïsme grand et simple de ceux qu’avec un sentiment d’admiration, on appelait les « gâs du Nord ». Un tel dévouement à l’idée patriotique ne pouvait être le résultat d’un élan passager, il était le fruit d’un capital lentement amassé de traditions séculaires. C’est dans la fidélité à la tâche quotidienne et obscure pratiquée simplement dans leurs familles, dans les vertus de droiture, de loyauté, d’activité disciplinée qui caractérisent nos populations laborieuses du Nord, que vos enfants ont puisé ce sentiment du devoir, ce consentement volontaire à la souffrance et au sacrifice qui les a guidés et soutenus au cours de la douloureuse épreuve. En dehors de ce domaine des forces morales, l’évocation de nos deuils nous apporte une autre leçon. A quelques pas de ces champs de bataille qui ont vu tant de rudes expériences et un si lent apprentissage de la victoire, il n’est pas inutile de rappeler qu’un peuple, soucieux de son indépendance, doit conserver les moyens de garantir sa sécurité, tant que la paix n’aura pu être assurée par d’autres moyens et doit accepter de bon cœur les charges qui en découlent. Tandis qu’au sommet de ce monument aux lignes si belles, la Paix déploie ses ailes, à ses pieds veille le soldat, instrument et symbole de notre sécurité. Peut-on exprimer de façon plus heureuse le rôle de notre armée, dans cette poursuite d’un idéal d’indépendance qui, il y a 150 ans était déjà le vôtre. En 1778 en effet, les Etats d’Artois armèrent, aux frais de la province, une frégate qui se joignit aux flottes françaises envoyées en Amérique pour défendre le droit et la liberté. Ce souvenir a été évoqué devant moi lors de mon récent voyage aux Etats-Unis. Votre fidélité à ces grands principes ne s’est point démentie. Votre conduite au cours de la guerre, le sacrifice des 200 civils, des 800 officiers et soldats auxquels ce monument est dédié, en est la plus forte et la plus émouvante attestation. En nous inclinant devant leur mémoire, affirmons notre volonté de rester dignes de leur grand exemple. Quand le maréchal Pétain descend de l’estrade, on lui apporte une grande gerbe qu’il va placer au pied du monument, où les couronnes offertes par toutes les sociétés locales sont ensuite déposées. Le grand chef fait lentement tomber le voile blanc qui recouvre le soldat qui veille sous l’égide de la paix. Il se recueille quelques instants, puis se retire sous les vivats et disparaît dans la gare. La musique du régiment joue Aux Champs. Et les troupes défilent par la rue Gambetta. Il est 7 heures du soir. Dans les rues qui affluent vers la gare, la foule est plus dense que d’habitude. La place de la gare apparaît sous un nouvel aspect. Le monument aux morts est tout blanc sous les projecteurs. Les gens défilent lentement devant la plaque où a été inscrite la liste des morts et cherchent un nom d’un doigt hésitant tandis que les robes des femmes frôlent en passant les chrysanthèmes roux qu’on a disposés en gradins. |
Circonstance de la mort de Paul deron (rédacteur
en chef du Courrier du Pas-de-Calais) dans [Bulletin des réfugiés
du Pas-de-Calais, 02/08/1916] Liste des morts en Afrique du Nord : FOIRATIER Jean-Noel, né le 31 octobre 1941
à Arras, il était soudeur-tourneur de profession, soldat de
2e classe à la 4e compagnie du 9e régiment de chasseurs parachutistes.
Mort le 27 janvier 1962 dans le secteur de Bone département de Bone
(Algérie), tué en opération
OUSSET-CASSEL Bernard-Jules, né le 4 janvier 1941 à Arras (son père Robert était ouvrier pontonnier à la société de Saint-Sauveur à Arras), soldat de 2e classe au 9e régiment de spahis, mort accidentellement par noyade le 3 juillet 1961 à 18h45 à Maguisba département de Tiaret (Algérie) DANGAIN Emile, né le 17 juin 1924 (marié, 4 enfants), gardien de la paix au corps urbain d’Arras, mort le 16 septembre 1956 lors d’un attentat en Algérie à Bad-El-Oued DUHAYON Robert-Albert, né le 13 mai 1937, quartier maître de 2e classe fusillier. De la DBFM Mort le 27 novembre 1967 (Algérie) à 12h30 dans la région de Nemours en opération (ou DUHAYON Roger) QUANDALLE Auguste, né le 30 octobre 1912, adjudant gendarmerie mobile (2 LGM escadron ½ de gendarmerie mobile), mort le 11 décembre 1957 des suites de maladie à l’hôpital de Bone LEGRAND Achille-Henri-Paul, né le 30 octobre 1923, soldat de 1ère classe au 17e bataillon de tirailleurs, mort le 19 octobre 1958 PLOUZEN Jacques, né le 17 avril 1925 à Paris (pupille de l’assistance publique), caporal chef au 1/15e régiment de tirailleurs sénégalais (engagé volontaire), mort pour la France le 6 mai 1958 à Aïn-Kechera département de Constantine (Algérie), tué en opération DOREMUS Fernand-Paul, né le 31 décembre 1940 à Arras, soldat de 2e classe au 30e régiment de dragons, mort pour la France le 30 août 1961 à l’hôpital civil de Souk-Ahras (Algérie) PLAYEZ Raymond, né le 2 septembre 1940, soldat de 2e classe au 8e régiment de spahis, mort accidentellement par arme à feu le 15 août 1961 à Djeriat secteur d’Abarika CLEMENT Jacques, caporal au groupe saharien mixte de Methili, mort le 30 juin 1962 des suites de blessures (Algérie) MOREL Claude-Nicolas, sous-lieutenant du 52e bataillon de transmissions, mort en avril 1956 LEMAIRE Paul, célibataire, sergent de la 3e compagnie du 1er BTM du 9e RIMA, morts des suites de blessures reçues en opération le 17/10/1959 à Abbou en Grande-Kabylie COPIN Jean, sergent-chef au 16e BCP, et ROGER Claude, 2e classe au 16e BCP, morts dans l’explosion d’une caisse de munition à la caserne Turenne à Arras, le 21/05/1959 Victimes bombardement 19/05/1940, vers 15h15,
une formation d’avions allemands bombarde la gare et ses environs, il y
eut un certain nombre de victimes, notamment dans les dépendances
de la SNCF où plusieurs trains de réfugiés étaient
en stationnement. La cantine militaire, située dans les locaux de
la grande vitesse reçut une bombe explosive, le bâtiment prit
feu et s’écroula, enfermant plusieurs personnes. Vers le fin juillet
1940, on procéda au déblaiement de ce bâtiment, on ne
retrouva que des os calcinés :
ABRAMIEC Joseph, né le 09/09/1922 à
Rosing (Allemagne), décédé le 19/05/1940 à Arras
au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité
polonaise]
ABRAMIEC née PAVLIK Rosalie, née le 24/10/1893 à Balée ? (Pologne), domiciliée à Arras, décédée le 19/05/1940 à Arras [elle était de nationalité polonaise] BAROIS Robert-Louis, né le 16/06/1934 à Lille (Nord), mort le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement de la gare BERNARDON Pietro, né le 29/06/1906 à Caveno (Italie), décédé le 20/05/1940 à Arras (hôpital Saint-Jean), des suites de blessures reçues la veille au cours d‘un bombardement aérien [il était de nationalité italienne] BIDEL René, né en août 1875 à Fougères (Ille-et-Villaine) ou , demeurant à Raismes (Nord), mort le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement aérien de la gare, il est décédé à 15h30, rue de Cambrai [mention MPF accordée le 24/07/1945] VERAEGHE-AMELOT Marguerite [née le 03/07/1896 à Dunkerque, domiciliée à Rosendael] D’HAULTFEUILLE née CAILLIEREZ Zélima, née le 03/08/1913 à Monchy-au-Bois, demeurant à Arras, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement aérien de la gare CASTIN épouse LEJEUNE Lucienne, âgée de 27 ans, domiciliée en Belgique, décédée le 27/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues lors du bombardement aérien du 19 mai [elle était de nationalité belge] CERVO Ida-Appolina épouse TRENTIN Jean, née le 10/05/1903 à Posina (Italie), domiciliée à Merles-le-Château (Belgique), décédée le 19/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge] CLAISSE Jeanne, née le 24/03/1924 à Cambrai (Nord), décédée le 19/05/1940 au cours du bombardement aérien de la gare CLAISSE Robert-Marcel, né le 30/05/1927à Cambrai (Nord), mort le 19/05/1940 à Arras CLAISSE Victor-Arthur, né le 28/05/1900 à Cambrai (Nord), mort le 19/05/1940 à Arras COINT Gilberte-Angèle-Georgette, née le 03/08/1920 à Arras, décédée le 19/05/1940 à Arras DEVAUX Yvonne, née le 18/01/1918 à Angers, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement de la gare DEVILLERS Marguerite-Andrée, née le 05/08/1938 à Valenciennes (Nord), décédée le 19/05/1940 au cours du bombardement de la gare DEVILLERS Monique-Marguerite, née le 15/12/1935 à Valenciennes (Nord), décédée le 19/05/1940 au cours du bombardement de la gare DEVILLERS Roger, né le 17/08/1928 à Valenciennes (Nord), décédée le 19/05/1940 au cours du bombardement de la gare DUJARDIN Charles-Florent, né le 27/11/1901 à Somain, domicilié à Denain, décédé le 20/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement de la gare DEVILLERS née GILET Emilienne, née le 27/04/1908 à Lille, domiciliée à Valenciennes, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement de la gare vers 15h15 GREVIN Maurice-Gustave, né le 03/11/1894 à Valenciennes, domicilié à Arras 6 avenue Jean Jaurès, décédé le 19/05/1940 à Arras LABORDE Claude-Pierre-Robert, né le 06/06/1939 à Hazebrouck, domicilié à Hazebrouck, décédé le 19/05/1940 au cours du bombardement de la gare d’Arras LABORDRE Robert-Jean-Baptiste, né le 17/04/1890 à Lapalisse (Allier), domicilié à Hazebrouck, décédé le 19/05/1940 à Arras LABORDE née WAELES Madeleine, née le 19/11/1896 à Roubaix, domiciliée à Hazebrouck, décédée le 19/05/1940 à Arras LEBON Auguste-Lucien, né le 05/09/1893 à Vervins, domicilié à Saint-Laurent-Blangy 76 rue Roger Salengro, inspecteur principal des contributions indirectes, maintenu en affectation spéciale, blessé le 19/05/1940 au cours du bombardement de la gare, ancien combattant 14-18, décoré de la croix de guerre, décédé des suites de ses blessures le 05/06/1940 à Arras LEGENTIL Henri-Léonce-Prosper-Joseph, né le 12/09/1889 à Méricourt-sous-Lens, domicilié à Sainte-Catherine 41 rue nationale, décédé le 19/05/1940 à Arras au bombardement de la cantine de la Croix-Rouge, dont il était directeur LELEU Edouard, né le 04/03/1880, décédé le 19/05/1940 à Arras LEMAIRE Henriette-Victorine, née le 23/03/1937 à Valenciennes, domiciliée à Valenciennes, décédée le 19/05/1940 à Arras LEVEQUE Yvonne, née le 06/09/1899 à Paris (2e arrondissement) (de Francis-Georges et de Jeanne Marie le Talludec), religieuse dominicaine, domiciliée à Froyennes (Belgique), décédée le 19/05/1940 à Arras MACQUAIRE André, né le 23/05/1921 à Bavincourt l’Arbret, domicilié à Arras, décédé le 19/05/1940 à Arras GHESQUIER Marie-Thérèse-Berthe-Joseph, épouse SION, née le 15/02/1910 à Estaires (Nord), domiciliée à Orchies rue de Nomain, décédée le 19/05/1940 à Arras NEF Jules, né le 01/10/1901 à Valenciennes, domicilié à Anzin (Nord), décédé le 19/05/1940 à Arras POULAIN Gustave-Henri-Léopold, né le 20/03/1901 à Auxi-le-Château, domicilié à Arras 6 rue Stephenson cité de Bucquoy, décédé le 25/05/1940 des suites de blessures reçues lors dubombardement aérien du dépôt des machines d’Arras, employé à la SNCF il était affecté à ce dépôt depuisseptembre 1939 PRONIER Geneviève, née le 02/03/1938 à Arras, domiciliée à Arras, décédée le 19/05/1940 à Arras au collège de jeunes filles des suites de ses blessures reçues au cours du bombardement aérien REMY épouse SIMON Marie-Thérèse, née le 03/05/1914 à Maroeuil, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours du bombardement aérien de la gare RICQ Marie-Louise née BERTHON, née le 24/07/1904 à Wallers (Nord), domiciliée à Hellemmes-Lille, décédée le 30/05/1940 des suites de blessures reçues au cours du bombardement de la gare d’Arras le 19/05/1940 SOUAL Arthur, né le 17/04/1898 à Sus-Saint-Léger, domicilié à Arras, décédé le 20/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien TAFFIN femme HENAUT Louise, née le 06/01/1914 à Lens, domiciliée à Sainte-Catherine, décédée le 09/06/1940 des suites de blessures reçues au cours du bombardement de la gare d’Arras [mention MPF accordée le 23/03/1956] VILLEROY Gisèle épouse MILLET, née le 03/09/1919 à Anzin (Nord), domiciliée à Anzin 498 rue Jean Jaurès, décédée le 19/05/1940 à Arras WALLE Ferdinand-Auguste, né le 16/04/1887 à Béthune, maréchal ferrant, décédé le 30/05/1940 à Arras, victime d’un bombardement aérien DE VALERIOLA Marc, né le 16/03/1892 à Tubize (Belgique), domicilié à Villers (Belgique), décédé le 23/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 19 mai [il était de nationalité belge] DRAPIER François, décédé le 31/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 19/05/1940 [il était de nationalité belge] DUMORTIER Aimé, né le 20/09/1865 à Ytres (Somme), domicilié à Ittres (Belgique), décédé le 23/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues lors du bombardement aérien du 19 mai [il était de nationalité belge] EMMILIANOW Jersy, né le 23/05/1910 à Stopirnéty, domicilié à Beaurains, décédé le 07/07/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 19 mai [il était de nationalité polonaise] GRENER Gilbert-Gustave, né le 09/08/1883, domicilié à Marchiennes-au-Pont, décédé le 19/06/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 19/05/1940 [il était de nationalité belge] JAUME Léontine-Ghislaine épouse LEJEUNE Pierre, née le 03/03/1874à Ceroux-Monsty (Belgique), domiciliée à Lodelinsart, décédée le 27/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 19 mai [elle était de nationalité belge] LUYCKX Jeanne-Marie, épouse BENTEIN, née le 25/10/1900 à Anvers (Belgique), domiciliée à Anvers, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien elle était de nationalité belge] MATON Léon, domicilié à Paturges (Belgique), décédé le 20/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours d‘un bombardement aérien [il était de nationalité belge] SIMON Bertille-Eugénie, née le 19/03/1935 à Maroeuil, domiciliée à Arras, décédée le 19/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien POISLAY Gaston-Léon-Auguste, né le 16/01/1882 à Haulchin, (Belgique), décédé le 20/05/1940 à Arras (hôpital du Grand Séminaire) des suites de blesures reçues au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge] VANHAUDENARDE Frantz-Armand, né le 08/04/1927 à Estinnes-au-Mont (Belgique), y domicilié, décédé le 19/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge] VAN WEZER Emilius-Armandus, né le 23/02/1906 à Berchim (Belgique), décédé le 20/05/1940 à Arras des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge] Et aussi : BANCKAERT-PICKAERT Agnès-Marie-Flore, née le 14/09/1905 à Erquinghem-sur-la-Lys, décédée le 27/04/1944 à son domicile au cours d’un bombardement dela gare d’Arras et de ses abords BARBIER Kléber, né le 05/10/1910 à Feuchy, mort le 14/12/1943 à Arras par une rafale de mitrailleuse tirée par des soldats allemands chargés de l’arrêter BEGUE Michel, né le 20/06/1929 à Arras, mort le 27/04/1944 à Arras, victime du bombardement aérien du 27/04/1944 BERNARD-LEDUC Philomène-Marie-Antoinette, née le 21/04/1901 à Aniche (Nord), décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien sur la cité Ronville BOULIEZ Edmond, né le 06/12/1919 à Marchiennes (Nord), demeurant à Billy-Montigny, mort le 14/06/1944 à Arras, fusillé par les Allemands à la caserne Turenne BRISSEZ Charles-Guislain-Joseph, né le 03/10/1897 à Ervillers, mort le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien BULTEZ épouse FINET Yvonne-Laurence, née le 14/06/1904 à Arras, décédée le 27/05/1944 à Arras de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien BUSIAUX Gaston, né le 29/03/1888 à Nempont-Saint-Firmin, mort le 27/04/1944 à Arras, rue Emile Zola, au cours d’un bombardement aérien CAGIN femme MARMUSE Marie-Louise, née le 02/10/1903 à Mercatel, tuée le 19/04/1940 à Arras par une sentinelle allemande [mention MPF accordée le 03/09/1956] VARÉ née CARON Maria, née le 12/01/1867 à Basquel (Somme), décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien COIFFIER Léopold, né le 26/03/1896 à Douai (Nord), mort le 10/05/1944 à Arras à l’hôpital Saint-Jean des suites de blessures reçues au cours le bombardement aérien du 7 mai CORBEAU femme ROGEZ Jeanne-Marthe-Marie, née le 25/03/1915 à Ecoust-Saint-Mein, décédée le 27/04/1944 au cours d’un bombardement aérien vers 18h DEHAENE Jean, né le 09/12/1907 à Hazebrouck, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien DELAIRE épouse DHENIN Georgina-Marie, née le 05/02/1890 à Mory, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien DELCROIX Léon, né le 31/08/1904 à Brébières, décédé le 10/09/1943 à Arras au cours d’un bombardement aérien DEMORTAIN Henri-Charles-André, né
le 25/02/1923 à Doullens (Somme), décédé le
27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement, engagé dans
la défense passive, il est mort en service commandé
DE RUYCK Pierre-Arthur-Jules, né le 30/09/1923 à Loos-les-Lille (Nord), décédé le 31/08/1944 à l’hôpital Saint-Jean d’Arras des suites de blessures (mitraillé par des avions entre Bapaume et Arras) DETHIER Eucher, né le 12/07/1924 à Billy-Montigny (fils de Ferdinand-René-Hubert Dethier, mineur, et de Zoé Meunier), domicilié à Billy-Montigny, 55 rue Raoul Briquet, fusillé par les Allemands le 14/06/1944 à la caserne Turenne à Arras DEYON épouse CABUIL Virginie-Germaine-Célina, née le 29/07/1893 à Noeux-les-Mines, domiciliée à Arras 29 rue de Douai, décédée le 28/05/1940 à Ficheux au cours d’un combat entre chars anglais et allemand DUBOIS Omer, né le 26/04/1876 à
Rocquigny, domicilié à Arras rue de Grigny, décédé
le 15/09/1944 à l’hôpital Saint-Jean d’Arras des suites de blessures
occasionnnées par une grenade allemande
HOUVENAGHEL Amédée-Georges, né le 25/08/1898 à
Lille, domicilié à Arras, cité Ronville, décédé
le 27/04/1944 au cours du bombardement de la gare [AD62, 1 W 49529 : dossier
attribution mention mort pour la France]DUCHATEL épouse ROUTTIER Marie, née le 03/08/1893à Ecoust-Saint-Mein, domiciliée à Arras rue des Capucines, décédée le 03/06/1940 à Arras, tuée au cours de l’évacuation par une rafale de mitrailleuse sur la route de Saint-Pol au lieu-dit la Chapelle de Duisans [mention MPF accordée le 07/11/1955] DUPONT François-Joseph, né le 18/09/1895 à Arras, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien DUPONT née MASCLEF Alice-Marie-Josephe, née le 06/09/1891 à Tilloy-les-Mofflaines, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien FEBWIN Michel-Maurice, né le 19/10/1921à Beaumont-sur-Oise (Seine-et-Oise), décédé le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien FLEURQUIN Oscar-François-Joseph, né le 19/01/1896 à Wasquehal, domicilié à Arras 11 rue de Bucquoy, décédé le 30/04/1944 à Arras au cours d’un combardement aérien FOURCROY Pierre, né le 09/02/1898 à Cucq, domicilié à Arras, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien GREUIN Gaston-Charles, né le 25/09/1913 à Quivières (Somme), domicilié à Aveluy, décédé le 30/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien HAUDIQUET Lucien-Léon-Eugène, né le 03/11/1913 à ? (Somme), décédé à Arras le 30/04/1944 au cours d’un bombardement HOUBART Marcel-Roger-René, né le 11/02/1929 à Flesselles (Somme), domicilié à Achicourt 64 rue du Labyrinthe, décédé le 19/06/1940 à l’hôpital d’Arras vers 19h. Marcel était partie ramasser un peu de coke sur les voies de triage de garage d’Achicourt (SNCF), avec l’accord du soldat de garde, mais arriva un feldgendarme qui tira au fusil JACQUEMAIR Michel-Paul-Marcel-Hector, né le 21/03/1924 à Arras, domicilié à Arras,décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien LECLERCQ Janine-Marie, née le 22/06/1925 à Roubaix, domiciliée à Arras 22 rue du Bloc, décédée le 30/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien LEDUC Georgette, née le 04/05/1933 à Somain, domiciliée à Arras, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien LEDUC René-Clément, né le 02/12/1924 à Somain, domicilié à Arras, décédé le 27/04/1944 au cours d’un bombardement aérien [mention MPF accordée le 28/03/1955] LEDUC Robert-Georges, né le 08/07/1934 à Somain, domicilié à Arras, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien [mention MPF accordée le 28/03/1955] DELABY femme LEFEBVRE Germaine-Eugénie, née le 06/11/1906 à Arras, domicilié à Arras, décédé à Arras place de l’ancien rivage le 07/06/1940 au cours d’un bombardement aérien DERANCOURT femme LEMOINE Maximilienne-Irma, née le 06/02/1899 à Arras, domiciliée à Arras 11 rue Ozanam, décédée le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien allié LEMOINE Joseph-François-Auguste, né le 10/08/1889 à Aubigny-en-Artois, domiciliée à Arras 11 rue Ozanam, décédée le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien allié LEMOINE Marie-Lise-Paule, née le 08/08/1935 à Arras, domiciliée à Arras 11 rue Ozanam, décédée le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien allié LEUILLIER Berthe-Louise, née le 05/08/1914 à Gavrelle, domiciliée à Arras, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien LOURDEL Julien-Léonce, né le 08/03/1875 à Rivière, domicilié à Arras, décédé le 22/05/1944 à Arras, hôpital Saint-Jean, des suites de blessures reçues au cours du bombardement du 27/04/1944 MANIERE Henri-Edouard-Alfred, né le 11/01/1885 à Boulogne-sur-Mer, domicilié à Arras, décédé le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien MANSART Marcel-Georges-Fernand, né le 25/10/1919 à Corbie (Somme), domicilié à Corbie, décédé le 03/05/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien MERCIER François-Louis-Joseph, né le 22/08/1920 à Pelves, décédé le 27/04/1944 à Arras, agent auxiliaire de la SNCF, il trouva la mort durant son travail au cours d’un bombardement aérien PESEZ veuve TREHOUX Julienne-Augustine, née le 30/07/1886 à Lille (Nord), domiciliée à Arras 15 rue Saint-Quentin, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien POULBOT Henri-Zéphyr-Albéric, né le 21/03/1923 à Arras, domicilié à Arras rue des Prés, décédé le 21/05/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien POUDROUXPierre-Antoine-Jules-Louis, né le 24/02/1889 à Fontaine-les-Croisilles, domicilié à Achicourt, 41 rue du Labyrinthe, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien PROYART Fortuné, né le 04/09/1924 à Ourton, domicilié à Ourton, décédé le 27/08/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien RIFLLART Clément, mutilé de guerre, né le 10/04/1913 à Hamelincourt, domicilié à Arras, décédé le 25/07/1944 à Arras, tué lors du bombardement de la ligne de chemin de fer au lieu-dit Chemin de Moyenneville RIFFLARD Kléber-Louis-Joseph, né le 13/05/1894 à Mercatel, domicilié à Achicourt 8 rue Edmond Boidin, décédé le 30/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien ROBAIL Jules-Clément-Joseph, né le 06/04/1901 à Heuchin, domicilié à Roeux, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien ROGER Clotaire, né le 03/03/1911 à Bucquoy, domicilié à Arras, rue du Labyrinthe, décédé le 27/04/1944 à Arras. Il était guetteur, chargé d’avertir le personnel des lignes de chemin de fer. Etant à son poste, survint un bombardement aérien britannique. Réfugié dans un abri avec des camarades, une bombe explosa à proximité qui fit 7 morts dont Roger ROGEZ Simone, née le 18/06/1941 à Arras, domiciliée à Arras 31 rue Denis Papin, décédée le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien ROUSSEL André, né le 20/04/1923 à Billy-Montigny, domicilié à Billy-Montigny 7 rue de Chambéry, décédé le 14/06/1944 à Arras, fusillé à la caserne Turenne SAUVAGE Marcel-Jules-Augustin, né le 04/08/1899 à Habarcq, domicilié à Habarcq, décédé le 18/07/1944 à Arras par mitraillage d’un avion allemand TAILLIAR femme HOELLE Catherine-Eugénie, née lee 18/11/1881 à Vitry-en-Artois, domiciliée à Arras 30 route de Bucquoy, décédée le 30/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien VANROKEGHEM François, né le 26/07/1882 à Tourcoing, domicilié à Arras 17 rue Jeanne d’Arc, décédé le 30/04/1944 à Arras, blessé le 27/04/1944 à l’œil droit à la suite du bombardement aérien, avait été transporté au poste de secours de la rue Pasteur, puis à l’hôpital Saint-Jean où il est décédé VASSEUR Victor-Fernand-Edmond, né le 29/10/1923 à Marconne, domicilié à Arras, décédé le 27/04/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien WALLE Germaine-Eugénie-Louise veuve Victor COMBE-DESCHAUMES, née le 17/07/1904 à Arras, domiciliée à Arras 135 cité des jardins, décédée le 13/06/1944 à Arras au cours d’un bombardement aérien allié DAMBRINE Jean, chauffeur aux pompes funèbres générales d’Arras, déporté, rentré d’Allemagne le 9juin 1945 (il ne pesait plus que 40 kg, pour une taille d’1m80, décédé quelques temps après. Capitaine FFI, membre de l’OCM, il avait pris le maquis et fut arrêté par la Gestapo huit jours avant la Libération. [Sources : Nord-Matin, 18-19/06/1945 (avec photo)] QUINET Marie-Clémence veuve HAQUIN Oscar, née le 12/05/1874 à Gilly (Belgique), domiciliée à Gilly, décédée le 17/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien [elle était de nationalité belge] LAUWERS Paule née VANDAMME, domiciliée à Anvers, décédée le 14/05/1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien [elle était de nationalité belge] ZERCNZWIEC Janow, décédé en mai 1940 à Arras au cours d’un bombardement aérien NORTIER Léonard, né le 01/02/1897 à Hénin-Liétard, domicilié à Hénin-Liétard 17 route de Lens, décédé le 28/10/1942 à Arras. Arrêté le 01/08/1942 par la police de Doregnies, où il se trouvait dans le maquis, remis aux autorités occupantes, il a été dirigé vers Arras où il a été fusillé à la citadelle. Il était capitaine FTPF |