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MÉMOIRES DE PIERRE

ARRAS

Monument commémoratif des instituteurs du Pas-de-Calais morts pour la patrie

Elevé en mémoire des 230 maîtres et élèves maîtres disparus durant les combats de la Grande Guerre


Localisation : Ancienne Ecole Normale d'instituteurs, devenue depuis l'hôtel des services du département (début des années 2000)

Conflit commémoré :  1914-1918

Sculpteur : Jacobs

Texte de l'épitaphe :

Aux anciens élèves
Aux professeurs de l'E.N.
Aux instituteurs et aux institutrices
Morts pour la Patrie

E.N. = Ecole Normale

Arras - monument aux instituteurs morts pour la France


Détail monument carte postale


Arras, détail monument aux instituteurs  

Liste des noms inscrits sur le monument :
Ansel
Anus
Artisien
Balligand
Baetens
Bastaert
Beauvais
Becart
Bergo
Bernard
Bernier
Berthet
Bieque
Biet
Bisiaux
Bleriot
Blin
Bocquet
Bordeux
Boulet
Boulinguez
Bourme
Bourre
Brachet
Bray
Bres
Brouette
Buchart
Burga
Camier
Cantrainne
Canu
Colette
Cordier
Courbois
Courbot
Courtois
Cuisinier
Culnaert
Darloy
Dave
?
?
Debast
Debuire
Debuissy
Decobert
Degrugillier
Dehapiot
Dehee
Delahaye
Delannoy
?
?
Delaporte
Delattre
Deleau C.
Deleau J.
Deleau M.
Delelis
Delerue
Delille
Delmer
Deloffe
Delot
Delvallet
Demay
Demol
Denavaut
Denis
Deramez
Derisbourg
Derocq
Deruy
De Sainte Maresville
Descamps
Diéval
Domise
Donnet
Drimille
Drin
Dubois
Dubrulle
Dufour
Dufrenois
?
Fauquet
Flament F.
Flament H.
Fontaine
Fournier C.
Founier L.
Fournier P.
Gallet
Garin
Gaudin
Gayet
Germain
Gernez G.
Gernez L.
Gossart
Granier
Gremain
Gressier
Grislain
Grumez
Guillemant
Guillemette
Guilly
Hache
Hayammes
Henissart
Hennert
Bracquart
Cornet
Daniel
Deplanque
Fauquembergue
Mahaut E.
Quarre
Warot

Henry
Herault
Hermant E.
Hermant M.
Herniez
Heruy
Heumez
Hocquemiller
Holbe
Houdayer
Jennequin
Jossien
Labbe
Lachambre
Lannoy
Larde
Latour
Laurent
Lavedrine
Lavisse
Leboeuf
Leborgne
Lecoustre
Lecoutre
Lecuyer
Legrand A.
Legrand G.
Legrand H.
Leroux
Lesage
Lefebvre A.
Lefebvre G.
Lefelle
Lefrancq
Lemaire
Lenglet
Lequien
Leroy
Lesieux
Lesur
Lherbier
Loeuil
Loir
Louchart
Louchez
Loyer
Macrel
Mahaut H.
Mailly
Mallet
Marlier
Marmin
Mellier
Menage
Merlin
Meurin
Midy
Monchiet
Morel
Moriaux
Mouret
Mourigaud
Muchembled
Naessen
Neunann
Noel A.
Noel G.
Noiret
Pannier
Papineau
Parent
Pau
Pecqueur
Petit
Peugnet
Philippe
Pilon
Pinart
Pintiaux
Piquet A.
Piquet C.
Piquet E.
Platau
Podevin
Poignant A.
Poignant L.
Poignant M.
Poriche
Potier
Pourchez
Presse
Prevost
Pronier
Pruvot
Quehen
Richir
Riddez
Rigobert
Rocourt
Roty
Rouse
Saint-Aubin
Sauvage
Scache
Senecat A.
Senecat H.
Six
Sueur
Tellier
Ternois
Thaubois
Thorez
Thullier
Tillier
Tison
Toursel
Vaillant
Van den Herreweghe
Vangrevelynvhe
Vasseur Jacques
Vasseur Jules
Vasseur M.
Vasseur B.
?
Verdure
Veraeghe
Wallois
Wident
Dehon
Dumanoir
Fontaine
Vast G.
Vast H.
Hugot
Leleu
Toupet A.

Leroy M.
Leroy O.
Lepinoy
Levent
Lhomme
Limousin
Loyer
Machu
Maguerre
Mailly
Mehay
Mercier
Pantigny
Parmentier
Warembourg M.
Sarlandie M.
Sarlandie G.
Simon
Soret
Thellier
Thuillier
Tiedrez
Vandamberg
Villers
Wattel
Bourbouse
Caron
Desfosse
Me Lannoy
Andrieu
Barriere
Baudel
Beaudoin
Me Becart
Becart
Bernard
Billon
Melle Botti
Bouquet
Bret
Brichet
Brillon
Brunelle
Brunelot
Budin
Buseyne
Carpentier
Cattiaux
Caudevelle
Cotton
Coustes
Couvreur
Cremetz
Dambrine
Darras
Davroux
Me Debat

Thorez
Debret
Delattre E.
Delattre L.
Deleplancque
Deneville
Demailly
Deprez
Descamps
Drouvin
Dubois E.
Dubois M.
Duchillier
Feitve
Gensane
Gokelaere
Jansoone
Goubert
Gouillard
Hezeecque
Hiolet
Jambart
Jankowski
Joye
Kervarrec
Me Kobilsek
Lajus
Lambert
Lebas
Legrand
Lefetz
Lecocq


Andouche
Delcourte
Harle
Patigny
Verlaine
Deneuville
Descamps
Calis

Discours prononcé le 21 mai 1925 par le recteur d’académie de Lille, à la cérémonie d’inauguration du monument aux instituteurs du Pas-de-Calais morts pour la France.
(sources Archives départementales du Pas-de-Calais, 1964 W 1) :

Monsieur le ministre,
Lorsqu’un deuil a frappé un foyer, dans les instants qui précèdent le départ des obsèques, les amis et les proches défilent devant la bière et saluent une dernière fois, dans sa maison, celui qui va la quitter pour toujours. Les parents se placent à la tête du cercueil, ils ont vécu isolés avec leur mort, ils ont chercher à fixer dans leur mémoire les traits rigides du disparu et à comprendre la séparation définitive. Au moment où la coutume les forces à reprendre contact avec le monde, ils n’essaient plus de penser, ils s’abandonnent à la mécanique des gestes rituels et les accomplissent dans un morne abattements ; d’une inclinaison de tête, d’un geste à peine esquissé de la main, ils remercient les visiteurs. Mais dans la foule qui passe, apparaît quelquefois devant eux une figure amie crispée d’une vraie douleur. A la voir, leur propre douleur se ravive et se fait plus aigüe, mais il s’y mêle en même temps une consolation, une sorte de joie de sentir près d’eux une sympathie sincère. Parfois aussi, vient s’incliner devant le cercueil un homme qu’ils considèrent comme un supérieur, qu’ils sont habitués à respecter et à honorer ; cette fois c’est un sursaut d’orgueil qui les réveille, orgueil de celui qui n’est plus et dont la vie a su inspirer l’estime et l’amitié.
Autour de ce monument se sont réunis des collègues, des parents, des familles en deuil. Beaucoup n’ont pas eu la suprême consolation de voir une dernière fois le visage glacé de celui qu’ils pleurent ; il en est qui pendant des semaines et des années ont douté de leur malheur et n’ont jamais pu obtenir de preuves certaines de sa réalité ; il en est qui ne savent pas où git la dépouille de leur disparu ou qui savent trop bien que son cadavre horriblement déchiqueté, a été mêlé anonymement à des débris sans nom. Tous sont venus ici comme dans la maison commune de ceux qu’ils ont perdus ; cette inauguration sera le dernier saut à leurs morts ; ces plaques de marbre en seront la tombe et cette admirable figure de bronze symbolisera le souvenir vivant qu’ils en conservent toujours. Leur douleur s’est ravivée, mêlée d’une sorte de joie, en voyant les amis qui accomplissent avec eux ce dernier geste. Ils voient d’anciens écoliers, d’anciens élèves, des représentants des communes, maires, conseillers généraux, députés, sénateurs, apporter un témoignage de reconnaissance aux anciens maîtres de leurs écoles. Ils voient les jeunes normaliens, vibrants d’émotion, prêts à assurer avec fierté la garde d’honneur de ce monument. Ils voient l’ancien directeur de cette école, M. Sion, et son successeur, M. Ancel, pleurer avec eux, ceux qui, plein de jeunesse et d’espérance sont tombés devant l’ennemi.
Ils ont aussi l’orgueil de leurs morts en voyant les autorités qui sont venus leur apporter un hommage suprême, de regret, d’estime et d’amitié. Il y a là tous els inspecteurs primaires, depuis Melle Paillard et M. Bellau, les derniers venus, jusqu’à M. Minet et M. David, les anciens qui, dans leur retraite, n’oublient pas leurs instituteurs du Pas-de-Calais et qui ne peuvent en parler sans que des larmes viennent obscurcir leurs yeux. Il y a là les inspecteurs d’académie, il y a M. Lenne, qui malgré les hautes fonctions qu’il a occupées depuis son départ d’Arras, n’a pas cessé de considérer son département comme son département d’élection, qui malgré sa maîtrise de soi, ne peut parler sans émotion de son Pas-de-Calais. Il y a M. Pont [difficile de lire correctement le nom], qui est toujours ici chez lui et qui y vient moins en chef qu’en ami. Il y a M. Luc, qui a bien voulu, à ma demande, accepter il y a quelques semaines, la lourde charge de cette inspection académique, qui, déjà, a adopté ses instituteurs, et qui, avec M. Ansel, a organisé cette cérémonie en lui donnant la simplicité et l’éclat qui conviennent à un acte de piété. Il y a M. le préfet du Pas-de-Calais, M. la président Jonnart, qui ont en tous les maîtres d’aujourd’hui, une confiance illimitée et qui savent ce que furent les maîtres d’hier. Il y a MM. Les inspecteurs généraux, M. Derome, dont la science aimable et la bonhomie souriante ont rapidement conquis tous ceux qui l’ont approché ; M. Fontaine, qui a trouvé pour réaliser ce monument, l’artiste à l’imagination généreuse et au cœur sensible. Il y a naturellement M. Georges Lyon, qui aimait tous ses collaborateurs comme des enfants, dont le cœur saigne en souvenir de tous ces deuils et dont je ne suis en ce jour que le porte parole dévoué. Il devait y avoir M. Lapie [difficile de lire correctement le nom], le guide et l’inspirateur de tout l’enseignement primaire de France. Un changement de date a rendu son voyage impossible, et c’est pour lui, j’en suis certain, un immense regret.
Vous avez trouvé, M. le Ministre, que la présence de tous ceux-là ne suffisaient pas à l’éclat du geste qui est fait aujourd’hui. Vous avez pensez que pour glorifier ces 256 noms, il fallait un représentant direct du gouvernement de la République. Soyez certain que tous ceux qui sont ici, amis, collègues et parents, ont ressenti profondément l’honneur que vous faites à ceux qui les pleurent. Au nom des instituteurs du Pas-de-Calais, au nom des familles des disparus, je vous en remercie respectueusement.

Mes chers amis,
Après votre représentant et après votre directeur d’école normale, c’est votre inspecteur d’académie qui aurait dû parler aujourd’hui en votre nom. M. Port, qui vient de nous quitter pour Versailles, M. Luc, récemment arrivé, ont pensé qu’ils n’étaient plus ou pas encore qualifiés pour vous représenter et ils ont bien voulu me demander de le faire pour eux. Je leur en suis profondément reconnaissant, car votre deuil est aussi mon deuil. Je suis de votre famille et dans cette liste funèbre, je compte des proches et de camarades. C’est donc moins comme recteur que je veux parler que comme un ami dont le cœur bat à l’unisson des vôtres. 
Dans les derniers jours de juillet 1914, essayèrent d’intéresser à la classe, les enfants lassés par la chaleur de l’été et pressés de prendre des vacances ; les normaliens passaient les examens des brevets, les inspecteurs préparaient les mouvements. Dans leur unanime croyance au bien et à la paix, aucun ou presqu’aucun ne voulait croire au danger que les journaux annonçaient. Une après-midi, arriva l’ordre de mobilisation générale ; le tocsin se propagea de village en village ; les instituteurs secrétaires de mairie remplirent les blancs des affiches, les jeunes partirent vers les dépôts et la guerre commença. Et les instituteurs restèrent à leurs postes pour aider la Patrie de tous leurs moyens.  
Les premiers jours de bataille amenèrent les premiers sacrifices, des instituteurs tombèrent en Belgique ; quelques-uns légèrement blessés, qui devaient retourner plus tard au combat et y rester, d’autres qui, pris par l’ennemi, allèrent mourir en captivité de maladie ou des suites de leurs blessures. D’autres aussi, dont les corps furent jetés par les Allemands dans des tombes collectives et dont le décès ne fut annoncé aux familles que longtemps plus tard. Lorsque nos troupes résistèrent sur la Marne et sauvèrent notre pays, des instituteurs du Pas-de-Calais surent se faire tuer comme il convenait. Caporaux, sergents et simples soldats, ils montrèrent l’exemple. Sous la pluie des balle, ils restèrent sur place ou avancèrent suivant les ordres donnés et sans souci du danger. Les morts furent pieusement inhumés par les nôtres, mais les batailles suivantes ne respectèrent pas toujours leurs tombes. Dans la tourmente l’attaque et la défense, projectiles et explosifs retournèrent vingt fois les terrains, enlevant les croix de bois, morcelant et pulvérisant les cadavres, empêchant tout espoir de les retrouver ou de les identifier jamais.
Dans la course à la mer, dans la défense de Lille, des nôtres disparurent, normaliens sortant à peine soldats, vieux territoriaux pères de famille. Cependant, dans les villages, les instituteurs non mobilisés et les institutrices1 rassuraient les population, organisaient l’hospitalisation des évacués, envoyaient vers l’arrière et vers la France libre, les jeunes gens voisins de la conscription ; au besoin, ils tenaient tête à l’envahisseur et défendaient les droits des gens. Les écoles étaient rouvertes dans des locaux de fortune, avec trop d’enfants pour trop peu de maîtres. Les bombes d’avions, les obus égarés venaient parfois y faire de sinistres trouées, et dans notre liste héroïque on pourrait ajouter des noms d’institutrices et des noms d’écoliers.
Le long ruban des tranchées se dessiné de la mer aux Vosges et un peu partout se trouvèrent des instituteurs du Pas-de-Calais, un peu partout ils vécurent dans la boue et la vermine, au fond des sapes obscurs et étroites, au voisinage des cadavres qu’on ne pouvait pas ensevelir ou qu’il fallait déterrer pour faire place aux vivants, à quelques mètres des lignes ennemies, sous la menace continuelle des balles, des obus, des bombes, sous la menace de l’attaque et du corps à corps, sous la menace plus terrible de la mine lentement creusée par les boches dont on entendait les coups sourds à travers le sol. Un peu partout, des instituteurs du as-de-Calais participèrent au coups de main, avançant sous le fauchage des mitrailleuses, dans les barrages des fils de fer barbelés, se terrant dans les trous d’obus, sous les pluie d’acier. Un peu partout des instituteurs du Pas-de-Calais moururent.
Dans les lignes et au repos, le vaguemestre apportait quelquefois des lettres et des paquets, plus souvent il emportait les soldes que les jeunes gens envoyaient à leurs familles sans fortune. Il était des instituteurs à qui le vaguemestre n’apportait rien, et qui à leurs craintes journalières, ajoutait le souvenir angoissant de leurs familles des leurs restés en pays envahi. Pour ceux là, l’École normale devint une famille, ils écrivaient au directeur, recevait de lui en échange des livres, des encouragements, des conseils et surtout une inappréciable amitié.
En Argonne, sur les Hauts de Meuse, aux Eparges, des nôtres tombèrent. Pendant des semaines leur famille, famille vraie ou famille d’adoption, ne recevait plus de nouvelles, commençant à craindre un malheur, puis, un maigre colis, fait d’une médaille d’identité, d’un portefeuille, de quelques photographies et de quelques souvenirs, une courte lettre d’un camarade ou d’un officier, le texte d’une ultime citation, venait apprendre la nouvelle. Souvent aussi, les renseignements étaient imprécis, on avait vu tomber le camarade ou le chef ; on avait dû quitter le secteur le même jour, peut-être le malheureux était-t-il prisonnier ; peut-être avait-il été ramassé par des brancardiers inconnus, emmené dans quelque hôpital où son état l’empêchait d’écrire aux siens. Pour les parents, pour les femmes, pour les enfants, les jours d’anxiété se succédaient avec des alternatives d’espoir et de découragement. Ceux qui faisaient la classe essayaient d’oublier leur angoisse et se cachaient de leurs élèves pour pleurer.
Dans les hôpitaux aussi des instituteurs agonisèrent. L’organisation hâtive n’avait pas pu parer à toutes les épidémies ; la gangrènes exigeait des ablations, la pourriture d’hôpital envenimait les plaies, le tétanos emportait des blessés dans des souffrances horribles. Des maladies, la typhoïde, la diphtérie, la scarlatine, la folie même emportaient des nôtres vers une fin sans gloire.
Dans les régiments qui, en septembre 1915, montèrent à l’assaut en Champagne, dans ceux qui se firent décimer pour défendre les positions acquises, il y avait des maîtres de chez nous. Ils firent leur devoir de soldat comme les autres, mieux que les autres peut-être, car beaucoup savaient qu’ils allaient à la mort. Leurs citations et leurs lettres pourraient former un bréviaire d’héroïsme et je m’en voudrais de ne point en dégager quelques faits.
Un obus bouleverse une tranchée où se trouvaient deux camarades d’École normale, l’un d’eux légèrement touché se penche sur l’autre qui a eu les jambes sectionnées. Et c’est le grand blessé qui s’inquiète : « mon pauvre ami, dit-il, je vais mourir, es-tu blessé ? » il ajoute encore péniblement « pauvres parents » et se tait pour toujours. Pas un regret pour lui, [mais] un souvenir pour son ami, pour les siens. Un autre normalien, sous-lieutenant, répond à son commandant qui veut le citer à l’ordre du jour : « je n’ai fait que mon devoir et je ne veux pas me faire un piédestal de la tombe de mes hommes ». Quelques mois plus tard, il est frappé dans un village bombardé, au moment où il gagne un abri après avoir pris soin de tous ses hommes.
En 1916 et en 1917, ce fut Verdun ce fut la Somme, ce fut le Chemin des Dames. Dans notre liste héroïque, nombreux sont ceux qui tombèrent au bois des Caures, à Douaumont, à la Côte du Poivre, à Fleury, à Bras, au Mort-Homme. Pour chacun d’eux l’histoire est brève : tué par une balle, tué par un éclat d’obus, enseveli dans un éboulement, mort de ses blessures. On n’avait plus le temps de faire d’apologies, de longues citations ; l’homme tombait, il fallait avant tut le remplaçait pour que el rempart de poitrines restât sans fissure devant la ville qu’on voulait garder à la France.
Dans la Somme, les nôtres eurent un moment la joie de reprendre à l’ennemi des villages qu’ils connaissaient bien. Mais dans l’attaque comme dans la défense, le matériel humain s’usait vite. Beaucoup d’eux dorment leur dernier sommeil devant Combles, devant Chaulnes, devant Maurepas, devant Biaches. Ils dorment dans la terre de chez nous et c’est peut-être pour les leurs une faible consolation.
Le gros effort pour l’organisation scientifique de la guerre, fit rechercher dans la masse des combattants, ceux qui pouvaient devenir des chefs. Bien des instituteurs devinrent aspirants ou officiers chefs de section. Mais ces galons étaient un honneur qui les mettait en première place au moment du danger. A l’attaque du Chemin  des Dames, à Berry-au-Bac, à la Ville-au-Bois, à Craonne bien des instituteurs restèrent sur le champ de bataille.
Vint 1918, et pour arrêter les dernières poussées allemandes, des instituteurs du Pas-de-Calais se firent tuer. Ils se firent tuer devant Amiens et devant Béthune, lorsqu’avec des régiments français ils vinrent boucher des poches du front. Ils se firent tuer sur la Marne pour protéger une deuxième fois Paris menacé.
C’était alors la guerre scientifique, la destruction méthodique des hommes et des choses. Les projectiles étaient géométriquement répartis dans les zones à battre, fermes, bois, tout disparaissait dans le bouleversement général, plus de tranchées, plus de barbelés, rien qu’une plaine parsemée de trous d’obus et de cratères ; et sous la glaise on devinait des cadavres, des débris humains dont l’odeur persistante poursuivait les combattants. Les cantonnements, les villages de l’arrière n’étaient pus sûrs ; les alertes s’y succédaient le jour et la nuit, bombes d’avions, obus à longues portée, nappe de gaz, le terrible ypérite. Les habitants partaient, quittant avec des larmes leurs maisons, leurs champs, leurs biens et leurs souvenirs.
Dans l’offensive libératrice et jusqu’au dernier jour des nôtres tombèrent encore et les pays reconquis de haute lutte sont jalonnés de leurs corps.
En retraçant brièvement les tableaux de la guerre, j’ai voulu évoquer la vie et le sacrifice des 256 instituteurs du Pas-de-Calais morts pour notre France. Mais cette liste de nos martyrs n’est pas complète. Il est des nôtres qui, revenus du front blessés et mutilés, traînent maintenant une vie amoindrie ; il en est qui, plus profondément atteints s’éteignent, emportés par des maladies dont la cause obscure provient peut-être du séjour dans les tranchées, d’une contagion d’hôpital, du choc d’une blessures, d’une intoxication par des gaz. Ne faudrait-il pas citer parmi eux l’inspecteur primaire Delseries [difficile de lire correctement le nom], disparu prématurément, victime sans doute de son séjour dans Arras journellement bombardé, et l’inspecteur primaire Mercier, qui prit la charge de deux circonscriptions, s’aventura maintes fois jusqu’aux premières lignes pour visiter les écoles installées dans les caves, et finit d’une maladie nerveuse dû sans doute au surmenage intensif. L’inspecteur primaire Régnier, qui, resté dans la circonscription de Lens, y mourut sous la domination allemande2.
Aux victimes de la guerre, je voudrais encore associer d’autres victimes du devoir. L’apostolat de l’instituteur n’est pas sans danger. Dans l’atmosphère des classes surpeuplées, dans les baraquements des régions dévastées, dans les logements insalubres, ils sont trop souvent guettés par la maladie. Leur besogne est exténuante et épuise les organismes trop faibles. Nombreux sont ceux qui partent au début de leur retraite ou même avant d’avoir pu y arriver. Leurs collègues disent d’eux, avec un peu d’amertume, mais avec plus de résignation peut-être : encore un qui n’aura pas eu sa retraite.



Sources :
- Photographies du Webmestre
- Georges Joly






S'il vous plaît d'utiliser les informations de ce site pour un usage quelconque, merci de faire mention de vos sources

Arras
Monument aux instituteurs, liste consolidée

Cette liste a été établie grâce au dépouillement des fiches du site Mémoire des hommes par Georges Joly (ancien normalien d'Arras), transcription par le webmestre (+ exploitation des registres matricules militaires) ; la précision des promotions provient du livre de Jean-Robert Thomas, l’école normale des instituteurs du Pas-de-Calais, p. 122-123, 1965
Attention : la présentation ci-dessous respecte l’ordre d’inscription sur le monument qui n’est pas strictement alphabétique. Par ailleurs, cette liste consolidée reste incomplète, mais elle est toutefois mise en ligne en attente éventuelle de vos commentaires et ajouts.


ANSEL Edouard-Louis-Raymond (Né le 05/11/1875 à Desvres. Soldat de 2ème classe au 7e  régiment d’infanterie territoriale. Mort pour la France le 29/06/1916 à Neufchâteau (Vosges), ambulance 2/73, hôpital Rebeval, maladie (méningite tuberculose)) [transcription de l’acte à Ergny le 30/08/1916 ; son nom figure sur les monuments aux morts de Desvres et Ergny ; son nom figure aussi dans le Journal des instituteurs n°4 du 15/10/1916, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1893]

ANUS Paul (Né le 10/01/1895 à Liévin. Caporal au 43e régiment d’infanterie 10e compagnie 3e bataillon. Mort pour la France le 25/09/1916 à Frégicourt à la ferme du Priez (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Liévin le 31/12/1919, son nom figure aussi dans le Journal des instituteurs n°19 du 28/01/1917, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Artisien
Balligand

BAETENS (Augustin-Louis-Toussaint. Né le 01/11/1882 à Fiennes. Sergent au 310e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 24/02/1916 près de Verdun (Meuse), infirmerie de Chevert, ambulance 8/6, blessures) [transcription de l’acte à Cormont le 08/07/1916 ; son nom figure également sur les monuments de Cormont et de Fiennes, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1899] [(mat. 1145, recrutement Saint-Omer. Fils d’Augustin et de Marie Roches ; instituteur public ; incorporé au 148e RI à compter du 15/11/1903 ; caporal le 14/05/1904, sergent le 25/03/1905 ; rappelé à l’activité le 04/08/1914 ; passé au 310e RI sur le front le 08/09/1914 ; domicilié successivement à Desvres, Boulogne-sur-Mer (rue de la Scierie) et Cormont)]

BASTAERT [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Beauvais
Becart

BERGO Paul-François-Jean-Baptiste-Clément (Né le 15/02/1887 à Hazebrouck. Sergent au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à la ferme Navarin Sommepy (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Bruay le 28/05/1918 ; son nom figure sur le monument aux morts de Bruay, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902]

BERNARD Nestor-Victor-Joseph (Né le 05/06/1894 à Tortefontaine. Caporal au 3e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 29/09/1915 à Bruay (Pas-de-Calais), ambulance 3, blessures) [transcription de l’acte à Tortefontaine le 20/12/1915 ; son nom figure sur le monument de Tortefontaine, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Bernier
Berthet

BIEQUE Eugène-Alfred-Henri (Né le 03/10/1870 à Tatinghem. Adjudant au 138e régiment d’infanterie territorial. Mort pour la France le 02/04/1917 à Is/Tille, hôpital complémentaire 62, blessures) [son nom figure sur le monument aux morts de la Comté ; ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1889]

BIET André-Emile (Né le 02/07/1894 à L’Isle-Adam. Caporal au 43e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 03/09/1916 à Maurepas (Somme), tué à l’ennemi par balle dans les reins) [transcription de l’acte à Boulogne-sur-Mer le 29/12/1916, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Bisiaux

BLERIOT [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1907]

BLIN Louis (Né le 04/10/1884 à Wasmuel (Belgique). Soldat de 2ème classe au 21e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/09/1916 à Vanves (Seine), maladie) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1900]

BOCQUET Léon-François (Né le 07/03/1890 à Humbert. Caporal au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 26/11/1914 à Epernay (Marne), hôpital auxiliaire 4, maladie (broncho pneumonie)) [transcription à Calais le 15/01/1916 ; son nom figure sur la liste des morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1906]

BORDEUX [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1907]

BOULET César-Jean-Baptiste-Joseph (Né le 24/11/1894 à Auchel. Caporal au 53e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 19/04/1915 à Perthes-les-Hurlus (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Carvin le 12/04/1921 ; son nom figure sur le monument aux morts de Carvin, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Boulinguez

BOURMÉ Omer-Edouard-Joseph (Né le 22/08/1894 à Ferfay. Sergent au 73e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/09/1916 à Maurepas (Somme), tué à l’ennemi par éclat d’obus à la tête) [transcription de l’acte à Ferfay le 10/12/1916, son nom figure sur le monument aux morts de Ferfay, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Bourre
Brachet

BRAY Lucien-Victor-Ernest (Né le 24/07/1877 à Vieille-Eglise. Caporal au 7e régiment d’infanterie territoriale. Mort pour la France le 21/07/1916 à Verdun (Meuse), blessures) [transcription de l’acte à Tournehem le 17/10/1916 ; son nom figure sur le monument aux morts de Tournehem, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1893]

Bres
Brouette

BUCHART Léon (Né le 09/01/1898 à Bruay. Caporal au 4e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/10/1918 à Berry-au-Bac (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Divion le 30/10/1919, son nom figure sur le monument aux morts de Divion, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1915]

Burga

CAMIER [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

CANTRAINNE Paul-Ernest-Léon-Joseph (Né le 27/09/1888 à Lières. Lieutenant au 16e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 16/04/1917 à Berry-au-Bac (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription à Boulogne-sur-Mer le 15/01/1918 ; son nom figure sur le monument aux morts de Boulogne-sur-Mer, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1905] [matr. 786, recrutement Saint-Omer. Fils d’Ernest et de Maria Duflos ; instituteur ; incorporé au 18e bataillon de chasseurs à pied le 06/10/1909 ; caporal le 17/04/1910, sergent le 27/09/1910 ; rappelé à l’activité le 03/08/1914 ; nommé sous-lieutenant le 17/02/1915, nommé lieutenant le 09/04/1916 ; domicilié successivement à Boulogne-sur-Mer (102 rue Faidherbe, puis au 1 Place de Saint-Pierre))]

Canu [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1894]

COLET Jules-Séraphin-Hippolyte (Né le 27/03/1885 à Berles-Monchel. Adjudant au 402ee régiment d’infanterie. Mort pour la France le 29/09/1915 à Sainte-Marie à Py (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Wail le 27/02/1921 ; fils de Julien-Hippolyte et de Henriette-Hyacinthe-Restitude Demelin ; époux de Pauline-Adolphine Agrain ; son nom est inscrit sur le monument aux morts de Wail] [matr. 1750, recrutement Béthune. Pas de registre disponible)]

CORDIER Gaston-Georges (Né le 23/03/1891 à Sains-les-Pernes. Sergent fourrier au 162e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30/09/1914 à la Pompelle près de Sillery (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Cauchy-à-la-Tour le 30/09/1920, son nom figure sur les monuments aux morts de Sains-les-Pernes et de Cauchy-à-la-Tour, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

COURBOIS Alfred-Emile-Jean-Baptiste (Né le 15/03/1874 à Setques. Lieutenant au 201e régiment d’infanterie territoriale. Démobilisé le 07/01/1919) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1891]

COURBOT Etienne-Auguste-Marius (Né le 19/12/1886 à Nielles-les-Ardres. Sous-lieutenant au 307e régiment d’infanterie 18e compagnie. Mort pour la France le 11/09/1918 à Baslieux-les-Fismes (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Erquières le 02/04/1919, son nom figure sur les monuments aux morts de Vacqueriette-Erquières, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902] [(matr. 2320, recrutement Saint-Omer. Fils de Charles-Adolphe-Sabin et de Marie-Augustine Vilain. Instituteur ; incorporé au 8e RI comme engagé volontaire pour trois ans le 18/09/1905 à la mairie de Saint-Omer ; caporal le 21/09/1906, a obtenu le certificat d’aptitude à l’emploi de sous-officier dans la réserve ; nommé sergent de réserve le 21/03/1907 ; affecté au 73e RI, rappelé à l’activité à la mobilisation ; passé au 50e RI le 22/09/1914 ; passé au 307e RI le 16/06/1916 par suite de la dissolution du 250e RI ; promu adjudant le 19/08/1917, sous-lieutenant le 20/09/1917 ; affecté par ordre au dépôt du 107e RI le 04/01/1918 ; mortellement blessé par des plaies perforantes à l’abdomen ; citation à l’ordre de la division le 15/11/1916, à l’ordre du régiment le 21/01/1917, à l’ordre de la 52e division le 17/08/1918, à l’ordre du corps d’armée le 04/10/1918 ; croix de guerre ; domicilié à Auchel)]

COURTOIS Arsène-Joseph-Eugène (Né le 04/11/1888 à Frencq. Lieutenant au 354e ou 154e ? régiment d’infanterie. Mort pour la France le 28/09/1915 à la butte de Souain (Marne), tué à l’ennemi) [transcription à Champigny-sur-Marne le 01/09/1916, son nom figure sur le monument aux morts de Carly, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1904] [mat. 1973, recrutement Saint-Omer. Fils de Joseph et de Léonie Godet ; instituteur ; a obtenu en 1909 un sursis d’incorporation (art. 21) renouvelé en 1910 ; incorporé au 28e RI le 06/10/1910 ; caporal le 06/02/1911, sous-lieutenant de réserve par décret du 26/03/1912 ; rappelé à l’activité le 01/08/1914 ; promu lieutenant de réserve par décret du 27/05/1915 ; citation ; croix de guerre ; domicilié à Marquise

CUISINIER
CULNAERT
DARLOY

DAVE Arthur-René (Né le 06/02/1898 à Burbure. Sergent au 25e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 03/04/1920 à l’hôpital civil de Prum (Eifel, Allemagne), tué à l’ennemi) [son nom figure sur le monument aux morts de Burbure, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

DAVESNE François (Né le 31/08/1892 à Montreuil-sous-Bois (93). Capitaine observateur, escadrille SPA 140. Mort pour la France le 01/08/1918 au terrain d’aviation de Matougues (Marne), tué par un bombardement aérien) [pas vu sur Mémoire des Hommes ; son nom est inscrit sur le monument aux morts de la Cauchie, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

?
Debast
Debuire

DEBUISSY Aimery-Guislain (Né le 13/08/1882 à Havrincourt. Soldat de 2ème classe au 107e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/11/1914 à Jonchery (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Pronville le 26/07/1920, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1898] [(mat. 885, recrutement Arras. Fils d’Aimery-Louis et de Marie-Catherine Celé ; instituteur ; engagé volontaire pour trois ans le 10/11/1902 à la mairie d’Arras pour le 33e RI ; a obtenu le brevet de vélocipédiste le 09/09/1909 ; passé au 145e RI le 29/04/1910 ; réaffecté au 33e RI ; rappelé à l’activité le 11e jour de la mobilisation ; passé au 107e RI le 13/09/1914 ; domicilié à Hénin-Liétard (école Etienne Dolet), Boyelles, et Pronville)]

DECOBERT [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

DEGRUGILLIER Liévin (Né le 12/06/1892 à Burbure. Sergent fourrier au 169e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/04/1915 au Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle), disparu) [transcription de l’acte à Burbure le 15/07/1921, son nom n’est pas inscrit sur le monument aux morts de Burbure, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

Dehapiot
Dehée [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1897]

DELAHAYE Louis-Auguste-Gaston (Né le 20/05/1894 à Angres. Caporal au 162e régiment d’infanterie 2e compagnie. Mort pour la France le 24/04/1915 à La Harazée (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Renty le 07/09/1915, son nom figure sur le monument d’Angres, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

DELANNOY Jean-Baptiste-Auguste (Né le 20/11/1886 à Isbergues. Sous-lieutenant au 43e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à Sommepy au nord-est de la ferme Navarin commune de Sommepy (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Lens le 15/10/1920 ; son nom figure sur le monument d’Isbergues et dans la liste des morts de Lens, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902] [(matr. 1032, recrutement Béthune. Fils de Jean-Baptiste et d’Irma Bloquez ; engagé volontaire pour trois ans le 20/09/1905 à la mairie de Béthune pour le 73e RI ; caporal le 21/04/1906, sergent le 23/04/1907 ; rappelé à l’activité par la mobilisation générale ; adjudant le 18/09/1914, promu sous-lieutenant à titre temporaire pour la durée de la guerre le 24/05/1915 ; médaille de la victoire et médaille commémorative de la grande guerre ; domicilié à Lens (rue Victor Hugo) ; marque particulière : cicatrice légère à la joue gauche)]

?
?

DELAPORTE Emile-François (Né le 26/04/1894 à Halluin (Nord). Caporal fourrier au 162e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 20/05/1916 au Mort-Homme côte 295 (Meuse), disparu) [transcription de l’acte à Vimy le 27/07/1919, son nom figure sur le monument de Vimy, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Delattre

DELEAU Clotaire-Michel-Joseph (Né le 05/02/1891 à Pronville. Caporal fourrier au 150e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16/09/1914 à la Vaux Marie (Meuse), disparu) [dernier domicile à Harnes]

Deleau J.
Deleau M.

DELELIS Jules-Auguste-Joseph (Né le 23/02/1890 à Auchy-les-la-Bassée. Soldat musicien au 1er régiment d’infanterie 2e compagnie. Mort pour la France le 20/09/1914 à Pontavert, blessures) [transcription à Gonnehem le 21/05/1915. Georges Joly donne la naissance au 26/07/1890 à Gonnehem ; son nom figure sur le monument aux morts de Gonnehem, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1906]

DELERUE Georges (Né le 14/06/1893 à Lillers. Soldat de 1ère classe au 166e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/03/1915 à Marchéville (Meuse), tué à l’ennemi) [pas vu sur Mémoire des Hommes ; son nom est inscrit sur le monument aux morts de Lillers, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

Delille
Delmer
Deloffe

DELOT Emile-Victor (Né le 11/09/1894 à Bapaume. Sous-lieutenant au 151e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 08/09/1917 à Douaumont (Meuse), disparu) [transcription de l’acte à Bapaume le 10/01/1921, son nom figure sur le monument aux morts de Bapaume, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Delvallet

DEMAY Augustin (Né le 26/09/1883 à Hermies. Sergent au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 08/09/1916 à Anderlu-le-Priez (commune de Leforest) (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Hermies le 26/12/1919 ; son nom ne figure pas sur le monument d’Hermies, mais apparemment sur celui de Grigny, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1901] [matr. 1114, recrutement Arras. Fils de Jean-Louis et de Marie-Catherine Vitel ; incorporé au 162e RI le 14/11/1904 ; dispensé (art. 21, frère au service) postérieurement au conseil de révision ; réformé n°2 le 31/08/1912 par la commission spéciale de réforme de Béthune pour bronchite bacillaire, reconnu apte au service armé par le conseil de révision du Pas-de-Calais le 16/12/1914 ; rappelé à l’activité le 19/02/1915 au 33e RI ; promu caporal le 17/05/1915, sergent le 28/08/1915 ; médaille militaire, « sous-officier dévoué et courageux », croix de guerre avec étoile de bronze ; domicilié à Avion, puis Lens)]

Demol

DENAVAUT Jules-Louis (Né le 02/05/1897 à Hervelinghem. Soldat de 2ème classe au 23e régiment d’infanterie coloniale, mort pour la France le 28/07/1916 à Milly près du camp de Vayrès, accident) [pas vu sur Mémoire des Hommes, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

DENIS Henri-Louis (Né le 04/12/1894 à Athies. Soldat de 2ème classe au 16e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 27/11/1914 à Woesten (Belgique), disparu) [transcription de l’acte à Athies le 05/04/1922 son nom figure sur le monument aux morts d’Athies, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Deramez

DERISBOURG Marcel-Alfred-Bertin-Jacques (Né le 27/09/1892 à Desvres. Aspirant au 127e  régiment d’infanterie 9e compagnie. Mort pour la France le 04/03/1916 à la côte du Poivre commune de Bras (Meuse), tué à l’ennemi d’une balle en plein front) [transcription de l’acte à Desvres le 20/05/1916 ; son nom figure sur le monument de Desvres, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

DEROCQ Louis-Henri-Joseph (Né le 13/10/1892 à Richebourg l’Avoué. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie 1ère compagnie. Mort pour la France le 16/12/1914 à l’hôpital-hospice de Vierzon (Cher), blessures) [transcription de l’acte à Rouvroy le 17/12/1914, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Deruy

DE SAINTE MARESVILLE Francisque (Né le 23/09/1894 à Loison-sur-Créquoise. Sous-lieutenant au 128e régiment d’infanterie 6e compagnie. Mort pour la France le 11/07/1918 à la côte Saint-André (Isère), hôpital 32, maladie) [domicilié à Le Parcq, apparemment son nom figure sur le monument de Corbehem, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

DESCAMPS Gustave (Né le 08/10/1892 à Liévin. Caporal au 168e  régiment d’infanterie. Mort pour la France le 28/04/1915 au bois le Prêtre (Meurthe-et-Moselle), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Liévin le 31/12/1919]

DIEVAL Emile-François-Aristide (Né le 11/02/1894 à Hendecourt-les-Cagnicourt. Sergent fourrier au 18e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 13/05/1916 à Deuxnouds devant Beauzée (Meuse), hôpital 10/5, blessures (septicémie généralisée)) [transcription de l’acte au Portel le 19/06/1916, son nom figure sur le monument du Portel, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

DOMISE Pierre-Fernand (ou DOMISSE. Né le 16/10/1895 à Douai. Soldat de 2ème classe au 87e régiment d’infanterie 3e compagnie. Mort pour la France le 19/11/1915 à Lyon (Rhône), hôpital militaire, blessures) [transcription de l’acte à Paris ?, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Donnet

DRIMILLE Raymond (Né le 08/04/1899 à Loos-les-Lille (Nord), ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1915)
 
DRIN Lucien-Gaston (Né le 13/04/1896 à Contes. Caporal mitrailleur au 365e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 20/07/1918 à la Montagne de Paris (Aisne), tué à l’ennemi par balle) [transcription de l’acte à Caumont le 16/01/1922, son nom figure sur le monument de Regnauville, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

DUBOIS Alfred-Clotaire-Jean-Baptiste (Né le 28/02/1896 à Fleurbaix. Aspirant au 80e régiment d’infanterie 2e compagnie 1er bataillon. Mort pour la France le 14/10/1916 au plateau de Bolante au sous-secteur de la Chalade (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Labroye le 06/03/1917, son nom figure sur le monument de Labroye, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Dubrulle
Dufour

DUFRENOIS Emile-Jean-Baptiste-Augustin (Né le 21/04/1894 à Marcoing (Nord). Sergent au 162e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 01/07/1915 à Sainte-Ménehould (Marne), hôpital Chanzy, blessures) [transcription de l’acte à Havrincourt le 30/01/1921, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

DURIEZ André-Raymond (Né le 10/06/1888 à Calais. Lieutenant au 284e régiment d’infanterie compagnie de mitrailleuses. Mort pour la France le 12/04/1915 à Manhoulles (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription à Calais le 13/08/1915, sur le monument aux morts de Calais figure un DURIEZ-FREVENT André] [(matr. 2656, recrutement Saint-Omer. Fils d’Horace et de Marie-Elisabeth Lamarre ; professeur ; incorporé au 33e RI le 03/10/1910 ; nommé sous-lieutenant de réserve au 84e RI par décret du 26/03/1912 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; promu lieutenant à titre définitif par décret du 31/03/1916 ; domicilié à Bully-Grenay)]

Fauquet

FLAMENT Fernand-Abel-François-Joseph (Né le 08/09/1883 à Heuchin. Sergent au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/10/1914 à Pontavert (la Ville-au-Bois) (Aisne), disparu)[transcription de l’acte à Groffliers le 11/11/1918, son nom figure sur le monument de Groffliers] [(matr. 639, recrutement Saint-Omer. Pas trouvé dans le registre à ce numéro)]

Flament H.

FONTAINE Joachim (Né le 07/06/1895 à Liévin. Sapeur mineur au 3e génie compagnie 2/4 3e bataillon. Mort pour la France le 12/04/1915 à Pintheville (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Liévin le 31/12/1919, il y a un FONTAINE Joachim inscrit sur le monument aux morts de Bully-les-Mines, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Fournier C.

FOURNIER Louis-Charles-Auguste (Né le 24/05/1889 à Ardres. 1er canonnier servant au 109e régiment d’artillerie lourde 2e batterie. Mort pour la France le 16/04/1917 à Pontavert (bois Clauzade) (Aisne), tué à l’ennemi par éclat d’obus) [instituteur ; fils de Louis-Alfred et de Léonie-Félicité-Marie Lachèvre ; époux d’Elise-Aline Delomel ; transcription à Lens le 14/04/1920 ; son nom figure dans la liste des morts de Lens, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1905] [(matr. 1188, recrutement Saint-Omer. Fils de Louis-Alfred et de Léonie-Félicité-Marie Houlièvre ?; instituteur primaire ; incorporé au 12e régiment d’artillerie le 05/10/1910, nommé 1er canonnier conducteur le 27/09/1911 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; passé au 109e RAL le 01/11/1915 ; médaillé militaire (JO du 19/02/1920 : « téléphoniste ayant donné à tous l’exemple d’un consciencieux dévouement et d’un brave courage, mortellement frappé en exécutant son service sous un tir ennemi » ; domicilié à Calais (rue de Condé), puis à Lesn (rue du Petit Chemin de Loos, école Berthelot)

Fournier P.

GALLET [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Garin

GAUDIN [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Gayet
Germain
Gernez G.

GERNEZ Louis-Georges-Eugène (Né le 23/09/1893 à Caumont. Sous-lieutenant au 401e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 02/05/1917 à Vendrese (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Noyelles-Godault le 09/11/1921, son nom figure sur le monument de Noyelles-Godault, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

GOSSART Aimé (Né le 14/08/1886 à Duisans. Sous-lieutenant au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à la ferme Navarin Souain (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Preures le 06/02/1916 ; fils d’Aimé-François-Joseph Gossart et Céline-Victoire Quéant ; son figure sur le monument de Preures, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902] [(matr. 1158, recrutement Arras. Fils d’Aimé-François-Joseph et de Céline-Victoire Quéant ; engagé volontaire pour trois ans le 27/09/1905 à la mairie d’Arras pour le 33e RI ; nommé caporal le 18/09/1906 ; nommé sergent de réserve le 20/02/1907 ; obtient le brevet de vélocipédiste le 31/08/1908 ; a obtenu le certificat d’aptitude de chef de section en 1908 ; nommé adjudant le 28/10/1909 ; rappelé à l’activité le 03/08/1914 ; promu sous-lieutenant de territorial à titre temporaire par décret du 14/11/1914 ; domicilié à Calais, puis à Saint-Michel-sous-Bois)]

Granier

GREMAIN Alfred-Charles-Arthur-Henri (Né le 12/07/1893 à Calais. Caporal au 43e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/01/1915 à la ferme Beauséjour (Marne), disparu)[transcription de l’acte à Calais le 02/06/1921, son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

GRESSIER Jean-Hippolyte-Dominique (Né le 13/08/1899 à Berck. Canonnier de 2e classe au 85e régiment d’artillerie lourde. Mort pour la France le 15/11/1918 à Bussy-le-Château (Marne), ambulance 12/13, hôpital d’évacuation, maladie (grippe)) [transcription de l’acte à Berck le 27/08/1919, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1915]

GRISLAIN Ernest-Désiré-Joseph (Né le 27/09/1881 à Noyelle-Vion. Sergent au 107e régiment d’infanterie 1ère compagnie. Mort pour la France le 19/09/1914 à Châlons-sur-Marne (Marne), hôpital militaire, blessures ; inhumé à Mont-Bernanchon)  [transcription de l’acte à Wanquetin le 01/01/1921 ; Fils de Ludovic et de Zulma Dupuichs ; marié à Marie-Célinie Dupuis ; son nom figure sur les monuments de Noyelles-Vion et de Wanquetin, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1897]

GRUMEZ Camille-Jude-Valentin (Né le 14/02/1897 à Aubin-Saint-Vaast. Sous-lieutenant au 162e régiment d’infanterie 7e compagnie. Mort pour la France le 10/06/1918 à Catenoy (Oise), ambulance 18/16, blessures) [transcription de l’acte à Aubin-Saint-Vaast le 07/11/1919, son nom figure sur le monument aux morts d’Aubin-Saint-Vaast, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

GUILLEMANT Alfred (Né le 22/06/1890 à Lillers. Sergent au 8e régiment d’infanterie 3e compagnie. Mort pour la France le 21/07/1918 à La Croix (Ourcq) (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription à Lillers le 28/06/1921 ; son nom figure sur le monument de Lillers, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1906]

GUILLEMETTE Marcel-Charles-Victor (Né le 21/11/1893 à Bapaume. Sous-lieutenant au 108e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 28/04/1917 à Tahure (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Croisilles le 20/12/1919, son nom figure sur le monument aux morts de Croisilles, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Guilly
Hache

HAYAMMES Jules-Jean-Joseph (Né le 31/03/1889 à Fleurbaix. Sous-lieutenant au 127e régiment d’infanterie 5e compagnie. Mort pour la France le 16/10/1914 à Berry-au-Bac (14/10/1914 d’après Mémoire des Hommes), cote 108, tué à l’ennemi) [transcription à Fleurbaix le 10/05/1920 ; son nom figure sur le monument de Fleurbaix, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1906] [(matr. 3461, recrutement Béthune. Fils de Désiré-Constant et d’Octavie-Julia Deconinck ; instituteur adjoint ; soldat de 1ère classe le 21/04/1911 ; caporal le 24/09/1911 ; élève officier de réserve le 01/10/1911 ; promu sous-lieutenant de réserve au 33e RI le 26/03/1912 ; rappelé à l’activité par mobilisation générale, affecté à la 5e compagnie du 127e RI ; tué le 14/10/1914 à Berry-au-Bac, butte de la côte 108 ; domicilié à Liévin (140 cité Victoire, chez Houzet))]

HENISSART Lucien-Louis-Eugène (Né le 02/09/1896 à Isques. Victime civile. Mort le 01/12/1915 à Liévin, tué par un obus français, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913)

HENNERE Abel-Georges-Denys (Né le 09/10/1883 à Rollancourt. Sergent au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 02/03/1916 à Douaumont (Meuse), disparu) [transcription de l’acte à Palluel le 01/04/1921 ; son nom figure sur les monuments de Palluel et de Rollancourt, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1899] [(matr. 479, recrutement Arras. Pas de registre disponible)]

Bracquart
Cornet

DANIEL Raymond-Claude (Né le 10/02/1894 à Commentry (Allier). Sergent au 166e régiment d’infanterie 2e compagnie 1er bataillon. Mort pour la France le 05/01/1917 à Bouchoir (Somme) sous-secteur de Bouvines, blessures) [transcription de l’acte à Montluçon le 12/03/1917, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

DEPLANQUE Henri-Octave (Né le 26/10/1883 à Auchy-les-Hesdin. Sergent au 4ee régiment de zouaves de marche. Mort pour la France le 04/10/1914 à La Creute (Craonne) (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Auchy-les-Hesdin le 24/04/1915 ; son nom figure sur le monument d’Auchy-les-Hesdin, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1899] [(matr. 442, recrutement Béthune. Pas de registre disponible)]

Fauquembergue [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1894]

Mahaut E.

QUARRE Augustin-Aimé-Henri (Né le 11/03/1882 à Oisy-le-Verger. Caporal au 30e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/06/1918 à Bligny (Marne), disparu (présumé prisonnier) [transcription de l’acte à Tilloy-les-Hermaville le 16/12/1920 ; fils de Achille-Auguste et Adélaïde DUROYON ; son nom figure sur le monument de Tilloy-les-Hermaville, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1898] [(matr. 1451, recrutement Arras. Fils d’Achille-Auguste et d’Adélaïde Duroyon ; engagé volontaire pour trois ans pour le 33e RI ; passé au 145e RI le 06/03/1909 ; rappelé à l’activité le 11/08/1914 ; nommé caporal le 15/10/1914 ; passé au 110e RI le 03/02/1915, au 73e RI le 04/03/1915, au 162e RI le 19/07/1915 ; évacué blessé le 14/03/1916 (hôpital temporaire 68), rentré au dépôt le 07/04/1916 ; passé au 30e RI le 14/05/1916 ; évacué blessé le 23/10/1917 (ambulance 16/14 SP 122 pour plaie à la main droite ; domicilié à Tilloy-les-Hermaville)]

Warot

HENRY Fernand-Louis-Emile (Né le 06/06/1884 à Quilen. Sous-lieutenant au 15e régiment d’infanterie 3e compagnie. Mort pour la France le 22/11/1916 à la Fille Morte commune de Boureuilles (Meuse), tué à l’ennemi) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902] [(matr. 3441, recrutement Saint-Omer. Fils de Louis-Urbain et de Sidonie Fournier ; incorporé au 8e RI le 08/10/1905 ; caporal le 21/09/1906 ; sergent de réserve le 21/03/1907 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation ; passé au 165e RI le 29/09/1914 ; promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire par décret du 24/11/1914 et affecté au 15e RI ; nommé sous-lieutenant de réserve à titre définitif le 24/07/1916 ; cité à l’ordre de la division : « officier de haute conscience, courageux et dévoué, le 22/11/1916, blessé légèrement pendant son quart à la tranchée, a refusé de se laisser évacuer. Le lendemain, de quart, la nuit, s’est porté pour se rendre compte à un point de la tranchée violemment bombardé avec des grenades et a été blessé mortellement » ; domicilié à Sallaumines, Lens (22 rue Gambetta) et Carvin (rue de Libercourt))]

HERAULT [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

HERMANT Edouard [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

HERMANT Marcel [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

HERNIEZ Charles-Pierre-Henri-Joseph (Né le 19/11/1897 à La Buissière. Aspirant au 144e régiment d’infanterie 3e compagnie, médaille militaire, croix de guerre. Mort pour la France le 29/03/1918 à Creil (Oise), hôpital complémentaire 41, blessures par balle au côté) [domicilié en dernier lieu à Bruay, son figure sur le monument de Bruay, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

HERUY Frédéric-Joseph-Louis (Né le 18/03/1874 à Sangatte. Soldat de 2ème classe au 3e régiment d’infanterie territoriale. Mort pour la France le 17/07/1916 à Verton) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1891]

Heumez (ou Heumetz) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1896]

HOCQUEMILLER René-Julien (Né le 21/02/1895 à Rumilly. Sergent au 327e régiment d’infanterie 23e compagnie. Mort pour la France le 18/03/1918 à la Ville-au-Bois (Aisne) Boyau Besnard, tué à l’ennemi par éclat d’obus) [transcription de l’acte à Berck le 01/07/1918, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Holbe

HOUDAYER Robert-Jean-Raymond (Né le 28/04/1896 à Asnières (Seine). Aspirant au 69e régiment d’infanterie 11e compagnie. Mort pour la France le 30/07/1916 à Maurepas (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Paris (17e) le 03/01/1917 ?, est-ce lui dont le nom figure sur le monument d’Aire-sur-la-Lys, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Jennequin

JOSSIEN Désiré-Albert-Joseph (Né le 20/06/1881 à Auchel. Sergent au 8ee régiment d’infanterie 9e compagnie. Mort pour la France le 11/03/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Calais le 06/03/1916, son nom figure sur la liste des morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1899]

Labbe

LACHAMBRE Norbert-Gustave-Jean-Baptiste (Né le 24/08/1897 à Dompierre-sur-Authie (Somme). Caporal au 87e régiment d’infanterie 2e compagnie de mitrailleuses. Mort pour la France le 08/08/1918 à Biaches (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Dompierre-sur-Authie le 18/06/1919, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1915]

Lannoy

LARDÉ [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1894]

LATOUR Maurice-Fernand-Ernest-Ambroise (Né le 24/02/1892 à Ardres. Sergent au 120e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 22/11/1914 au bois de la Gruerie (Marne), tué à l’ennemi) [instituteur. Fils, petit-fils et frère d’instituteurs, il avait débuté en qualité d’adjoint à l’école publique d’Ardres. Normalien. Sources: l’Indépendant du Pas-de-Calais, 24/01/1915; son nom figure sur le monument aux morts d’Ardres, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

Laurent
Lavedrine

LAVISSE Marc (Marc-Auguste. Né le 25/04/1883 à Montcavrel. Adjudant chef au 360e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30/03/1918 à Rollot (Aisne), disparu présumé prisonnier) [transcription de l’acte à Aix-en-Issart le 01/04/1921, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1900] [(matr. 1883, recrutement Saint-Omer. Fils d’Augustin et de Flavie Desmarest ; incorporé au 147e RI le 14/11/1904 ; cité à l’ordre de la brigade le 21/04/1918 : «  au combat du 30 mars est tombé glorieusement à la tête de sa section qu’il maintenait sur la position dont il devait assurer la défense, a montré au cours du combat un courage et une adresse qui ont fait l’admiration de tous » ; cité à l’ordre du 360e RI le 11/05/1917 : « très bon sous-officier. A donné au cours de la campagne de nombreuses preuves d’énergie et de sang-froid. A été blessé deux fois » ; cité à l’ordre de la brigade le 22/07/1917 : « après la disparition de tous les sous-officier de la section a puissamment secondé son chef de section pendant la période particulièrement pénible du 5 au 10 juillet 1917 et l’alerte du 8 » ; croix de guerre avec deux étoiles de bronze ; caporal le 24/09/1905 ; nommé sergent le 24/03/1906 ; passé au 159e RI le 09/11/1916 ; nommé adjudant le 21/10/1916 ; passé au 360e RI le 14/12/1916 ; nommé adjudant chef le 16/03/1918 ; domicilié à Audruicq (école communal), puis à Guînes)]

LEBOEUF Emile [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1907] (instituteur adjoint à l’école communale de Saint-Pol-sur-Ternoise. Il est tombé à Berry-au-Bac, la tête traversée par une balle, alors que dans un poste d’écoute il surveillait les mouvements de l’ennemi. Sources : le Petit Béthunois, 19/12/1915)

Leborgne

LECOUSTRE Louis-Norbert-Isidore (Né le 08/02/1889 à Balinghem. Sous-lieutenant au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 12/09/1916 au bois d’Anderlu (Somme), tué à l’ennemi) [transcription à Balinghem le 16/01/1917, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1904] [(matr. 1145, recrutement Saint-Omer. Fils de Jules et de Coralie Everlet ; incorporé au 8e RI à compter du 05/10/1910 ; caporal le 11/02/1911, sergent le 24/09/1911 ?, sergent-fourrier le 21/01/1912, sergent le 16/07/1912 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; nommé sous-lieutenant de réserve à titre temporaire le 25/05/1915 ; passé au 412e RI le 04/02/1916, réintégré au 8e RI le 16/06/1916 ; cité à l’ordre du régiment le 25/09/1916 : « officier brave et énergique, a fait preuve des plus belles qualités de courage et d’allant le 12 septembre 1916 en se portant à la tête de sa section à l’assaut de la tranchée allemande, auprès de laquelle il est tombé mortellement blessé » ; croix de guerre avec étoile de bronze ; domicilié à Calais (47 rue Denis Papin), puis à Peuplingues)]

LECOUTRE Joachim (Né le 21/01/1887 à Hucqueliers. Soldat de 1ère classe au 362 régiment d’infanterie. Mort pour la France le 22/02/1916 à Hautmont devant Samogneux (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Saint-Etienne-au-Mont le 25/05/1918, apparemment son nom figure sur les monuments aux morts de Dannes et de Saint-Etienne-au-Mont, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1902] [(matr. 1519, recrutement Saint-Omer. Fils d’Antoine-Joseph-Alexandre et d’Adélaïde-Geneviève Daragon ; instituteur public ; incoporé au 147e RI le 06/10/1908 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; disparu)]

LECUYER [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

LEGRAND Alfred (Né le 29/03/1896 à Auchel. Caporal au 112e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30/03/1917 devant Louvemont au bois d’Haudromont (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Auchel le 18/08/1917, son nom figure sur le monument aux morts d’Auchel, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]
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Legrand G.
Legrand H.

LEROUX Eugène-Adolphe (Né le 05/11/1887 à Arras. Sergent au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 14/09/1914 à Saint-Léonard (Marne), disparu) [transcription à Manin le 01/05/1921, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903] [(matr. 49, recrutement Saint-Quentin)]

LESAGE [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1907]

Lefebvre A.
Lefebvre G.
Lefelle
Lefrancq
Lemaire

LENGLET Henri-Octave-François-Joseph (Né le 07/03/1895 à Norrent-Fontes. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 15/12/1916 à Norrent-Fontes, maladie) [pas vu sur Mémoire des Hommes, son nom figure sur le monument aux morts de Norrent-Fontes, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Lequien

LEROY François-Jean-Philippe (Né le 30/03/1888 à Canettemont. Caporal au 145e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 03/10/1914 à Maricourt et Cauroy (Somme), tué à l’ennemi) [transcription à Mirecourt (Vosges) le 18/12/1916] [(matr. 151, recrutement Neufchâteau)]

Lesieux
Lesur

LHERBIER [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

LOEUIL [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

Loir
Louchart

LOUCHEZ-NOIRET Avit-François-Georges (Né le 17/06/1884 à Contes. Sergent au 8e régiment d’infanterie 1ère compagnie. Mort pour la France le 12/09/1916 au bois d’Anderlu à Leforest près de Combles (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte le 08/01/1917 à Calais, son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1900] [(matr. 3266, recrutement Saint-Omer. Fils de Louis et de Marcelline Vergeot ; incorporé au 8e RI le 08/10/1905 ; nommé caporal le 21/09/1906, sergent de réserve le 21/03/1907 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; domicilié à Calais (rue de l’Espérance))]

LOYER Jules-Ernest-Joseph (Né le 27/02/1898 à Berguette. Sergent au 327e régiment d’infanterie 23e compagnie. Mort pour la France le 02/06/1918 à Nouvron Vingré côte 142 (Aisne), tué à l’ennemi par balle) [transcription de l’acte à Isbergues le 05/03/1919, son nom figure sur les monuments aux morts d’Isbergues et de Berguette, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

Macrel
Mahaut H.

Mailly [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1896]

Mallet

MARLIER Célestin-Victor (Né le 26/06/1884 à Aire-sur-la-Lys. Soldat de 2ème classe au 73e régiment d’infanterie 30e compagnie. Mort pour la France le 31/05/1917 à Périgueux (Dordogne), hôpital 14, maladie (est-ce lui dont le nom figure sur le monument de Rely)) [(matr. 1817, recrutement Saint-Omer. Fils de Célestin-Louis et d’Elisa Lefebvre ; incorporé au 150e RI le 08/10/1905, réformé n°2 le 18/10/1905 par la commission spéciale de Saint-Mihiel pour paralysie des extenseurs du pied gauche avec atrophie du pied ; réformé n°2 par la commission de réforme de Norrent-Fontes le 27/01/1915 ; classé au service armé par la commission de réforme de Chocques du 04/04/1917 ; dirigé sur l’hôpital de Périgueux le 27/05/1917)]

MARMIN Charles-Paul-Louis (Né le 15/05/1881 à Baincthun. Sergent au 208e régiment d’infanterie affecté au 273e RI. Mort pour la France le 15/09/1914 à Saint-Léonard (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Boulogne-sur-Mer le 08/08/1916, son nom figure sur le monument aux morts de Boulogne-sur-Mer, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1898]

MELLIER Maurice-Olivier-Clément-Joseph (Né le 08/07/1896 à Hazebrouck (Nord). Soldat de 2ème classe au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 31/01/1918 à Cholet (Meurthe-et-Moselle), hôpital mixte, maladie) [transcription de l’acte à ?, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

MENAGE Georges (Né le 13/05/1892 à Calais. Sergent au 120e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 22/08/1914 à Bellefontaine (Belgique), disparu) [transcription de l’acte à Calais le 03/06/1921, son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

MERLIN-ROGEZ Emile-Louis (Né le 22/08/1885 à Calais. Sergent au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/10/1915 à la ferme Navarin commune de Souain (Marne), tué à l’ennemi) [son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1901] [(matr. 2158, recrutement Saint-Omer. Fils d’Emile-Henri et de Clémence-Marie-Eugénie Gillion ; incorporé au 8e RI comme engagé volontaire pour 3 ans le 25/09/1905 à la mairie de Saint-Omer, réformé temporairement le 08/11/1905 pour fistule dentaire ; nommé caporal le 08/02/1907, sergent de réserve le 05/09/1907 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale)]

Meurin
Midy
Monchiet
Morel
Moriaux
Mouret
Mourigaud
Muchembled

NAESSEN Paul-Auguste (Né le 25/06/1898 à Coudekerque-Branche. Soldat de 1ère classe au 327e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 07/06/1918 à Nouvron-Vingré (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Paris (3e) le 12/11/1918, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1915]

NEUMANN André (Né le 30/08/1885 à Paris (18e). Adjudant au 162e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/11/1914 à Zuydschoote (Belgique), tué à l’ennemi (ou disparu)) [transcription de l’acte à Ruitz le 24/03/1921, est-ce lui dont le nom figure sur les monuments d’Ourton, de Rebreuve-Ranchicourt et de Ruitz ?] [jugement du 23/03/1921 du tribunal civil de première instance de Béthune ; instituteur ; marié à Marguerite-Adélaïde-Marie-Joseph Dion, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1901] [(matr. 3875, recrutement Béthune. Pas de vue disponible)]

Noel A.
Noel G.
Noiret
Pannier

PAPINEAU Georges (Né le 02/03/1898 à Reims (Marne). Aspirant au 73e régiment d’infanterie rattaché au 33e RI. Mort pour la France le 12/06/1918 au plateau de Laversine (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Boulogne-sur-Mer le 19/04/1922, son nom figure sur le monument aux morts de Boulogne-sur-Mer, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1914]

Parent

PAU Prosper-Victor-Emile (Né le 02/10/1895 à Angres. Soldat de 2ème classe au 9e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 21/06/1915 à la tranchée de Calonne (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Angres le 10/12/1919, son nom figure sur le monument aux morts d’Angres, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

PECQUEUR Gaston-Emile-Joseph (Né le à 23/02/1892 à Bruay. Sous-lieutenant au 1er régiment d’infanterie 6e compagnie venu du 84e RI, croix de guerre. Mort pour la France le 16/04/1917 à Craonne (Aisne), tué à l’ennemi par éclat d’obus) [transcription de l’acte à Bruay le 22/10/1917, son nom figure sur le monument aux morts de Bruay, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

PETIT Léon-Ernest (Né le 11/12/1886 à Saint-Omer. Sergent au 8e régiment d’infanterie 11e compagnie. Mort pour la France le 11/04/1915 aux Eparges (Meuse), disparu) [transcription à Saint-Omer le 07/04/1920, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903] [(matr. 1455, recrutement Saint-Omer. Fils d’Eugène-Gustave et de Célina-Marie Chabert ; profession de soldat ; incorporé au 8e RI comme engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Saint-Omer le 29/08/1906 ; nommé caporal de réserve le 30/07/1907, sergent de réserve le 06/09/1908 ; rappelé à l’activité le 02/08/1914 ; passé au 110e RI le 04/02/1915, au 8e RI le 16/03 ; disparu le 10/04/1915 aux Eparges, décédé en Allemagne avant le 08/05/1916 ; secours de 200 francs accordé à son épouse le 13/05/1916 ; domicilié à Saint-Omer (46 rue de la Poissonnerie))]

Peugnet

PHILIPPE Charles-Alexandre (Né le 29/01/1893 à Paris (3e) . Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30/08/1914 à Sains-Richaumont (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Aire-sur-la-Lys le 19/06/1922, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

Pilon
Pinart

PINTIAUX Arthur-Pierre-Joseph (Né le 09/06/1873 à Agny. Soldat de 2ème classe au 201e régiment d’infanterie territoriale 6e compagnie. Mort pour la France le 06/10/1915 à Thuisy (Marne), tué à l’ennemi) [il y a un Pintiaux Arthur sur le monument d’Acheville, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1889]

PIQUET Auguste (Né le 06/04/1892 à Campigneulles-les-Petites. Sous-lieutenant au 269e  régiment d’infanterie 14e compagnie. Mort pour la France le 05/05/1917 à Villers Marmery (Marne), ambulance 9/10, blessures) [transcription de l’acte à Capelle-en-Artois (Capelle-les-Hesdin) le 17/10/1917, son nom figure sur le monument de Capelle-les-Hesdin]

Piquet C.
Piquet E.

PLATEAU Albert (Né le 30/11/1894 à Ecourt-Saint-Quentin. Caporal au 128e régiment d’infanterie 5e compagnie. Mort pour la France le 18/07/1915 aux combats de Sonvaux (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Avion le 19/08/1920, son nom figure sur le monument aux morts d’Avion, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

PODEVIN Clément-Joseph (Né le 27/07/1874 à Havrincourt. Sergent major au 5e régiment d’infanterie territoriale. Mort pour la France le 22/11/1925 à Havrincourt, tué à l’ennemi) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1890]

POIGNANT Adolphe-Léon-Alexandre-Benoît (Né le 21/03/1889 à Hesdin. Sergent au 201e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 20/02/1917 à Maisons de Champagne (Marne), tué à l’ennemi par éclat d’obus) [transcription à Hesdin le 31/07/1917, son nom figure sur le monument aux morts d’Hesdin] [(matr. 3276, recrutement Saint-Omer. Fils d’Alexandre et d’Elise Larivière, incorporé au 73e RI le 03/10/1910 ; caporal le 28/02/1911, sergent le 25/09/1911 ; rappelé à l’activité par le décret de moblisation générale ; passé au 201e RI le 14/04/1916 ; domicilié à Boulogne-sur-Mer (33 rue Cazin))]

Poignant L.

POIGNANT Marcel-Alexandre-Achille (Né le 08/03/1896 à Beaumerie-Saint-Martin. Aspirant au 162e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 04/05/1916 au Mort-Homme (Meuse), disparu) [transcription de l’acte à ?, son nom figure sur le monument aux morts de Beaumerie-Saint-Martin]

POURICHE Charles-Auguste (Né le 17/07/1892 à Lillers . Sergent au 73e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/02/1916 à Fleury devant Douaumont (Meuse), blessures) [transcription de l’acte à Lillers le 11/07/1916, son nom figure sur le monument aux morts de Lillers, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

POTIER Paul-Joseph (Né le 22/01/1891 à Drocourt. Sergent au 127e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 08/08/1917 à la ferme des cuirassiers au sud de Bischoote (Belgique), tué à l’ennemi par éclat d’obus) [transcription de l’acte à Rouvroy le 11/02/1919, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

POURCHEZ Henri-Elysée-Joseph (Né le 05/11/1896 à Arras. Soldat de 1ère classe au 201e régiment d’infanterie 19e compagnie. Mort pour la France le 28/05/1918 à Crouy (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Arras le 19/11/1921, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1912]

Presse
Prevost
Pronier
Pruvot
Quehen
Richir
Riddez
Rigobert

ROCOURT Benjamin-Aimé-Joseph (Né le 22/02/1884 à Hardinghem. Capitaine au 48e bataillon de chasseurs à pied 8e compagnie. Mort pour la France le 01/03/1918 à Ailles (Somme), tué à l’ennemi par éclat d‘obus ; inhumé au cimetière militaire d’Oeuilly (tombe 504)) [transcription de l’acte à Boulogne-sur-Mer le 28/05/1918, son nom figure sur le monument aux morts de Boulogne-sur-Mer, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1900] [(matr. 2515, recrutement Saint-Omer. Fils d’Elie-Philogone et de Marie-Sylvie-Adina Lecointe ; marié à Anna-Noémie Froment, père de  Gabriel né le 25/03/1911 et Michel né le 01/04/1915 ainsi qu'une fille Benjamine-Thérèse née posthume le 04/06/1918 ; engagé volontaire pour trois ans le 10/11/1904 à la mairie de Saint-Omer au titre du 22e bataillon de chasseurs à pied ; nommé caporal le 16/05/1905, sergent le 06/02/1906, sous-lieutenant de réserve le 20/12/1909, affecté au 8e BCP, promu lieutenant le 20/12/1913, lieutenant officiers de détail le 02/08/1914, capitaine à titre temporaire le 25/11/1916 ; un secours de 400 francs a été accordé à sa veuve)] (sources complémentaires : merci à Philippe Rocourt pour certains compléments d'information)

ROTY Robert-Achille-Louis (Né le 03/09/1897 à Habarcq. Soldat de 2ème classe au régiment d’infanterie. Mort pour la France le, tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1914]

ROUSÉ Joseph-Maurice-Xavier (Né le 01/01/1892 à Foufflin-Ricametz. Sergent au 8e régiment d’infanterie 11e compagnie. Mort pour la France le 11/03/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), à 8h, tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Foufflin-Ricametz le 17/10/1915, son nom figure sur le monument aux morts de Foufflin-Ricametz] [fils de Maurice-Ernest-Joseph et de Marie-Fidéline-Joseph Dupond, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

Saint-Aubin
Sauvage
Scache

SENECAT Alphonse-Frumence-Lucien (Né le 18/01/1888 à Boulogne-sur-Mer. Lieutenant au 243e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/06/1915 à l’est de Colincamps (Pas-de-Calais), tué à l’ennemi) [transcription à Maizières le 24/06/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Maizières, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1904] [(matr. 1498, recrutement Saint-Omer. Fils d’Antoine-Frumence-Alphonse et de Marie-Georgine-Irma Gourlin ; incorporé au 91e RI à Verdun le 07/10/1919 ; nommé caporal le 10/04/1910, sergent le 25/09/1910, élève officier de réserve le 01/10/1910, sous-lieutenant de réserve le 25/03/1911, affecté au 43e RI ; rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale, promu lieutenant le 31/03/1915 ; blessé à Taissy le 10/03/1915 ; citation : « blessé une première fois, revenu au front dès guérison, cité à l’ordre du régiment pour sa belle conduite au feu en plusieurs circonstances. A été tué à la tête de sa section qu’il entrainait à l’assaut d’une tranchée fortement oragnisée », cité à l’ordre du régiment le 06/10/1914 pour sa belle conduite au feu pendant 24 heures dans les tranchées à 300 m. de celles occupées par l’ennemi dans les Cavaliers de Courcy pendant la journée du 3 octobre et la nuit du 3 au 4 octobre ; domicilié à Boulogne (45 boulevard Clocheville) et Maizières)]

Senecat H.
Six
Sueur
Tellier
Ternois
Thaubois

THOREZ Moïse (mort le 2/5/1915 à Baizée) (Moïse-Henri-François. Né le 10/04/1892 à Plouvain. Sergent au 18e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 02/05/1915 à Bonzée (Meuse), à 7 h, tué à l’ennemi par éclat d’obus à la tête) [fils d’Henri Thorez et de Sidonie Bédu ; célibataire] [transcription de l’acte à Plouvain le 12/04/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Plouvain, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

Thullier
Tillier

TISON François-Jules-Joseph (Né le 20/01/1886 à Pénin. Sergent au 33e régiment d’infanterie 7e compagnie. Mort pour la France le 18/04/1917 à Craonne (Aisne), tué à l’ennemi) [domicilié à Maroeuil, son nom figure sur le monument aux morts de Maroeuil, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1901] [matr. 1304, recrutement Béthune. Pas de vue disponible)]

TOURSEL Anatole-Louis-Joseph (Né le 19/03/1893 à Marles-les-Mines. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30/08/1918 à Sains-Richaumont (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Marles-les-Mines le 09/02/1922, son nom figure sur le monument aux morts de Marles-les-Mines, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Vaillant [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1893]

Van den Herreweghe
Vangrevelynvhe

VASSEUR Jacques-Jules-Joseph (Né le 26/05/1884 à Enquin. Sergent au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à Souain ferme Navarin (Marne), tué à l’ennemi par éclat d’obus au côté gauche) [transcription de l’acte à Boulogne-sur-Mer le 10/02/1916, son nom figure sur le monument aux morts de Boulogne-sur-Mer, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1900] (matr. 2157, recrutement Saint-Omer. Fils de Jules-Joseph et d’Alix-Appoline-Marie Dumetz ; engagé volontaire pour 3 ans le 12/11/1904 à la mairie de Saint-Omer, incorporé au 8e RI ; soldat de 1ère classe le 16/05/1905 ; a obtenu le certificat d’aptitude au grade de sous-officier de réserve ; caporal de réserve le 25/09/1905, sergent de réserve le 25/03/1906 ; rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale ; domicilié à Aire-sur-la-Lys (rue du Doyen), Boulogne-sur-Mer (Grande Rue, chez Fontaine))]

VASSEUR Jules-Martial-Edouard (Né le 01/07/1889 à Hénin-Liétard. Caporal au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 28/08/1914 au gué d’Hossus (Ardennes), disparu) [transcription à Outreau le 21/02/1921] ((matr. 2725, recrutement Saint-Omer. Fils de Jules-François et d’Esther-Julia-Marie Caron ; incorporé au 8e RI le 04/10/1910 ; nommé caporal le 11/02/1911 ; rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale ; disparu le 29/08/1914 ; domicilié à Auchy-les-la-Bassée (rue Sadi Carnot))]

VASSEUR Maurice-Marcel-Louis (Né le 28/02/1896 à Hénin-Liétard. Sous-lieutenant au 365e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16/10/1918 à la ferme d’Etrepoix (Aisne), disparu) [transcription de l’acte à Outreau le 10/05/1921]

Vasseur B.

VASSEUR Marcel-Raoul (Né le 06/09/1896 à Annezin. Soldat téléphoniste au 43e régiment d’infanterie CHR. Mort pour la France le 14/06/1918 à Agnon, hôpital complémentaire 47, blessures) [transcription de l’acte à Enquin-les-Mines le 19/08/1918, son nom figure sur le monument aux morts d’Enquin-les-Mines]

VAST Henri-Victor-Auguste (Né le 02/04/1892 à Maisoncelle (2 avril 1892 sur Mémoire des Hommes). Sous-lieutenant au 8e zouaves. Mort pour la France le 09/07/1916 à Barleux (Somme), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Auchy-les-Hesdin le 10/10/1916, son nom figure sur le monument aux morts d’Auchy-les-Hesdin, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1908]

Verdure
Veraeghe

WALLOIS Albert-Charles-Frumence (Né le 20/11/1897 à Aix-en-Ergny. Soldat de 1ère classe au 81e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 24/07/1919 à Aix-en-Ergny (Pas-de-Calais), maladie (tuberculose pulmonaire)) [transcription de l’acte à Aix-en-Ergny, son nom figure sur le monument aux morts d’Aix-en-Ergny, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1914]

Wident

DEHON Eugène-Félix-Adolphe (Né le 07/11/1880 à Metz-en-Couture. Soldat de 2ème classe au 128e régiment d’infanterie 10e compagnie. Mort pour la France le 31/10/1914 à Sainte-Ménehould (Marne), ambulance 2, blessures) [la fiche Mémoire des Hommes indique la naissance à Metz (en Moselle). Transcription de l’acte à Pantin (Seine) le 23/06/1915, son nom figure sur le monument aux morts de Metz-en-Couture, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1897]

Dumanoir
Fontaine

VAST Gustave [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1906]

Vast H.

HUGOT Marcel-David (Né le 24/12/1892 à Lillers. Caporal au 366e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 04/01/1919 à Dôle (Jura), hôpital complémentaire 19, maladie) [transcription de l’acte à ?, son nom figure sur le monument aux morts de Lillers, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

LELEU Paul-Jean-Baptiste (Né le 17/02/1893 à Lorgies. Caporal au 1er régiment d’infanterie. Mort pour la France le 15/09/1914 à Reims (Marne), disparu) [transcription de l’acte à Lorgies le 05/07/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Lorgies, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1909]

TOUPET Albert-Cyrille (Né le 19/02/1883 à Metz-en-Couture. Sergent au 39e régiment d’infanterie 11e compagnie (ou 9e compagnie). Mort pour la France le 16/02/1915 au bois du Cauroy les Hermonville (Marne), ferme du Luxembourg, tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Amiens (Somme) le 30/07/1915, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1898] [(matr. 1170, recrutement Arras. Fils de Cyrille-Nicolas et de Philomène Bossu ; profession de surnuméraire des douanes ; incorporé au 145e RI le 15/11/1904 ; nommé caporal le 25/05/1905, sergent le 19/01/1906 ; classé non disponible (douanes de Valenciennes), nommé commis à Rouen le 28/04/1910 au 12/07/1910 ; remis dans le droit commun et affecté pour la durée de la guerre au 39e RI ; rappelé à l’activité le 05/10/1914)]

Leroy M.
Leroy O.
Lepinoy
Levent
Lhomme
Limousin
Loyer
Machu
Maguerre
Mailly
Mehay
Mercier
Pantigny
Parmentier
Warembourg M.
Sarlandie M.
Sarlandie G.
Simon
Soret
Thellier
Thuillier
Tiedrez
Vandamberg
Villers
Wattel
Bourbouse
Caron
Desfosse
Me Lannoy
Andrieu
Barriere
Baudel
Beaudoin
Me Becart

BECART Léonce-Clément (Né le 16/06/1897 à Haverskerque (Nord). Aspirant au 1er régiment d’artillerie à pied 4e batterie. Mort pour la France le 10/05/1917 au bois de Prosnes (Marne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Saint-Venant le 19/10/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Venant]

Bernard
Billon (ou Billot) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1898]
Melle Botti
Bouquet
Bret
Brichet
Brillon
Brunelle
Brunelot
Budin
Buseyne
Carpentier
Cattiaux
Caudevelle
Cotton
Coustes
Couvreur
Cremetz
Dambrine
Darras
Davroux
Me Debat

Thorez
Debret
Delattre E.
Delattre L.
Deleplancque
Deneville
Demailly
Deprez

DESCAMPS René-Augustin-Jules (Né le 13/09/1894 à Aire-sur-la-Lys. Soldat de 2ème classe au 72e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 29/01/1916 à Saint-Dizier (Haute-Marne), tué à l’ennemi) [son nom figure sur le monument aux morts d’Aire-sur-la-Lys, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

Drouvin
Dubois E.
Dubois M.
Duchillier
Feitve
Gensane
Gokelaere
Jansoone
Goubert
Gouillard
Hezeecque
Hiolet
Jambart
Jankowski
Joye
Kervarrec
Me Kobilsek
Lajus
Lambert
Lebas
Legrand
Lefetz
Lecocq

LEHAIRE-BENOIT Alphonse-Louis (Né le 30/04/1875 à Saint-Pierre-les-Calais. Caporal au 7e régiment d’infanterie territoriale. Mort pour la France le 29/04/1916 à Dugny (Meuse), ambulance 5 du 3e CA, blessures) [son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1890]

Andouche
Delcourte
Harle
Patigny
Verlaine
Deneuville
Descamps
Calis

DUPONT Gaston (Né le 10/10/1897 à Liévin. Soldat de 2ème classe à la 1ère section d’infirmiers militaires ambulance 3/51. Mort pour la France le 28/03/1917 à Beaurieux (Aisne), ambulance 9/3, blessures) [transcription de l’acte à Haillicourt le 22/06/1922, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1914]

DURIEZ Maurice-Léon (Né le 23/08/1881 à Saint-Pierre-les-Calais. Lieutenant au 73e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 12/06/1918 à Saint-Bandry Laversine (Aisne), porté disparu (présumé prisonnier)) [transcription de l’acte à Blessy le 04/08/1921, son nom figure sur le monument aux morts de Blessy]

BILLOT François-Emmanuel-Joseph (Né le 26/03/1883 à Blangy-sur-ternoise. Sergent au 29e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 01/01/1915 à Commercy (Meuse), hôpital mixte, blessures) [matr. 140, recrutement ?

CLEVE Julien-Aristide-Joseph (Né le 08/09/1886 à Buneville. Lieutenant (capitaine, selon le monument aux morts) au 167e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 08/09/1917 à Bezonvaux (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription à Boulogne-sur-Seine (Seine), le 20/02/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Buneville, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903]

FACON Aimé-Eugène ((Façon Aimé) Né le 31/08/1887 à Vieille-Chapelle. Caporal au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/02/1916 à Douaumont (Meuse), disparu) [transcription à Calais le 23/07/1919, son nom figure sur le monument aux morts de Calais, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903] [(matr. 177, recrutement ?)]

LANCELOT Charles-Henri-Pierre (Né le 08/08/1887 à Ecuires. Sous-lieutenant au 151e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/09/1915 à Auberive (Marne), tué à l’ennemi) [transcription à Montreuil-sur-Mer le 12/09/1921, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903] [(matr. 119, recrutement Saint-Omer. Fils de Camille et d’Alexandrine Delétoille ; professeur d’école primaire supplémentaire ; a obtenu en 1908 un sursis d’incorporation (article 21) renouvelé en 1909 ; incorporé au 72e RI d’Amiens le 05/10/1910 ; caporal le 06/04/1911 ; nommé sous-lieutenant de réserve au 33e RI le 26/03/1912 ; passé au 151e RI le 25/03/1914 ; rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale ; tué le 27/09/1915 en Champagne ; citation à l’ordre de la division le 15/10/1915 : « a entraîné sa section à l’assaut du 25/09/1915 avec beaucoup de calme et de sang-froid, blessé mortellement devant le réseau de fil de fer de l’ennemi » ; croix de guerre avec étoile d’argent ; domicilié à Bruxelles)]

QUINOT Irénée-Gervais-Norbert (Né le 28/06/1885 à Villers l’Hôpital. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/03/1922 à Villers l’Hôpital (Pas-de-Calais)) [ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1903]

CHEVILLARD Arthur-Laurent (Né le 17/06/1895 à Saint-Omer. Sergent au 67e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 26/09/1915 à Souain (Marne), tranchée de Lubeck, tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Saint-Omer le 26/01/1916, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1911]

COLLADO Ernest-Emile (Né le 06/05/1896 à Arras. Caporal au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 13/10/1916 aux tranchées de Lihons devant Chaulnes (Somme), disparu) [transcription de l’acte à Amiens le 10/08/1920, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1913]

COLLETTE Amaury-Désiré-Albert (Né le 21/12/1886 à Bapaume. Soldat de 2ème classe au 20e escadron du train (parc automobile de Dannemarie-les-Lys). Mort pour la France le 26/11/1918 à Villiers-Saint-Georges (Doubs), hôpital complémentaire 96, maladie) [transcription à Lillers le 03/12/1918, son nom figure sur le monument aux morts de Lillers] [(matr. 163, recrutement Béthune. Fils d’Albert-Louis et de Marie-Zulina Verlynde ; engagé volontaire pour trois ans le 20/09/1905 à la mairie d’Arras pour le 33e RI ; réformé n°2 par la commission spéciale de Béthune du 10/04/1912 pour adénite cervicale et souffle cardiaque, maintenu dans sa situation de réformé le 12/02/1915)]

DAVID Hilarion-Joseph (Né le 08/10/1894 à Beaumetz-les-Cambrai. Sergent au 417e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/04/1916 à Nouvron Vingré (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Beaumetz-les-Cambrai le 18/06/1920, son nom figure sur le monument aux morts de Beaumetz-les-Cambrai, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1910]

LUNE Théophile-Aristide-Ulysse (Né le 16/02/1890 à Attin. Caporal au 43e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 17/09/1914 à la ferme du Choléra Berry-au-Bac (Aisne), disparu) [transcription à Attin le 30/01/1921, son nom figure sur le monument aux morts d’Attin, ancien élève de l’école normale d’instituteurs du Pas-de-Calais, promotion 1905]