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MÉMOIRES DE PIERRES

AUDINGHEN

Monument aux morts

Localisation : Cimetière

Conflits commémorés : 1914-1918, 1939-1945

Date d'inauguration :  1960. Le monument de la Grande Guerre avait été détruit en 1943. Un nouveau monument a été élevé en 1960 financé par les dommages de guerre

Texte de l'épitaphe :

Commune d'Audinghen
morts pour la France


  
 

Monument aux morts d'Audinghen
         Liste des noms inscrits au monument aux morts :
1914 :
DESSURNE Georges
LATTAIGNANT Eugène
DELPLANQUE Téophile
DUCLOY Henry

1915 :
SAUVAGE Pierre
BRUNET Auguste
BRUNET Désiré
GENEAU DE LA HARLIERE Raymond
ROBBE Théotime
DESSURNE Victor
GAGNEUX Alfred
SAUVAGE Auguste

1916 :
POULAIN Louis
ROBBE Simon
CUGNY rené
BRUNET Abel
RINGOT Jacques
BRUNET Emile
BRUNET Pierre
REMY Louis
DELPLANQUE Louis
LAMBIN Achille
CUGNY Edmond
BUTEZ Jules
BEAUGRAND Auguste
CHEVALIER Alfred





Détail du Christ du monument aux morts d'Audinghen
1917 :
POULAIN Antoine
DAUDRUY Antoine
HAMAIN Juste

1918 :
CHEVALIER Hippolyte
LATTAIGNANT Henri
LATTAIGNANT Célestin
PARIS Théodore
DUCLOY Antoine
LEVEL Eugène

1919 :
HAMAIN Paul
HONVAULT Louis
CHARLES Antoine
CHARLES Georges

Victimes civiles et militaires, 1939-1945 :
POPIEUL Lucien
Mme FLAHAUT-TIQUET
Melle POPIEUL Andrée
Mme PECRIAUX-LEGROS
Mme DOS SANTOS-PECRIAUX
DOS SANTOS José
Melle DOS SANTOS Marie-Josèphe
POULAIN Fernand
CARON Albert
Melle DELATTRE Monique




Les autres lieux de mémoire de la commune


Stèle à la mémoire du commandant Ducuing, tué au combat le 26 mai 1940. Inaugurée à la Pentecôte 1952 par le secrétaire d'Etat à la Marine.

    Notes biographiques du commandant Ducuing :
D'après un article du capitiane de vaisseau honoraire Marcel PILLET, paru en juillet 1966 dans Marine.

"    Gabriel DUCUING naît à Paris le 25 décembre 1885.Il est fils d'un petit cousin du Maréchal Foch, intendant militaire, qui prendra une part active à la bataille de la Marne aux côtés du général GALLIENI.
    Se destinant à la marine marchande, il embarque comme pilotin, aussitôt après son baccalauréat, sur le trois-mâts Cérès, puis sur des paquebots, et fait son service militaire en 1907 comme matelot sur le Brennus et sur le Bouvet.
    Lieutenant au long cours en 1908, capitaine au long cours en 1911, il navigue successivement sur treize paquebots tout en trouvant le temps d'apprendre quatre langues étrangères et de faire sa licence en droit qu'il termine brillamment en 1913.
    Il embarque alors, pour la première fois, comme second capitaine, sur un paquebot qu'il quittera en juillet 1914 pour s'engager dans les chasseurs à pied.

    Le combattant de la première guerre mondiale
    Nommé sous-lieutenant en décembre, il ne peut supporter la vie statique des tranchées et passe dans l'aviation comme officier observateur.
    Breveté pilote en juillet 1915, il revient dans la Marine qui lui a donné une commission d'enseigne de vaisseau auxiliaire.
    Affecté à l'aviation maritime de Dunkerque, puis de Venise, il se fait tout de suite remarquer par ses brillantes qualités d'entraîneur d'hommes.
    Après avoir effectué de nombreuses missions de reconnaissance et de bombardement, il est blessé en combat, cité à l'ordre de l'armée navales françaises et italienne et fait chavalier de la Couronne d'Italie.
    Nommé enseigne de vaisseau de réserve en juillet 1916, il quitte Venise pour suivre à Pau le cours de pilote de chasse, où, malheureusement, un accident le rend inapte au pilotage.
    Fait chevalier de la Légion d'honneur en janvier 1917, il est envoyé de nouveau à Dunkerque comme second du Centre d'aviation maritime. Il passe ensuite dans les ballons comme observateur et prend, le 1er octobre, le commandement du centre du Havre où il reste jusqu'en juillet 1918.
    Nommé lieutenant de vaisseau de réserve, il est alors détaché en raison de son passé d'avant guerre comme officier de liaison auprès du sous-secrétaire d'Etat à la Marine marchande jusqu'à sa démobilisation en avril 1919.

    L'officier de marine de réserve : son oeuvre
    Ne reprenant pas la navigation, il devient armateur. Mais, marqué par la guerre, il reste un officier de réserve particulièrement actif.
    Le 9 juillet 1925, répondant à l'appel lancé dans la presse par le délégué général de l'Union Nationale des Officiers de Réserve, il réunit quelques camarades pour former, au sein de cette union, la 5e commission qui rédige les voeux des marins au congrès de Belfort.
    Et c'est à l'issue de cette réunion que se tient l'assemblée générale constitutive de l'A.C.O.R.A.M., dont il est naturellement élu président, et qui adhère aussitôt à l'U.N.D.R.
    les quatres voeux formulés et adoptés par le congrès sont :
            - Création auprès du minsitère de la Marine d'une commission consultative, analogue à celle fonctionnant auprès du ministère de la guerre.
            - Amélioration des conditions d'avancement des officiers de réserve
            - Augmentation des contingents de la Légion d'honneur
            - Institution de conférences d'instruction

    Ces quatres voeux reçoivent rapidement satisfaction. (...)

    En 1932, il est promu capitaine de corvette.

    Le combattant de 1939-1940
    Au début de septembre 1939, le commandant DUCUING prend le commandement de la redoute de la Croix Faron. Son autorité et sa persévérance font de ce nid d'aigle, pendant les mois d'hiver 1939-1940, une batterie modèle dans la D.C.A. de Toulon.

    A la fin de janvier 1940, l'amirauté française est amenée, pour assurer la surveillance du passage libre le long de la côte française du Pas-de-Calais, à organiser un poste de défense à Gris-Nez.

     On y a mis en position d'attente, une batterie mobile de 155. Mais comme celle-ci peut être appelée à d'autres missions, on veut installer à poste fixe une batterie de 100, avec un p.c. En mars, on propose au commandant DUCUING d'organiser et de commander ce poste de défense. Il accepte et prend immédiatement ses fonctions.

    Mais l'installation retardée pour diverses raisons, est à peine terminée au moment où l'offensive allemande provoque l'envoi de la batterie mobile de 155 sur la rive occidentale de l'Escaut. L'artillerie principale du Gris-Nez n'est plus alors composée que de quatre pièces de 100 qui n'ont pas de munitions. Le commandant DUCUING a sous ses ordres trois officiers et une centaine d'hommes qui ont comme armement individuel vingt fusils et six revolvers.

    Le 23 mai, le commandant DUCUING organise un poste de résistance avancée au carrefour du moulin d'Audinghen. Le 24 au matin, il est pratiquement encerclé. Au soir, un officier allemand se présente et lui demande de se rendre. DUCUING lui répond qu'il doit défendre Gris-Nez et exécutera ses ordres jusqu'au bout. DUCUING fait saborder pendant la nuit les installations. Au matin, une dizaine de tanks et 150 soldats allemands attaquent la position.

    La mort glorieuse
    A 9 heures, l'ennemi n'étant plus qu'à deux cent mètres et les défenseurs du Gris-Nez n'ayant plus de munitions, le commandant DUCUING fait détruire mitrailleuses et canons et donne à tout le personnel l'ordre de se replier vers la falaise ouest.

    Refusant de se laisser entraîner par son maître hôtel, il prend en main une mitraillette et demande un pavillon au maître canonnier auquel il dit adieu en ordonnant de rejoindre les autres. Le maître fait semblant d'obéir et, s'étant caché, voit le commandant DUCUING se diriger vers le mât de pavillon, poser son arme, se découvrir, hisser les couleurs, puis reprendre la mitraillette. Il tombe peu de temps après fauché par une rafale de mitrailleuse.

    La Marine le nommera capitaine de frégate à titre posthume.



Sources :
- Site internet Mémoire des Hommes
- Archives départementales du Pas-de-Calais






S'il vous plaît d'utiliser les informations de ce site pour un usage quelconque, merci de faire mention de vos sources

Audinghen
Liste consolidée
1914 :
DESSURNE Georges (Georges-François. Né le 18/06/1890 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie, matricule 3076, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 30/08/1914 à Sains-Richaumont (Aisne), tué à l’ennemi)

LATTAIGNANT Eugène (Eugène-Jules-Célestin. Né le 19/03/1886 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 58e bataillon de chasseurs à pied, matricule 3075, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 30/08/1914 à Furnay (Ardennes), tué à l’ennemi) [(fils de feu Alfred et de Célestine Delplanque ; profession de tailleur d’habits. Incorporé au sapeurs-pompiers de Paris le 07/10/1907. Condamné le 13/03/1914 par arrêt de la cour d’appel de Paris à 3 mois de prison avec sursis et 57e francs d’amende pour rébellion et ivresse (amnistié pour ces faits). Rappelé à l’activité au 18e BCP. Un secours immédiat de 150 francs a été payé le 08/07/1919 à son frère Pierre ; domicilié à Audinghen, Paris (20 rue des Cannettes, puis boulevard Saint-Germain) ; degré d’instruction non précisé)]

DELPLANQUE Théophile (Henri-Théophile. Né le 29/05/1892 à Tardinghen. Soldat de 2ème classe au 18e bataillon de chasseurs à pied, matricule 2733, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 18/09/1914 à l’ambulance de l’hôtel de ville de Sainte-Ménehould (Marne), tué à l’ennemi)

DUCLOY Henry (Henri-Alfred. Né le 30/10/1894 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 9e bataillon de chasseurs à pied, matricule 2273, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 17/12/1914 à la Harazée ravin du Mortier (Marne), disparu)

1915 :
SAUVAGE Pierre (Pierre-Louis-Auguste. Né le 06/02/1893 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 110e régiment d’infanterie, matricule 2496, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 12/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi) [transcription à Marquise le 12/06/1915]

BRUNET Auguste (Auguste-Victor-François. Né le 16/01/1889 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie, matricule 2453, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 02/03/1915 à Minaucourt ferme Beauséjour (Marne), disparu (JD du tribunal de Boulogne du 18/06/1920)) [(fils d’Auguste et de feue Marie Bertin ; profession de berger. Incorporé au 18e BCP le 05/10/1910 ; affecté au service armé par la commission de réforme de Boulogne du 01/12/1914, convoqué au 127e RI ce jour ; degré d’instruction : 2)]

BRUNET Désiré (Désiré-Pierre-Jacques. Né le 19/01/1889 à Audinghen. Adjudant au 110e régiment d’infanterie, matricule 2522, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 08/03/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi) [(fils de Jacques et d’Athénaïs Marcq ; profession de cultivateur. Incorporé au 110e RI de Dunkerque le 05/10/1910, nommé sergent-fourrier le 26/05/1914, adjudant le 08/10/1914 ; degré d’instruction : 4)]

GENEAU DE LA HARLIERE Raymond (Raymond-François-Léon. Né le 31/10/1894 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie, matricule 3389 ?, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 16/03/1915 à Minaucourt ferme Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi)

ROBBE Théotime (Théotine-Pierre. Né le 17/10/1890 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 3e régiment de zouaves, matricule 3119, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 30/06/1915 à Camblain l’Abbé (Pas-de-Calais), ambulance 3/55e division, blessures)

DESSURNE Victor (Victor-Auguste. Né le 20/05/1894 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 162e régiment d’infanterie, matricule 2270, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 13/07/1915 à la Harazée (Marne), tué à l’ennemi)

GAGNEUX Alfred (Alfred-Joseph-Louis. Né le 18/11/1883 à Beuvrequen. Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie, matricule 114, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 06/10/1915 à Somme-Py (Marne), disparu (JD tribunal de Boulogne du 02/07/1920)) [(fils d’Alphonse et de Julie Delnieppe ; profession de domestique de ferme. Dispensé art. 21 (frère mort au service) ; incorporé au 147e RI le 14/11/1904 ; rappelé à l’activité le 01/08/1914 au RI de Saint-Omer, passé au 73e RI en septembre 1914 ; domicilié à Leulinghen, Tourcoing (41 rue du Caire, puis au 29 rue des Archers), Audinghen, Rinxent (hameau d’Hydrequent) ; degré d’instruction : 3)]

SAUVAGE Auguste (Amédée-Pierre-Auguste. Né le 02/02/1895 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 73e régiment d’infanterie, matricule 2645, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 04/06/1915 (Aisne), tué à l’ennemi)

1916 :
POULAIN Louis (Louis-Aimé. Né le 11/05/1881 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 208e régiment d’infanterie, matricule 20e compagnie, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 12/01/1916 à Bordeaux (Gironde), hôpital complémentaire 18, blessures)

ROBBE Simon (Simon-Louis. Né le 01/01/1891 à Audinghen. Sergent au 110e régiment d’infanterie, matricule 2659, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 28/02/1916 au fort de Douaumont (Meuse), tué à l’ennemi)

CUGNY René (René-Abel-Joseph-Antoine. Né le 10/11/1892 à Audinghen. Caporal au 166e régiment d’infanterie, matricule 2719 ?, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 02/03/1916 aux Eparges (Meuse), tué à l’ennemi)

BRUNET Abel (Abel-Victor-Ismaël. Né le 21/11/1884 à Audinghen. 2e canonnier conducteur au 15e régiment d’artillerie de campagne, matricule 1366, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 07/03/1916 à l’hôpital de Vixéville (Meuse), maladie) [(fils de feu Casimir et d’Eugénie Lannoy ; profession d’ouvrier agricole. Incorporé au 28e dragons le 09/10/1905, dragon de 1ère classe le 18/09/1906 ; affecté au 21e dragons, puis au 15e RA ; degré d’instruction : 3)]

RINGOT Jacques

BRUNET Emile (Pierre-Alexandre-Emile. Né le 22/07/1878 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 7e régiment d’infanterie territoriale, matricule 680, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 03/05/1916 au tunnel de Tavannes (Meuse), tué à l’ennemi)

BRUNET Pierre (Pierre-Philippe-Etienne-Joseph. Né le 22/08/1887 à Audinghen. Sapeur mineur au 3e génie, matricule 1826, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 23/05/1916 au fort de Douaumont (Meuse), disparu (JD du tribunal de Boulogne du 16/06/1921)) [(fils de Pierre et d’Elisabeth Bottel ; profession d’ouvrier agricole. Exempté en 1909 ; reconnu bon au service armé par le conseil de révision siégeant à Marquise le 26/12/1914 ; condamné le 18/11/1914 par le tribunal correctionnel de Boulogne à 50 francs d’amende pour chasse (amnistié) ; degré d‘instruction : 2)]

REMY Louis (Louis-Auguste-Alfred. Né le 13/02/1889 à Audinghen. Maréchal des logis au 103e régiment d’artillerie lourde, matricule 2468, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 11/07/1916 à Verdun (Meuse), blessures) [(fils de feu Louis et de Léonie Dubois ; sans profession. Engagé volontaire pour trois ans le 30/09/1907 à la mairie de Boulogne au titre du 1er bataillon d’artillerie à pied, nommé brigadier le 17/04/1909 ; passé le 01/03/1910 au 1er RAP, maréchal des logis le 10/04/1910, rengagé pour un an le 25/04/1910, puis pour deux ans le 19/09/1911 , maréchal des logis fourrier le 14/02/1914, classé transitoirement au 17e RAL le 01/05/1914, passé au 1er RAL (102e lourd) le 01/07/1914, passé au 103e RAL le 01/11/1915. citation avec attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze : « très bon sous-officier donnant en toutes circosntances l’exemple de la bravoure et du devoir, a été blessé le 07/02/1916, sa batterie étant soumise à un violent bombardement » ; degré d’instruction : 3)]

DELPLANQUE Louis (Louis-Auguste-Alfred. Né le 08/03/1888 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 56e bataillon de chasseurs à pied, matricule 2144, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 14/07/1916 à Biaches (Somme), disparu (JD du tribunal de Boulogne du 06/05/1921)) [(fils d’Auguste et de Louise Brunet ; profession d’ouvrier agricole. Incorporé le 07/10/1908 au 18e BCP ; classé A1 des douanes de Boulogne, préposé à Calais des 10/09/1912 au 10/07/191? ; affecté au 16e BCP, arrivé au corps le 18/07/1915 ; évacué le 02/02/1915 sur l’hôpital février de Châlons-sur-Marne pour paratyphoïde compliqué de broncho-pneumonie et diphtérie, dirigé le 03/02/1916 sur l’hôpital d’évacuation de Châlons-sur-Marne, évacué le 05/02/1916 sur l’hôpital temporaire 22 d’Arcachon, sortie le 26/02/1916 ; degré d’instruction : 2)]

LAMBIN Achille (Achille-Jules. Né le 14/06/1886 à Bailleul (Nord). Soldat de 2ème classe au 1e régiment d’infanterie venu du 8e RI, matricule 60, recrutement Dunkerque. Mort pour la France le 24/08/1916 à Maurepas (Somme), tué à l’ennemi)

CUGNY Edmond (Edmond-André-Méric. Né le 06/06/1886 à Audinghen. Sergent fourrier au 328e régiment d’infanterie, matricule 3303, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 06/09/1916 à Berry-en-Santerre (Somme), tué à l’ennemi) [transcription à Boulogne-sur-Mer le 22/11/1916] [(p. 410)]

BUTEZ Jules (Jules-Louis. Né le 01/10/1889 à Audinghen. Sergent au 173e régiment d’infanterie, matricule 2561, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 27/09/1916 à Saintes (Charente-Inférieure), hôpital complémentaire 2, maladie suite à blessures)

BEAUGRAND Auguste (Auguste-François-Pierre. Né le 09/09/1885 à Audinghen. Sergent au 273e régiment d’infanterie croix de guerre, matricule 3002, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 08/10/1916 à Lihons (Somme), tué à l’ennemi)

CHEVALIER Alfred (Louis-Alfred-Alphonse. Né le 26/03/1896 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 80e régiment d’infanterie, matricule 2692, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 21/10/1916 à Paris (15e), hôpital mixte 106, blessures)

1917 :
POULAIN Antoine (Né le 22/09/1889 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 327e régiment d’infanterie, matricule 2557, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 16/04/1917 au plateau de Vauclerc (Aisne), disparu)

DAUDRUY Antoine (Antoine-Auguste. Né le 09/06/1892 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 18e bataillon de chasseurs à pied, matricule 2724, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 04/05/1917 au Mont Sapigneul (Marne), tué à l’ennemi)

HAMAIN Juste (Juste-Stanislas-Paul-Hippolyte. Né le à Audinghen. Caporal au 68e régiment d’infanterie, matricule 2429, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 26/07/1917 à Hurtebise (Aisne), tué à l’ennemi)

1918 :
CHEVALIER Hippolyte

LATTAIGNANT Henri (Henri-Pierre-Paul. Né le 20/05/1897 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 9e bataillon de chasseurs à pied, matricule 931, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 27/05/1918 à le Plessier-Huleu (Aisne), disparu)

LATTAIGNANT Célestin

PARIS Théodore (Théodore-Pierre-Auguste. Né le 04/03/1898 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 327e régiment d’infanterie 14e compagnie, matricule 2003, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 23/08/1918 à Nouvron-Vingré (Aisne), tué à l’ennemi)

DUCLOY Antoine (Antoine-Léon-Joseph. Né le 11/01/1891 à Audresselles. Soldat de 2ème classe au 8e génie, matricule 2581, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 27/09/1918 à Granville (Manche), maladie (bronchopneumonie))

LEVEL Eugène (Eugène-Jules-Victor. Né le 01/09/1891 à Wissant. 2e canonnier au 114e régiment d’artillerie lourde, matricule 2620, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 04/10/1918 à l’hospice de Charolles (Saône-et-Loire), tué à l’ennemi)

1919 :
HAMAIN Paul (Né le 10/04/1899 à Audinghen. Matelot mécanicien au 1er dépôt (réformé), matricule 44718 1, recrutement ?. Mort pour la France le 09/07/1919 à Audinghen (Pas-de-Calais), maladie (tuberculose pulmonaire))

HONVAULT Louis (Louis-Pierre. Né le 26/02/1892 à Audinghen. Adjudant au 272e régiment d’infanterie, matricule 2771, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 24/05/1919 à son domicile d’Audinghen (Pas-de-Calais), maladie (laryngite et tuberculose))

CHARLES Antoine (Antoine-Auguste-Aimé. Né le 16/01/1883 ? à Audinghen. Sapeur mineur au 9e génie compagnie 6/11 ?, matricule 1312, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 25/02/1916 (Marne), tué à l’ennemi)

CHARLES Georges (Georges-Hercule-Augustin. Né le 03/03/1885 à Audinghen. Soldat de 2ème classe au 208e régiment d’infanterie, matricule 2920, recrutement Saint-Omer. Mort pour la France le 23/02/1916 au nord de Verdun (Meuse), tué à l’ennemi)

Victimes civiles et militaires, 1939-1945 :

POPIEUL Lucien
Mme FLAHAUT-TIQUET
Melle POPIEUL Andrée
Mme PECRIAUX-LEGROS
Mme DOS SANTOS-PECRIAUX
DOS SANTOS José
Melle DOS SANTOS Marie-Josèphe
POULAIN Fernand
CARON Albert
DELATTRE Monique-Marie-Hélène, née le 14/04/1939 à Audinghen, domiciliée à Audinghen, décédée le 07/04/1945 à Audinghen par explosion d’un engin de guerre au cours d’un bombardement aérien [mention mort pour la France accordée le 27/01/1958]

Et aussi :
VAN WELY Hubert, né le 17/11/1921 à La Haye (Hollande), domicilié à Den Haag (Hollande), décédé le 11/11/1943 à Audinghen au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité hollandaise]