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MÉMOIRES DE PIERRE

BERLES-AU-BOIS

             Commune titulaire de la croix de guerre 14-18 (23 septembre 1920)


Monument aux morts

Monument aux morts de Berles-au-Bois

   Conflits commémorés :  1914-1918, 1939-1945, Algérie


             Liste des noms inscrits au monument aux morts :

1914 :
BECOURT Narcisse
DEGEZ François
CREMONT Albéric
MUCHEMBLED Henri
CAMUS Albert
DEMAILLY Jean-Baptiste
MONPETIT Alexandre
DIRUIT Jean
DEMAILLY Alfred
VALLEY Charles
CAUWET François

1915 :
DIRUIT marc
MUCHEMBLED Ulysse
DIRUIT Auguste
GUERANGER Jean
CAMUS Emile
CAMUS Edmond
DIRUIT Albert
COQUEL Philémon
DELPORTE Florentin
DIRUIT Jules

1916 :
DEMAILLY Gustave
CAMUS Georges
BRAY Octave
CAMUS Gabriel
DUPONT Léonce

1917 :
CAMUS Théophile
DIRUIT Georges
HENRY Fernand

1918 :
COMPAGNON Jules
DEMAILLY Nicolas
CAUPAIN Hector
DELPORTE André
 

Victimes civiles :
1914 :

BOULET Julie
CATHELAIN Gislaine

1916 :
DEMAILLY Clodomir
CAMUS Eustache

1917 :
SOLON Clémence
DIRUIT Augustin
DIRUIT Sylvie
GOLTRANT Flore
DAMIEN Arthur
LESAGE Pauline


1939-1945 :
WATEL Jean (1944)
AUDEGOND Pierre (1945)

Victimes civiles,1940 :
CAUPAIN Adélina
CAMUS Clément

Algérie :
DALAUT Anatole [-Jules-Oswald, né le 18 mai 1936 à Berles, caporal au 2e bataillon du 21e RI, mort pour la France le 10 mars 1957 à l’hôpital d’Alger (Algérie)]

Voici comment est rapportée l'inauguration du monument aux morts dans le journal le Courrier du Pas-de-Calais du samedi 16 juillet 1921

Berles-au-Bois

*   *
*

Dimanche dernier, 10 juillet, la commune de Berles-au-Bois inaugurait à son tour un monument érigé à la mémoire de ses glorieux soldats morts au champ d’honneur.
Journée splendide ! dès la première heure, tout le monde sans aucune exception est sur pied pour la décoration des rues. Les arcs de triomphe se dressent majestueux et nombreux, on en compte une vingtaine dans toute l’étendue du village. Tous sont garnis avec le meilleur goût et surmontés de nombreux faisceaux de drapeaux tricolores. A intervalles très rapprochés et à hauteur des arcs de triomphe se sont des banderoles de petits oriflammes qui traversent les rues. Les façades des maisons disparaissent sous la verdure, les guirlandes et les drapeaux, et à dix heures quand tout est terminé l’aspect est tout à fait grandiose. Il est à noter que sur l’invitation de M. le maire de Berles, toutes les rues, sans aucune distinction, ont été pavoisées et non pas seulement celles que doit traverser le cortège officiel, car ce n’est pas aux vivants mais aux morts que l’on veut rendre hommage.
A 11 heures, a lieu la messe admirablement chantée par les chanteurs de Berles que M. Logez, organiste, accompagne à l’harmonium. M. le maire et les membres du conseil municipal occupent les places réservées autour du catafalque.
L’église est beaucoup trop petite pour la circonstance.
Après l’évangile, M. le curé de Berles adresse à la foule une allocution que nous regrettons de ne pouvoir produire et que l’on écoute au dehors de l’église comme au-dedans avec un religieux silence. Quand l’offrande est terminée, M. le curé recommande aux prières, les 33 soldats de la paroisse, morts au champ d’honneur et les 10 victimes civiles tuées pendant la guerre au cours des bombardements.
Après la messe a eu lieu la bénédiction du monument. M. le curé bénit en même temps le drapeau des combattants. Ce drapeau, M. le maire le remet au président de la société, non sans lui adresser un petit discours d’encouragement, le président répond en des termes également très délicats et le cortège se remet en marche vers le cimetière où le De Profundis est chanté sur les tombes des soldats.

*   *
*

A 4 heures, formation du cortège officiel. De nombreuses sociétés de combattants déploient leurs drapeaux, et à 4 heures 30 le défilé commence au milieu d’une affluence énorme de monde.
On remarque au passage le groupe qui symbolise « la France avec l’Alsace et la Lorraine », les enfants des écoles, un groupe de jeunes filles à l’écharpe tricolore. Puis vient « la France en deuil » : ce sont les petits orphelins, hélas trop nombreux, les veuves et les familles des soldats morts au champ d’honneur et des victimes civiles de la guerre. Un membre de chaque famille tient à la main une gerbe de fleurs qu’il déposera au pied du monument. La fanfare de Bienvillers précède immédiatement les autorités : M. Georges Camus, maire de Berles, accompagné de M. Regnier, conseiller général, M. Lefebvre, conseiller d’arrondissement, M. le curé de Berles, les membres du conseil municipal et les municipalités des communes environnantes. A l’arrivée au cimetière britannique où reposent également un certain nombre de soldats français, un combattant dépose une palme au pied du monument anglais et M. le curé de Berles prononce un éloquent discours fréquemment applaudi par les assistants.
La fanfare joue l’hymne national anglais et la Marseillaise et on se rend au monument qui doit être inauguré. Dans l’enceinte réservée entrent les sociétés qui font partie du cortège et les autorités prennent place sur l’estrade.
Immédiatement, un mutilé de la guerre au milieu du silence le plus impressionnant fait l’appel des morts des soldats morts au champ d’honneur et des victimes civiles de la barbarie allemande. A chaque nom, le membre de la famille qui le détient dépose son bouquet au pied du monument. Viennent ensuite les discours de M. Drouvin, instituteur, au nom des combattants, d M. Jean Fiévet, président du syndicat agricole, de M. Lefebvre, conseiller d’arrondissement, de M. Diruit, directeur d’école d’Arras, de M. Régnier, conseiller général. Chacun de ces discours est souligné des plus chaleureux applaudissements. M. Georges Camus, maire de Berles, s’avance à son tour et pendant un quart d’heure environ tient son auditoire sous le charme de sa parole.
Après chaque discours c’était la fanfare de Bienvillers qui nous faisait entendre les meilleurs morceaux de son répertoire ; les enfants des écoles qui, sous l’habile direction de Mme Henry, institutrice, exécutaient dans la perfection un chant patriotique ; le groupe des jeunes filles qui, avec une assurance complète chantaient un hymne aux soldats, goûté par tous les auditeurs. ; un garçon de l’école qui récitait une délicieuse poésie.
Enfin, pour terminer, la fanfare joue la Marseillaise et le cortège se dirige vers la mairie pour y prendre les vins d’honneur offerts par la municipalité.
Dans ce compte rendu, nous ne voulons pas oublier de féliciter l’homme de talent qui, malgré la sécheresse, a si admirablement fait surgir au pied du monument, un massif de fleurs de la plus exquise délicatesse.

*   *
*

Nos félicitations aussi aux commissaires chargés du bon ordre. Ils ont accompli leur mission avec beaucoup de tact et le meilleur résultat.
En un mot rien n’a manqué pour rendre cette journée inoubliable à la population de Berles-au-Bois.




Les autres lieux de mémoire de la commune

     - Dans l'église, plaque aux morts de la Grande Guerre. Autorisation préfrectorale du 27 novembre 1933 (réception des travaux le 29 décembre 1933). Plaque réalisée en marbre de lunel et marbre blanc, dans un style roman, par le marbrier Marcel Lefranc (Saint-Laurent-Blangy). Le coût de 5000 francs fut financé grâce à un dn de la coopérative de reconstruction.


     -  Berles-au-Bois Churchyard extension (143 corps 14-18 ; 8 corps 39-45) (lieu-dit Petit Berles. Superficie : 912 m2). Ce cimetière a été ouvert par les troupes françaises avant d’être utilisé par les troupes britanniques (en particulier la 46e division (North Midland)) à partir de septembre 1915 jusque janvier 1917. on y trouve les tombes de 14 soldats français. 

     -  Berles New Military Cemetery (167 corps 14-18) (lieu-dit La Couture, chemin de Bailleulmont, Superficie : 1069 m2). Durant la première guerre mondiale, Berles-au-Bois est aux mains des anglais puis des français. Après le conflit, le village a été adopté par le Conseil municipal de Wolverhampton. Ce cimetière a été ouvert par les unités combattantes en janvier 1917 faute de place dans le cimetière de l’église. 

     -  Berles Position Military Cemetery (52 corps 14-18) (lieu-dit Haute-Avesnes. Superficie : 670 m2). Ouvert en juillet 1916 par la 46e division (North Midland), utilisé jusqu’en février 1917. Il est établit dans une dépression du sol, ce qui explique qu’il était également connu sous le nom de the Ravine Cemetery ou Nobs Walk Cemetery.




Sources :
- Mairie de Berles-au-Bois
- Commonwealth War Graves Commission
- Remerciement à Jean-Louis Garret pour sa photographie du monument aux morts
- Site internet Mémoire des Hommes
- Archives départementales du Pas-de-Calais 2 O 769/25, 1 W 23331, registres matricule militaire classes 1902-1909
-
Louis Mortreux, les héros de l'oubli, 1952-1962, hommage aux militaires du département du Pas-de-Calais morts au champ d'honneur en Algérie-Tunisie-Maroc ; et Site Internet Mémoire des Hommes

Un site remarquable sur les victimes de la commune de Berles-Au Bois :
http://cf.geocities.com/ceux_de_berles





S'il vous plaît d'utiliser les informations de ce site pour un usage quelconque, merci de faire mention de vos sources


Berles-au-Bois
Liste consolidée
1914 :
BECOURT Narcisse (Narcisse-Joseph. Né le 10/06/1890 à Berles-au-Bois. Maréchal des logis au 27e régiment d’artillerie, matricule 123, recrutement Arras. Mort pour la France le 23/08/1914 à Dinant (Belgique), tué à l’ennemi)

DEGEZ François (François-Joseph. Né le 27/03/1890 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie, matricule 144, recrutement Arras. Mort pour la France le 23/08/1914 à Saint-Gérard (Belgique), tué à l’ennemi) [transcription à Bienvillers-au-Bois le 26/04/1919]

CREMONT Albéric (Albéric-Julien-Nicolas. Né le 05/05/1885 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie, matricule 197, recrutement Arras. Mort pour la France le 24/08/1914 à Hastières (Belgique), tué à l’ennemi) [(fils de François-Julien et de Victoria Deberles, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession de cultivateur ; incorporé le 07/10/1906 au 33e RI ; rappelé le 3e jour de la mobilisation au 33e RI ; disparu à Hastières (jugement tribunal d’Arras du 07/09/1920) ; degré d’instruction : 3)]

MUCHEMBLED Henri (Henri-Louis-Joseph. Né le 20/12/1886 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 208e régiment d’infanterie, matricule 769, recrutement Arras. Mort pour la France le 23/08/1914 à Dinant (Belgique), disparu (jugement tribunal d’Arras le 07/09/1920)) [(fils d’Emile et d’Athénaïse Solon, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession de mineur ; incorporé le 07/10/1907 au 8e RI ; degré d’instruction : 2)]

CAMUS Albert (Albert-Alfred-Eustache. Né le 05/06/1890 à Orville. Sapeur au 3e génie compagnie 1/1, matricule 189, recrutement Arras. Mort pour la France le 23/08/1914 à la Hérie-la-Viéville (Meuse), tué à l’ennemi)

DEMAILLY Jean-Baptiste (Jean-Baptiste-Joseph. Né le 08/02/1885 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie, matricule 162, recrutement Arras. Mort pour la France le 30/08/1914 à Voulpaix (Aisne), tué à l’ennemi) [(fils de Léopold et de Maria Deberles, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession de cultivateur ; incorporé le 07/10/1906 au 33e RI ; rappelé à l’activité le 3e jour de la mobilisation au 33e RI ; disparu (jugement du tribunal d’Arras du 07/09/1920) ; degré d’instruction : 0)]

MONPETIT Alexandre (Alexandre-Henri-Constant. Né le 13/02/1889 à Berles-au-Bois. Caporal au 81e régiment d’infanterie, matricule 743, recrutement Arras. Mort pour la France le 30/08/1914 à Gerbevillers (Meurthe-et-Moselle), tué à l’ennemi) [transcription à Montpellier (Hérault) le 28/11/1917] [(fils de Pierre-Joseph et d’Athanaïse-Marie Camus, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession d’employé de commerce ; incorporé le 04/10/1910 au 79e RI, nommé caporal le 25/09/1911 ; domicilié à Berles-au-Bois, Compiègne (9 rue Saint-Nicolas), Pontarlier (rue de la Gare), Montpellier (4 rue de la Loge) ; degré d’instruction : 3 ; fiche alphabétique créée le 03/12/1924)]

DIRUIT Jean (Jean-Antoine-Joseph. Né le 05/08/1893 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 18e bataillon de chasseurs à pied, matricule 613, recrutement Arras. Mort pour la France le 14/09/1914 à l’hôpital auxiliaire de Saint-Dizier (Haute-Marne), blessures)

DEMAILLY Alfred (Alfred-Jean-Baptiste. Né le 30/09/1875 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie, matricule 461, recrutement Arras. Mort pour la France le 12/10/1914 à Lille (Nord), blessures)

VALLEY Charles
CAUWET François

1915 :
DIRUIT Marc (Marc-Germain-Joseph. Né le 23/01/1881 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie, matricule 969, recrutement Arras. Mort pour la France le 15/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi)
 
MUCHEMBLED Ulysse (Ulysse-Nicolas-Joseph. Né le 06/06/1882 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie, matricule 689, recrutement Arras. Mort pour la France le 19/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi) [transcription à Bailleulmont le 10/03/1921] [(fils de Guislain et de Palmyre Vasseur, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession d’ouvrier agricole ; incorporé le 15/11/1903 au 154e RI, soldat de 1ère classe le 01/07/1906 ; rappelé à l’activité le 10e jour de la mobilisation au 33e RI ; disparu (présumé prisonnier) (jugement du tribunal d’Arras du 09/02/1921) ; domicilié à Berles-au-Bois, Bailleulmont ; degré d’instruction : 3)]

DIRUIT Auguste (Auguste-Antoine-Joseph. Né le 13/03/1885 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie, matricule 176, recrutement Arras. Mort pour la France le 05/04/1915 à Hennemont (Meuse), tué à l’ennemi) [(fils d’Augustin-Delphin et de Catherine Rogez, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession de mineur ; incorporé le 07/10/1906 au 33e RI, réformé n°2 le 21/05/1907 par la commission spéciale d’Arras pour bronchite spécifique ; reconnu apte pour le service armé par le conseil de révision de la Seine du 09/12/1914, rappelé au 33e RI le18/02/1915, passé au 1er RI le 01/03/1915, passé au 127e RI le 16/03/1915 ; tué au secteur de Minaucourt ; degré d’instruction : 2)]

GUERANGER Jean (Jean-Théophile. Né le 08/09/1890 à Tourcoing (Nord). Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie, matricule 3485, recrutement Lille. Mort pour la France entre le 05/04 et le 02/06/1915 à Hennemont (Meuse), tué à l’ennemi)

CAMUS Emile (Edmond-Emile-Auguste. Né le 26/08/1885 à Berles-au-Bois. Soldat de 1ère classe au 41e régiment d’artillerie, matricule 233, recrutement Arras. Mort pour la France le 13/06/1915 à Munster (Allemagne), ambulance 2, maladie) [(fils de Joseph et d’Aléna Durieux, domiciliés à Berles-au-Bois ; profession de cultivateur ; a obtenu un sursis d’arrivée de 15 jours pour maladie, incorporé le 22/10/1906 au 15e RA comme 2e canonnier servant, nommé 1er canonnier le 10/04/1908 ; rappelé au 41e RA, prisonnier le 12/09/1914, un secours de 150 francs a été délivré à sa veuve ; domicilié à Berles-au-Bois, Bailleulmont ; degré d’instruction : 3)]

CAMUS Edmond

DIRUIT Albert (DIRUIT Georges-Albert-Léon. Né le 07/11/1892 à Berles-au-Bois. Caporal au 322e régiment d’infanterie, matricule 314, recrutement Arras. Mort pour la France le 15/07/1915 à Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi) : caporal téléphoniste, tué à son poste en Champagne par une bombe torpille [Bulletin des réfugiés du Pas-de-Calais, 24/08/1915])

COQUEL Philémon (Philémon-Charles. Né le 10/07/1878 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 36e régiment d’infanterie coloniale, matricule 186, recrutement Arras. Mort pour la France le 06/10/1915 à la butte de Souain (Marne), tué à l’ennemi)

DELPORTE Florentin (Florentin-Emile-Joseph. Né le 24/12/1891 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 150e régiment d’infanterie, matricule 193, recrutement Arras. Mort pour la France le 06/10/1915 à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), tué à l’ennemi)

DIRUIT Jules (Jules-Hippolyte-François. Né le 09/08/1893 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 1er régiment d’infanterie, matricule 236, recrutement Arras. Mort pour la France le 16/02/1915 à Beauséjour (Marne), disparu)

1916 :
DEMAILLY Gustave (Gustave-Martin-Jean-Baptiste. Né le 16/08/1895 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 412e régiment d’infanterie, matricule 34, recrutement Arras. Mort pour la France le 11/01/1916 à Minaucourt (Marne), tué à l’ennemi)

CAMUS Georges (Georges-Alphonse. Né le 22/06/1892 à Berles-au-Bois. 2e canonnier conducteur au 54e régiment d’artillerie, matricule 290, recrutement Arras. Mort pour la France le 10/03/1917 à l’hôpital d’évacuation 18 SP 168 commune de ? (Somme), blessures)

BRAY Octave (Octave-Louis-François. Né le 04/06/1896 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 8e régiment d’infanterie, matricule 71, recrutement Arras. Mort pour la France le 09/05/1917 au bastion de Chevreux (Aisne), tué à l’ennemi)

CAMUS Gabriel (Gabriel-Pierre-Arthur. Né le 02/01/1894 à Berles-au-Bois. Sapeur mineur au 9e génie compagnie 6/3, matricule 157, recrutement Arras. Mort pour la France le 10/05/1916 à Blercourt ambulance 10/6 (Meuse), blessures)

DUPONT Léonce (Léonce-Désiré. Né le 12/09/1885 à Arras. Soldat de 2ème classe au 1er régiment d’infanterie, matricule 237, recrutement Arras. Mort pour la France le 24/08/1916 à Maurepas (Somme), tué à l’ennemi) [(fils naturel d’Angélique Dupont ; pupille de l’hospice d’Arras ; profession de domestique ; ajourné en 1906 (art. 18, faiblesse), réformé n°2 le 28/09/1907 par la commission spéciale d’Arras pour bronchite bacillaire, classé dans le service auxiliaire par le conseil de révision du PdC du 12/02/1915 pour faiblesse, rappelé à l’activité le 01/04/1915 au 33e RI, classé dans le service armé le 29/06/1915 par le conseil de réforme d’Angoulême, passé au 8e RI le 27/08/1915, passé au 1er RI le 07/12/1915 ; degré d’instruction : 2)]

1917 :
CAMUS Théophile (Théophile-Constant-Adulphe. Né le 06/08/1879 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 21e régiment d’infanterie coloniale, matricule 1277, recrutement Arras. Mort pour la France le 26/04/1917 à Soissons (Aisne), ambulance 237, blessures)

DIRUIT Georges (Né le 16/09/1895 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 117e régiment d’infanterie, matricule 46, recrutement Arras. Mort pour la France le 12/05/1917 au sommet du Casque commune de Maronvilliers (Marne), tué à l’ennemi)

HENRY Fernand

1918 :
COMPAGNON Jules

DEMAILLY Nicolas (Nicolas-Joseph-Jean-Baptiste. Né le 22/01/1897 à Monchy-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 500e régiment d’artillerie d’assaut, matricule 800, recrutement Arras. Mort pour la France le 18/07/1918 à ? (Pas-de-Calais), tué à l’ennemi)

CAUPAIN Hector (Hector-François. Né le 04/07/1890 à Berles-au-Bois. Sergent au 165e régiment d’infanterie, matricule 175, recrutement Arras. Mort pour la France le 20/07/1918à la Montagne de Paris (Aisne), tué à l’ennemi)

DELPORTE André (André-Antoine-Joseph. Né le 24/04/1897 à Berles-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 137e régiment d’infanterie, matricule 225, recrutement Arras. Mort pour la France le 03/10/1918 à Sainte-Marie à Py (Marne), tué à l’ennemi)

1939-1945 :
WATEL Jean (Né le 14 avril 1912, exécuté le 1er mai 1944, au fort de Bondues)

Algérie :
DALAUT Anatole-Jules-Oswald, né le 18 mai 1936 à Berles, caporal au 2e bataillon du 21e RI, mort pour la France le 10 mars 1957 à l’hôpital d’Alger (Algérie)