Voici comment le journal
L’Avenir de Lens du 18 septembre 1921 relate la
cérémonie et les discours d’inauguration du monument aux
morts de Courcelles-les-Lens :
Courcelles-les-Lens a célébré,
le 28 août, l’inauguration du monument aux enfants de la commune,
morts pour la France, de la mairie et de la place Jean Jaurès.
Dès 14 heures, la foule,
que l’on peut évaluer à 10000 personnes, se presse dans
les rues.
A 15 heures 15, le cortège, composé de 60 sociétés
et des élèves des écoles, se met en marche aux
sons d’entraînants pas redoublés, et gagne la Grand-Place
Jean Jaurès, où est érigé la monument face
à la mairie.
Malgré la foule énorme qui stationne autour du marbre
dont le piédestal disparaît sous les gerbes de fleurs, les
sociétés se massent pendant que les autorités prennent
place sur le kiosque. Le voile qui recouvre le monument tombe, tandis
que la fanfare de Courcelles exécute la Marseillaise, puis la sonnerie
de Au Champ retentit. L’assistance écoute, recueillie et émue,
les discours de MM. Victor Leprêtre, Fleurant et Raoul Evrard. La
cérémonie terminée, la foule se disperse vers les
différents points du village où vont avoir lieu les concerts
et les fêtes de gymnastique. Partout musiciens et gymnastes ont été
chaleureusement applaudis.
Le soir, à 20 heures, à la mairie, il a été
procédé au tirage des primes, à répartir entre
les sociétés ayant pris part au cortège.
Enfin, pour clore la fête, à 22 heures, un magnifique
feu d’artifice fut offert aux spectateurs charmés.
Le Journal de Lens, rapporte lui aussi l'inauguration
du monument dans son édition du 18 septembre 1921 :
Dimanche a eu lieu devant une foule d’au moins 10000 personnes, l’inauguration
de la mairie, du monument aux enfants de commune morts pour la France et
de la place Jean Jaurès. Dès 14 heures, les sociétés
qui arrivent de toutes parts sont reçues par les commissaires. Elles
vont ensuite se rassembler rue de Pressensé. A 15h15, M. Evrard,
député, arrive accompagné du conseil municipal, ayant
à sa tête M. Victor Leprêtre, maire et M. Fleurant Eugène,
président de l’union des poilus. Le cortège, composé
de 60 sociétés et des élèves des écoles,
se met en marche aux sons d’entraînants pas redoublés, par les
rues de Pressensé, des Poilus, Francisco Ferrer, Arthur Lamendin,
Florent Evrard, Emile Zola, et gagne la Grand-Place, Jean Jaurès où
est érigé le monument face à la mairie.
Traversant la foule énorme qui stationne autour du marbre dont
le piédestal disparaît sous les gerbes de fleurs, les sociétés
se massent pendant que les autorités prennent place sur le kiosque.
Le voile qui recouvre le monument tombe, tandis que la fanfare de Courcelles
exécute la Marseillaise, puis la sonnerie de Au champ
retentit. L’assistance écoute, recueillie et émue, les discours
de M. Victor Leprêtre, de M. Fleurant et de M. Raoul Evrard qui remet
tout à la fois à la commune, la place Jean Jaurès,
la Mairie et le monument. La cérémonie terminée, la
foule se disperse vers les différents points où vont avoir
lieu les concerts et les fêtes de gymnastiques. Partout, musiciens
et gymnastes ont été chaleureusement applaudis.
Le soir à 20 heures, à la mairie, il a été
procédé au tirage des primes, à répartir entre
les sociétés ayant pris part au cortège. Au cours
de la fête, de gracieuses jeunes filles ont vendu des insignes au
profit du monument. A 21 heures, un grand bal fut donné, toujours
au profit du monument, dans la salle Favier. Enfin, pour clore la fête,
à 22 heures, un magnifique feu d’artifice fut offert aux spectateurs
charmés. M. Martial Lefebvre, au nom du comité, adresse à
la population les plus vifs remerciements : « Merci aux nombreux
habitants de la commune qui ont édifié des arcs de triomphe
sur le parcours du cortège. Merci aux nombreuses sociétés
qui ont par leur présence rehaussé l’éclat de la fête.
Merci à la population toute entière qui a su témoigner
dignement sa reconnaissance à ses fils tombés glorieusement
pour le Droit, la Justice et la Liberté. »
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