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MÉMOIRES DE PIERRE

ECHINGHEM

Monument aux morts


Monument élevé sans autorisation

régularisation par arrêté préfectoral du 3 novembre 1921

Marbrier : Ansel (Boulogne-sur-Mer)

Date d'inauguration : octobre 1920


Coût : 3 831 francs, dont 2 530 francs par souscription publique et le reste par un prêt contracté auprès du maire (prêt sans intérêt)


Voici comment le journal la France du Nord du 21 octobre 1920 rapporte l’inauguration du monument aux morts d’Echinghem

La commune d’Echinghem célébrait hier la mémoire de ses 8 enfants morts au champ d’honneur. de nombreuses guirlandes avaient été arborées.
Vers 3 heures, M. Jules Lannoy, maire, et les membres du conseil municipal recevaient à la mairie, MM. Laban, sous-préfet de l’arrondissement de Boulogne ; Roger Farjon, sénateur-maire de Boulogne ; Canu, conseiller général ; le docteur Dutertre et Bauchet-Dufour, adjoints au maire de Boulogne ; la capitaine de gendarmerie Delattre, MM. les maires du canton, l’abbé Devine, curé d’Echinghem, et de Saint-Léonard, l’abbé Pont, curé de Baincthun.
La fanfare de Saint-Martin exécute une marche funèbre, et le cortège composé des enfants des écoles, sous la direction de M. et Mme Galant, instituteur à Baincthun, de petites filles en blanc, du clergé, des familles éprouvées et des autorités se rend auprès du monument.
La voile tricolore qui couvre le mausolée est enlevé et M. le maire retrace les exploits héroïques des héros dont la mémoire restera dans le cœur de tous les assistants.
Après l’appel des morts, une gerbe est déposée par une délégation des anciens combattants du Boulonnais qui adresse à leurs frères d’armes un superbe adieu.
M. Canu, conseiller général, déclare que le département aidera les familles éprouvées et que l’union sacrée est de plus en plus nécessaire pour refaire une belle et grande France.
Un enfant récite les vers de Victor Hugo : « ceux qui pieusement sont morts… » et de nombreuses gerbes de fleurs sont déposées par les petits enfants au pied du monument élevé à la gloire de leurs aînés.
M. Farjon, sénateur-maire, rappelle dans une vibrante allocution, le mois d’août 1914 et le courage de ces héros qui partirent offrir vaillamment leur poitrine à l’envahisseur barbare. Il adresse aux familles ses condoléances et salue ceux qui sont tombés pour le droit et la liberté.
Les jeunes gens d’Echinghem font ensuite le serment de ne pas oublier leurs aînés et de continuer la tâche qu’ils ont commencée.
M. Laban, sous-préfet, adresse à ceux qui sont morts un suprême adieu et apporte aux familles endeuillées l’hommage du gouvernement et de la nation entière.


L’inauguration du monument aux morts d’Echinghen rapportée par le Journal La Croix du Pas-de-Calais du 24 octobre 1920

Vers 3 heures, M. Jules Lannoy, maire et les membres du conseil municipal recevaient à la mairie MM. Laban, sous-préfet de l’arrondissement de Boulogne ; Roger Farjon, sénateur-maire de Boulogne ; Canu, conseiller général ; le docteur Dutertre et Bauchet-Dufour, adjoints au maire de Boulogne ; le capitaine de gendarmerie Delattre, MM. Les maires du canton, l’abbé Devine, curé d’Echinghen et de Saint-Léonard, l’abbé Tabary, curé d’Hesdin l’Abbé, l’abbé Pont, curé de Baincthun.
La fanfare de Saint-Martin exécute une marche funèbre et le cortège composé des enfants des écoles, sous la direction de M. et Mme Galant, instituteurs à Baincthun, des petites filles en blanc, du clergé et des familles éprouvées et des autorités, se rend auprès du monument.
Le voile tricolore qui recouvre le mausolée est enlevé et M. le maire retrace la conduite héroïque des héros dont la mémoire restera dans le cœur de tous les assistants.
Après l’appel des morts, une gerbe est déposée par une délégation des anciens combattants du Boulonnais qui adresse à leurs frères d’armes un suprême adieu.
M. Canu, conseiller général, déclare que le département aidera les familles éprouvées et que l’union sacrée est de plus en plus nécessaire pour refaire une grande et belle France. Un enfant récite les vers de Victor Hugo : ceux qui pieusement sont morts…, et de nombreuses gerbes de fleurs sont déposées par les petits enfants au pied du monument élevé à la mémoire de leurs aînés.
M. Farjon, sénateur maire, rappelle le mois d’août 1914 et le courage de ces héros qui partirent offrir vaillamment leurs poitrines à l’envahisseur barbare. Il adresse aux familles ses condoléances et salue ceux qui sont tombés pour le droit et la liberté.
Les jeunes gens d’Echinghen font ensuite le serment de ne pas oublier leurs aînés et de continuer la tâche qu’ils ont commencée. M. Laban, sous-préfet, adresse à ceux qui sont morts un suprême adieu et rend aux familles endeuillées l’hommage du gouvernement et de la nation toute entière.
M. l’abbé Devise bénit ensuite le monument et glorifie les enfants de la commune tombés aux champs d’honneur.
Ensuite un De Profundis est prononcé  et tous les assistants se retirent



Sources :
-
Archives départementales du Pas-de-Calais, 2 O 1977







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