Retour
MÉMOIRES DE PIERRE

HAISNES

 
Commune titulaire de la Croix de Guerre 1914-1918 (25 septembre 1920)

 Le mardi 6 octobre 1914, les chasseurs à pied français arrivent à Haisnes pour livrer des combats d’avant postes qui doivent retarder l’ennemi.
 Le samedi 10, tôt dans la matinée, ils quittent leurs positions et se replient sur Cambrin. Dans la soirée, les Ulhans investissent un village déserté.
 Le 29 mars 1915, les autorités allemandes contraignent les derniers habitants à partir.



Monument aux morts

Localisation : Près de l'église (le monument a été déplacé en 1974, travaux effectués par l'entreprise MENOU Frères à La Bassée). Installé d'abord sur la gauche de l'église, le monument a été déplacé en 2006 vers la droite de l'église.

Conflits commémorés :  1914-1918, 1939-1945, Indochine, Algérie

Sculpteur : Henri Soubricas. Statuaire lillois, il a reçut la médaille de bronze au salon des Artistes Français de 1927 ; Légion d’honneur en 1937. Il travailla également à Lambersart. Le projet de l'artiste ne fut guère apprécié par la commission préfectorale qui estimait que "la principale [critique] est que rien n'indique que le fils, le mari, le père pleuré par les trois générations représentées est tombé pour la défense de son foyer et de sa patrie (...)  M. Souvricas est incontestablement un statuaire de talent et son sujet témoigne de son mérite, mais la conception d'un ensemble monumental est une oeuvre d'architecture et non de sculpture".

Texte de l'épitaphe :

Passant ! Qui que tu sois, salue ces héros morts pour la liberté

Matériaux employés : Pierre d’Euville. L'ensemble de la pierre monumental est composé de 7 pièces d'assemblages dont une pour le sujet principal (le bas-relief). Le sujet décoratif est exécuté au ciseau en relief dans la masse.

Descriptif : Composition construite sur une forme pyramidale. La mère, l’épouse et le fils se recueillent et se lamentent auprès de la croix d’un tombeau

Coût et financement : 31.000 francs dont 10.000 furent prélevés sur le compte des dommages de guerre


Monument aux morts d'Haisnes


            Liste des noms inscrits au monument aux morts :

(Les noms des militaires morts pour la France en 1914-1918 et 1939-1945 ont été indiqués sur le monument aux morts dans l'ordre alphabétique, sans distinction de conflit).
BASCOP Xavier
BOE Marceau
BOE Eloi
BRASME Jules
BRAY Boria
COLMANT Ernest
COQUERELLE Alexandre
CROCCEL Louis
CUVELIER Omer
DECQ François
DELCOURT Léo
DELECOEUILLERIE Alfred
DELECROIX Louis
DELFOSSE Charles
DELFOSSE Jean
DELORY Georges
DELPIERRE Charles
DEMANZE Paul
DEMANZE Voltaire
DERNONCOURT Abel
DERNONCOURT Alexandre
DERNONCOURT Charles
DESCAMPS Hippolyte
DESUERT Jules
DIEU Emile
DIEU Paul
DUBUS Louis
DERNONCOURT René
FLORENT François
FLORENT Désiré
FOLLET François
FOLLET Georges
GOSSART Georges
GOSSART Henri
GOURDIN Emile
GROUX Gaston
HECQUET Placide
HERIN Germain
LEROY François
LORTHIOS François
MAILLOUX Joseph
MAYEUX Eloi
MORTREUX François
MOULLE Joseph
NEUSY Florian
NEUSY Raoul
NEUSY Victor
PECQUEUR Eugène
PREUDHOMME Jean
RICHIR Louis
RICHIR Théodule
SALIN François
SENIS Georges
SAUVAGE Isidore
URBAIN Arthur
VASSEUR Usmar
WUILBAUT Philémon
DANCOISNE Marcel
Résistance :
ANDRIEU Jules
LAIGNEL Jules

Déportation pour résistance :
DEBUREAU Henri
DEVAUX Louis
DHENNIN Charles

Indochine :
ANSART Michel (2e classe)
DUVAL Gérard

Afrique du Nord :
BACQUART Pierre
DEBUY Henri
MATON François

Victimes civiles (1939-1945) :
COLMANT Alfred
DMYTRUCK François
MOUREAU Marie-Louise
MOUREAU Paul
SALOMEZ-SCREVE Renée
CRETON Marcel
BAUDUIN Alcide
BECU Alexandre
Complément d'information sur les victimes d'Afrique du Nord :
DEBUY Henri-Edouard, né le 1er octobre 1937, soldat de 2e classe au 1/1e RI de marine, mort pour la France le 26 août 1958 à Lapérine (Algérie)
MATON François-André, né le 26 janvier 1936 à Lille, soldat de 2e classe au 13e dragons, mort pour la France le 19 février 1957 à Cheurfa (Algérie)
FLOTAT Jacques-Pierre, né le 2 février 1937 à Arques, mort pour la France le 14 septembre 1961 (Algérie)
BACQUART Pierre-Jules, né le 18 décembre 1928, adjudant chef au 3/60e RI, mort pour la France le 9 novembre 1961 (Algérie)
PENEL Marcel-Maurice, né le 24 octobre 1933, chasseur au 3e bataillon d’infanterie légère d’Afrique, mort pour la France le 22 juillet 1957 à Tindouf
[pas vu sur mémoires des hommes]






Le journal Le Réveil du Nord rapporte l'inauguration du monument dans son édition du 3 septembre 1934 :


De la mer aux Vosges et sur une largeur de 20 à 100 kilomètres, la guerre avait fait une sorte d’amalgame de terres, de pierres, de ferrailles, de hardes et de broussailles où s’étaient brassés pêle-mêle les villages et les bois, les clochers et les usines, les châteaux et les fermes. Le tout semé de restes de tranchées, de barbelés, d’abris, d’entonnoirs, et de croix de bois. Longtemps la zone apparut comme un immense chantier, mais aujourd’hui, le front de la région qui était l’ancien front est devenue une planète neuve, la région qu’était l’ancien front s’est réorganisée. Les églises, les mairies, les écoles, les places publiques, les parcs, les cimetières mêmes, sont neufs et tous les désordres sont effacés.
*   *
A Haisnes-les-la-Bassée pourtant il reste des traces profondes de ce passé de cauchemar. Des fils barbelés, des obus de tous calibres, des trous d’entonnoirs, rappellent aux passants qu’on se trouve là et toujours en pleine zone rouge et que le village est un de ceux avec Auchy, Violaines, Hulluch, Cuinchy, Givenchy, Vermelles, Douvrin, Wingles, a le plus souffert de la guerre. Haisnes-les-la-Bassée marque le cœur d’une région qu’on avait pu croire morte à jamais, mais qui par la volonté soutenue de ses habitants est ressuscitée dans la paix, l’union et le travail.
En inaugurant hier le mémorial élevé sur la place en souvenir des enfants du pays morts pour la France, M. Cadot, sénateur-maire de Bruay-en-Artois, se fit d’ailleurs un honneur de rendre hommage au courage, à la vaillance de ce bon peuple de France, dont la population d’Haisnes est l’image. La paix a pu reconquérir les villages reconstruits et les terres labourées, mais l’oubli n’habite pas les cœurs. De partout, les cortèges montent incessamment vers les monuments élevés à la mémoire des héros qui ne sont plus. Les vastes places se remplissent de vieux parents qui pleurent ; au pied des marbres, des enfants innocents songent… Et le mémorial est là, entouré de 100 drapeaux, d’une foule émue qui médite les discours entendus et par-dessus le bruit des fanfares, se souvient des paroles recueillies toute à l’heure : « les morts se sont unis pour adjurer les vivants ».




*   *





Détail du monument aux morts d'Haisnes

Devant le mémorial
Vers 17 heures, tout ce monde, auquel s’étaient jointes les populations des communes environnantes se retrouvait réuni autour du mémorial, où tour à tour, MM. Descamps, maire d’Haisnes, Cadot, sénateur et Larue, conseiller général, exprimèrent leurs sentiments d’admiration devant l’œuvre réalisée par le sculpteur Soubricas et en communion d’idée avec les habitants, formulèrent l’espoir de pouvoir jouir d’une paix durable entre les peuples. « Que l’Etat serve la cause des chefs de famille en déchargeant ceux qui créent de la vie et que sa politique de la paix soit celle des berceaux », c’est le vœu qu’exprimèrent là et sous des formes différentes, les orateurs qui, au pied de ce monument prirent la parole, fréquemment applaudis par une foule enthousiaste et émue.   
Les réceptions et le défilé
Haisnes-les-la-Bassée, commune minière de 1800 âmes, a donc maintenant, comme ses sœurs du Pas-de-Calais, son monument aux morts, une œuvre sobre et puissante due au ciseau du grand sculpteur Henri Soubricas, symbolisant les trois douleurs : celle de la mère, de la veuve et de l’orphelin. Penchés sur la tombe de l’être cher qu’ils ont aimé et dont ils conserveront éternellement le souvenir et l’exemple, ces trois personnes pleurent et prient.
Le monument, mis en valeur par une architecture appropriée, de goût excellent et d’harmonie parfaite, a donc été dévoilé hier par M. Cadot, sénateur-maire de Bruay-en-Artois, qu’accompagnaient MM. Larue, conseiller général ; Mayeur, conseiller d’arrondissement, maire de Sailly-Labourse.
Après la réception des autorités dans une salle de la mairie par les membres du conseil municipal et le maire, M. Jules Descamps, après u banquet à l’issue duquel les allocutions furent prononcées par MM. Descamps, maire, Larue, conseiller général et Cadot, sénateur.
Les personnalités se rendaient rue d’Auchy, où , déjà, entourant leurs drapeaux, de nombreux groupements étaient réunis pour le défilé.
On remarquait parmi les quelques vingt sociétés : les sapeurs-pompiers d’Haisnes, les enfants des écoles, les anciens et anciennes élèves, la musique municipale d’Haisnes, la jeunesse musicale d’Auchy, le Ménestrel du Pic, le conseil municipal et les invités, les anciens combattants d’Haisnes, l’harmonie du n°13, les anciens combattants d’Auchy, la société de secours la Fraternelle, la musique municipale d’Hulluch, la société de secours la Charité, le syndicat et jeunesse socialiste, la musique municipale de Douvrin, les anciens combattants de Douvrin, la musique municipale de Violaines.
Et dans la foule, on notait la présence de MM. Voltaire Cadot, secrétaire général de la mairie de Bruay ; Courcel, maire de Douvrin ; Holle, maire d’Auchy ; Lecoeuche, maire de Violaines ; Bouneau, mutilés, auteur du jardin et de l’ornementation extérieur du monument commémoratif…




*   *



Les autres lieux de mémoire de la commune

      - Vitraux du souvenir dans l’église Saint Nicaise, oeuvre de R. Houille. Un hommage particulier est rendu ici, à travers trois verrières, aux 52 enfants de la commune décédés aux combats. L'une représente la Vierge penchée sur un soldat mort tandis qu'à proximité une femme désigne un calvaire ; une autre montre sainte Thérèse protégeant les poilus au combat ; une troisième associe une croix à un casque ; et monument aux morts de la paroisse

       - Monument à Notre-Dame des Victoires (1939-1945)

      - St Mary’s A.D.S. Cemetery. ( 1.809 corps dont 1.709 britanniques) Le 25 septembre 1915, lors d'une offensive lancée par les britanniques sur un front de près de 8 kilomètres, tombent de nombreux hommes dont le Lt John Kipling, fils du célèbre auteur du Livre de la Jungle. Il est porté disparu. A l’issu du conflit son nom est inscrit au mémorial de Loos-en-Gohelle. Il faut attendre 1991 pour que les recherches menées par la Commonwealth War Graves Commission permettent d’établir avec certitude que le Lt du régiment des Irish Guards repose en réalité dans ce cimetière (colonne 7D, 2e stèle en partant de la gauche). Ce cimetière a été créé après l'Armistice du 11 novembre 1918, on y a regroupé les tombes des soldats tombés au cours de la bataille de Loos (la majorité sont tombés en septembre et octobre 1915).   

      - Ninth Avenue Cemetery. Ce cimetière tire son nom d'une tranchée qui passait à proximité. Près de 40 corps y reposent.  

     - Bois Carré Military Cemetery. Le village d’Haisnes a été aux mains des allemands durant la majeure partie de la 1ère guerre mondiale, une partie de la commune avait pourtant été gagné par les troupes britanniques durant la bataille de Loos. Ce cimetière a été ouvert en septembre 1915, et utilisé (en grande partie par la 16ème division (Irish) jusqu’en août 1916. Un tombe date de mars 1918. Aujourd’hui, près de 200 soldats britanniques y reposent. La disposition irrégulière des tombes est dû aux conditions difficiles dans lesquelles les soldats étaient inhumés. 

      - Plaque commémorative (Rue de Douaumont, Cité 13) :
 

En l'honneur des soldats des guerres 1914-1918 et 1939-1945
Morts pour la France
et des victimes civiles de la Fosse 13 du Groupe de Lens
1914-1918 :
BAUSSART Alfred
BAUSSART François
BESINGUE Paul
CLARISSE Paul
CLARISSE Marcel
DELECOEUILLERIE Alfred
DEGORRE Georges
DEMANZE Paul
DEMANZE Voltaire
DENEUVILLE Désiré
DUFRESNE Léon
FLAMBRY Alfred
MORTREUX François
NEUSY Victor
ROUSSEAU Henri
VASSEUR Marcel
1939-1945 :
DERNONCOURT Florimond
FLORENT François
GABEZ Albert
HALASZ Jean
LEMAIRE Marcel
LELOIR Henri
LYSEK Joseph
RAMBAUD Louis
WADHE Louis
WILBAUX Edmond
Victimes civiles :
BAUDUIN Alcide
COLMANT Alfred
DERNONCOURT Louis
DEVAUX Louis
DMYTRUICK Louis
GRUCHALA Jean-François
GRUCHALA Félix
MALVOISIN Pierre
RAIS waslaw
Mme SCREVE rené
TEKIEN Edouard
WOJKOWIAK Albert
DRUELLE Adélaïde

Haisnes - stèle aux victimes de guerre de la fosse 13 des mines de Lens


Sources :
- Mairie d'Haisnes
- Photographies du monument aux morts et de la stèle de la fosse 13 par Thadée Szalamacha
- Patrick Wintrebert, Le vitrail dans le Pas-de-Calais de 1918 à 1939, Arras, Archives départementales du Pas-de-Calais, 1989, 119 p.
- Archives départementales du Pas-de-Calais, 2 O 2589, 1 W 23332-23333, 24800/1, 49530-49533, 1162 W 178
- Commonwealth war graves commission
- le Réveil du Nord du 28 juin 1934
-
Pour les morts en Afrique du Nord : Louis Mortreux, les héros de l'oubli, 1952-1962, hommage aux militaires du département du Pas-de-Calais morts au champ d'honneur en Algérie-Tunisie-Maroc
- Site Internet Mémoire des Hommes (fichier des morts pour la France)






S'il vous plaît d'utiliser les informations de ce site pour un usage quelconque, merci de faire mention de vos sources


Haisnes
Liste consolidée
1914-1918 :
BASCOP Xavier

BOE Marceau

BOE Eloi (Né le 20/11/1893 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 155e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/09/1914 à Amblaincourt (Meuse), ambulance 14 du 6e corps, blessures)

BRASME Jules

BRAY Boria (Né le 13/03/1893 à Haisnes. Sergent au 116e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 24/10/1916 au ravin du Bazil à Fleury Douaumont (Meuse), tué à l’ennemi)

COLMANT Ernest

COQUERELLE Alexandre (Né le 26/09/1881 à La Bassée. Soldat de 2ème classe au 100e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/10/1914 à Baconnes (Marne), tué à l’ennemi)

CROCCEL Louis (Né le 09/11/1896 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 159e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/04/1918 à Vaudelincourt (Oise), blessures)

CUVELIER Omer (Omer-François. Né le 09/12/1884 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/02/1916 à Louvemont (Meuse), tué à l’ennemi)

DECQ François (François-Jean-Baptiste-Joseph. Né le 06/01/1878 à Fampoux. Soldat de 2ème classe au 204e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 11/01/1915 à Crouy (Aisne), tué à l’ennemi)

DELCOURT Léo

DELECOEUILLERIE Alfred (Est-ce Alfred-Jean-Baptiste. Né le 06/03/1895 à Vendin-le-Vieil. Brigadier au 41e régiment d’artillerie. Mort pour la France le 16/04/1917 au combat du Choléra (Aisne), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Hulluch le 18/11/1919]

DELECROIX Louis
DELFOSSE Charles
DELFOSSE Jean

DELORY Georges (Georges-Louis-Joseph. Né le 14/06/1891 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 1er ou 2e zouaves. Mort pour la France le 08/10/1914 à Sillery (Marne), tué à l’ennemi)

DELPIERRE Charles (Né le 30/12/1894 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 166e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 22/10/1914 à Verdun (Meuse), hôpital temporaire 2, maladie (fièvre typhoïde))
 
DEMANZE Paul (Né le 07/09/1895 à Douvrin. Caporal au 82e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 24/07/1918 (Marne), blessures)

DEMANZE Voltaire

DERNONCOURT Abel (Né le 16/09/1885 à Douvrin. Soldat de 2ème classe au 201e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 23/10/1914 à Pontavert (Aisne), blessures)
 
DERNONCOURT Alexandre (Né le 30/06/1896 à Douvrin. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 03/06/1918 (Aisne), tué à l’ennemi)

DERNONCOURT Charles

DESCAMPS Hippolyte (Hippolyte-Auguste-Napoléon. Né le 03/04/1893 à Haisnes. Sergent au 110e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), blessures)

DESUERT Jules (Jules-Louis-Joseph. Né le 13/10/1884 à Béthune. Soldat de 2ème classe au 208e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à Souain (Marne), tué à l’ennemi)

DIEU Emile

DIEU Paul (Né le 27/01/1897 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 69e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 22/03/1918 à Frémicourt (Oise), tué à l’ennemi)

DUBUS Louis (Est-ce Louis. Né le 10/10/1897 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 67e régiment d’infanterie venu du 33e RI. Mort pour la France le 01/10/1918 (Marne), tué à l’ennemi par balle à la gorge)

DERNONCOURT René
FLORENT François
FLORENT Désiré
FOLLET François

FOLLET Georges (Georges-Albert. Né le 24/07/1884 à La Bassée. Sergent fourrier au 3e régiment bis de zouaves. Mort pour la France le 30/09/1918 (Marne), tué à l’ennemi)

GOSSART Georges (Né le 26/12/1897 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 43e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 02/04/1918 à Beauvais (Oise), hôpital temporaire 1, blessures)

GOSSART Henri (Henri-Benjamin. Né le 18/03/1891 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 8e régiment de zouaves de marche. Mort pour la France le 20/03/1916 aux carrières du réduit François, tué à l’ennemi)

GOURDIN Emile
GROUX Gaston

HECQUET Placide (Né le 15/06/1884 à La Bassée. Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 23/08/1914 à Bouvines dans la région de Dinant (Belgique), tué à l’ennemi)

HERIN Germain (Germain-Henri-Jean-Baptiste. Né le 12/04/1891 à La Couture. Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/10/1915 à Sommepy (Marne), tué à l’ennemi)

LEROY François
LORTHIOS François
MAILLOUX Joseph

MAYEUX Eloi (Eloi-Charles. Né le 14/08/1894 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 75e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/09/1915 à Perthes (Marne), tué à l’ennemi)

MORTREUX François (François-Augustin. Né le 25/10/1883 à Douvrin. Caporal au 69e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 26/09/1915 à Thélus (Pas-de-Calais), tué à l’ennemi)

MOULLE Joseph (Joseph-Jules-Henri. Né le 03/08/1893 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 16e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 24/08/1914 à Nouillonpont (Meuse), tué à l’ennemi)

NEUSY Florian (Né le 30/03/1893 à Douvrin. Sapeur au 3e génie. Mort pour la France le 13/09/1916 à Maurepas (Somme), blessures)

NEUSY Raoul
NEUSY Victor
PECQUEUR Eugène

PREUDHOMME Jean (Jean-Baptiste-François-Joseph. Né le 29/12/1894 à Haisnes. Soldat de 2ème classe au 413e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/05/1915 à Lihons (Somme), tué à l’ennemi)

RICHIR Louis (Louis-Simon. Né le 11/12/1898 à Douvrin. 2e canonnier servant au 281e régiment d’artillerie lourde à tracteur. Mort pour la France le 04/09/1918 à l’hôpital auxiliaire 26, maladie (grippe pulmonaire))

RICHIR Théodule

SALIN François (Est-ce François-Victor-Joseph. Né le 01/03/1880 à Auchy-les-Mines. Soldat de 2ème classe au 282e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 12/01/1915 (Aisne), tué à l’ennemi)

SENIS Georges

SAUVAGE Isidore (Né le 06/10/1893 à Douvrin. Caporal au 1er régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/02/1915 à Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi)

URBAIN Arthur (Né le 22/12/1891 à Douvrin. Caporal au 175e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 19/09/1916 à Pétorak (Grèce), blessures)

VASSEUR Usmar (Né le 26/06/1894 à Auchel. Soldat de 2ème classe au 3e ? régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/04/1916 (Puy de Dôme), blessures)

WUILBAUT Philémon (Né le 30/09/1882 à Douvrin. Soldat de 2ème classe au 109e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 11/04/1917 à l’hôpital mixte de Béthune (Pas-de-Calais), blessures)

DANCOISNE Marcel

Résistance :
ANDRIEU Jules (né le 8 février 1896, mort le 23 février 1942 au Mont-Valérien (ou à Suresnes). Instituteur adjoint à Lillers (du 1er octobre 1919 au 31 juillet 1921), à Annequin (du 1er octobre 1921 au 31 juin 1923), à Vermelles (du 1er octobre 1923 au 21 juillet 1925). Directeur de l’école d’Harnes du 1er octobre 1925 à 1940. Engagé volontaire le 2 février 1915, blessé le 16 avril 1917 et le 5 octobre 1917, pensionné de guerre à 100 % ; titulaire de la Légion d’honneur, de la croix de guerre, de la médaille militaire. Dès 1940 il entre en résistance contre l’occupant allemand. Arrêté le 20 juin 1941, il est tranféré à Frenes et fusillé) (Sources : AD PdC, 1 W 24800/1, autorisation de dénomination de nom de rue)
 
LAIGNEL Jules (Né le 29 novembre 1887, exécuté le 27 mars 1944, à la citadelle d’Arras) né le 29/11/1887 à Marquillies (Nord), domicilié à Haisnes-lez-la-Bassée, fusillé le 27/03/1944 à Arras. Arrêté par les allemands le 21/07/1942 sous l’inculpation d’espionnage, condamné à mort le 27/03/1944

Déportation pour résistance :
DEBUREAU Henri
DEVAUX Louis
DHENNIN Charles

Indochine :
ANSART Michel (2e classe)
DUVAL Gérard

Afrique du Nord :
BACQUART Pierre-Jules, né le 18 décembre 1928, adjudant chef au 3/60e RI, mort pour la France le 9 novembre 1961 (Algérie)
DEBUY Henri-Edouard, né le 1er octobre 1937, soldat de 2e classe au 1/1e RI de marine, mort pour la France le 26 août 1958 à 6h30, commune de Lapérrine en Grande Kabyllie (Algérie)
MATON François-André, né le 26 janvier 1936 à Lille, soldat de 2e classe au 13e dragons 4e escadron, mort pour la France le 19 février 1957 à Cheurfa (Algérie) de ses blessures reçues en opération, militaire de la classe 1954 en Algérie depuis le 04/11/1956, célibataire, ouvrier de filature à Armentières

Complément d'information sur les victimes d'Afrique du Nord :
FLOTAT Jacques-Pierre, né le 2 février 1937 à Arques (son père Robert était directeur de la société des poudres de sûreté à Haisnes-les-la-Bassée), chasseur au 9e RCP, mort pour la France le 14 septembre 1961 dans le secteur de Corneille département de Batna (Algérie), tué en opération
PENEL Marcel-Maurice, né le 24 octobre 1933, chasseur au 3e bataillon d’infanterie légère d’Afrique, mort pour la France le 22 juillet 1957 vers 18h, à Tindouf (décès non imputable au service) [pas vu sur mémoires des hommes]

Victimes civiles (1939-1945) :
COLMANT Alfred
DMYTRUCK François (mort le 3 septembre 1944 à Haisnes. Le 3 septembre 1944, lors de la libération de la commune, vers 14 h,le jeune Dmytruck se trouvait avec d’autres personnes à proximité d’un char anglais qui stationnait sur le bas côté de la route nationale 347 à l’entrée de la commune. A un certain moment, le chef de colonne descendit du char pour donner des ordres puis remonta précipitamment dans l’engin blindé qui démarra. A la suite de cette manœuvre, le canon bascula et un coup de feu partit. Le jeune Dmytruck fut traversé de part en part par l’engin). Né le 17/09/1932 à Haisnes-les-la-Bassée, décédé le 03/09/1944 [mention MPF accordée le 16/03/1961]
MOUREAU Marie-Louise, née le 28/12/1926 à Haisnes, domiciliée à Haisne, décédée le 23/05/1940 à Verquin par éclat d’obus [mention MPF accordée le 19/11/1958]
MOUREAU Paul-Victor, né le 19/03/1929 à Haisnes, domicilié à Haisnes, décédé le 23/05/1940 à Verquin par éclat d’obus [mention MPF accordée le 19/11/1958]
SALOMEZ-SCREVE Renée, née le 26/10/1903 à Lens, domiciliée à Haisne, décédée le 01/09/1944 à Haisne par balle de revolver tirée par un soldat allemand
CRETON Marcel
BAUDUIN Alcide, est-ce Alice-Louis né le 10/03/1904 à Violaine, domicilié à Hulluch, décédé le 27/05/1940 à Richebourg l’Avoué, sous les balles d’un char allemand
BECU Alexandre