Localisation
: Au cimetière. Lorsque les corps
furent restitués aux familles après la Grande Guerre, le
conseil municipal accorda une concession gratuite aux parents pauvres. L'entretien
de ce terrain du souvenir fut confié à l'association des
anciens combattants de la commune. C'est cette dernière qui décida
d'y élever le monument aux morts. Toutefois, un premier monument
avait été implanté sur la Grand-Place au début
des années 1920. Ce monument était très contesté
et jugé par beaucoup de mauvais goût, et un beau matin on le
découvrit gravement vandalisé ! On décida alors du choix
de l'implantation d'un monument plus artistique au cimetière.
Le monument du centre-ville
a bénéficié d'une restauration en 2008 par la société
Serviloc
Conflits
commémorés :
1914-1918, 1939-1945
Statuaire : Maurice Rogerol (Prix de Rome, professeur
aux écoles académiques de Douai)
Architectes
: Goniaux Jean (à Douai) et Delannoy (à Lens)
Date
d'inauguration : 8 novembre 1925
Descriptif
du monument du cimetière :
D’après une article de presse de
l’époque : « Le bas-relief qui orne la face principale
du monument symbolise en des lignes sobres, pleines, d’une noble
grandeur, l’émouvante douleur d’une femme, mère
ou épouse devant l’éternel souvenir d’un être
cher à jamais disparu. Reconnaissant hommage à la mémoire
de nos anciens compagnons d’armes tombés pour le salut de
la grande patrie et l’âpre défense de nos foyers menacés,
ce monument écarte tout symbole de guerre et cherche plus simplement
à fixer par le bronze et la pierre l’histoire douloureuse de
nos morts et de dresser à la face du monde l’image de leur souffrance,
de leur courage et de leur dévouement ». Le bas-relief
est en bronze ; la maçonnerie est en grés, en granit et pierres
de taille, elle a été faite généreusement par
M. Lefort (grand entrepreneur de travaux d'art dans le Nord)
Texte de
l'épitaphe sur le bas-relief :
Aux morts
Grande Guerre 1914-1918
Union des anciens combattants
d'Harnes
Maître d'ouvrage : Union
des anciens combattants
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Voici comment
le journal l’Avenir de Lens rapporte l’inauguration du
monument aux morts d’Harnes dans son édition du 12 novembre
1925
Après l’armistice, au retour
des corps des soldats d’Harnes morts pour la France, le conseil
municipal, sur la proposition de son maire, M. Choquet, accorda
gratuitement des concessions aux familles pauvres et chargea l’association
des mutilés et anciens combattants de l’entretien des terrains
au cimetière. Cette association puissante ne voulut pas
en rester là et pour honorer ses 237 compagnons glorieusement
tombés pour la patrie, leur firent ériger le mausolée
qui a été inauguré dimanche.
L’œuvre principale et original est un bas-relief
en bronze de deux mètres carrés, représentant
une pleureuse avec un poilu en buste. Elle est due au statuaire
Maurice Rogerol, prix de Rome et professeur à l’école
des Beaux-Arts de Douai. La maçonnerie est en grés,
en granit et en pierre de taille. Elle est due à la générosité
de M. Lefort, entrepreneur de travaux d’art de la région
du Nord. L’ouvrage a été exécuté sous la
direction de MM. Jean Goniaux, architecte à Douai, et Pierre
Delannoy, architecte à Lens.
Malgré le temps maussade et incertain, toutes
les sociétés adhérentes à la cérémonie
étaient au rassemblement face au monument de 1870, rue de
l’Hospice.
A 3 heures, le signal du départ est donné
et le cortège imposant se met en route. On remarque, la
musique municipale, la compagnie des sapeurs-pompiers, la société
de gymnastique, les pupilles de la Nation, les enfants des écoles,
le conseil municipal, l’association des mutilés et anciens
combattants d’Harnes, et des délégations des associations
de Lens, Courrières, Noyelles-sous-Lens, Hénin-Liétard,
etc. avec leurs drapeaux.
Le cortège arrive au cimetière où
est élevé le mausolée. Les sociétés
et la grande foule des Harninois, se placent autour. Près
de la tribune ou auront lieu les discours, nous remarquons MM. Choquet,
maire ; Constant Virel, adjoint et tous les conseillers municipaux,
Rogerol, statuaire ; Goniaux, architecte ; Lefort, entrepreneur de
travaux d’art ; Duchesne, président et Soufflet, secrétaire
général des Poilus d’Harnes, les artisans de la cérémonie.
De nombreuses gerbes de fleurs sont déposées
par les familles, puis le voile tombe et la musique joue la Marseillaise.
M. Duchesne, président des anciens combattants,
dans un discours des plus émotionnants, rappelle les sacrifices
des héros tombés pour la patrie et assure leurs
familles du dévouement le plus entier de la société.
Puis un chœur de jeunes filles chante A ceux
qui reposent là-bas.
M. Chocquet, maire d’Harnes, remercie
tous ceux qui ont contribué à élever le monument
et particulièrement l’association des mutilés, à
qui il adresse l’expression de la plus profonde gratitude de la
ville d’Harnes.
Il termine en disant : « héros
de la Grande Guerre, nous ne vous oublierons jamais ».
Le chœur des jeunes filles exécute alors
L’Hymne aux morts de Victor Hugo. Il
fait presque noir lorsque M. Louis Fontenaille, président
de la fédération des anciens combattants du Pas-de-Calais,
monte sur la tribune. Son discours est des plus beaux ; il trouve
avec facilité les expressions qui conviennent pour saluer
et honorer ceux qui versèrent leur sang pour la défense
du sol sacré.
Silencieusement la foule se retire, des larmes coulent
sur des visages assombris et l’émotion étreint tous
les cœurs de ceux qui vécurent les jours tristes de la guerre
meurtrières où périrent 1.500.000 des nôtres.
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Voici comment le journal le Journal
de Lens rapporte l’inauguration du monument aux morts d’Harnes dans
son édition du 15 novembre 1925
La commune d’Harnes qui compte aujourd’hui 15000 habitants
et qui a tant souffert pendant la guerre, a procédé dimanche
à l’inauguration d’un monument élevé à
la mémoire de ses 237 enfants tombés sur le champ de bataille.
Cette grande cérémonie était placée sous
la présidence d’honneur de M. Fontenailles, président
de la fédération du Pas-de-Calais. Nous avons donné
la photographie du mausolée érigé au cimetière
sur un terrain concédé à perpétuité
par la municipalité, dû au talent de M. Rogerol, prix
de Rome, et exécuté par M. Goniaux.
* *
Dimanche, la ville d’Harnes avait revêtu sa parure
des jours de grande fête. Presque toute la population avait arboré
l’emblème national. Le temps passable permit à la cérémonie
de se dérouler conformément au programme établi.
A 14 heures, il y eut un grand rassemblement des sociétés
locales, musiques, sapeurs-pompiers, gymnastique, l’union des anciens
combattants, sociétés de secours mutuels, pupilles de
la nation, des délégations des sociétés des
anciens combattants de communes voisines en face du monument aux morts
des combattants des 1870, rue des Hospices.
Une foule immense d’habitants se plaça derrière
les dites sociétés, puis un défilé eut
lieu dans les principales rues de la ville, aujourd’hui presque totalement
reconstituées. Vers 15 heures, l’immense cortège (6
à 7000 personnes) arrivait au cimetière. La musique
municipale la Jeune France joue une marche funèbre et est suivie
des différentes sociétés, du conseil municipal,
Choquet, maire, en tête ; de MM. Goniaux, Rogerol, Mac Corkel,
Dupont et Virel, adjoints au maire ; MM. Duchesne, Soufflet, Dacheville,
Derache, Demarcq, Delattre, Bacquez, Flanquart, du conseil d’administration
des anciens combattants d’Harnes ; MM. Mastaing, Neuville, des anciens
combattants de Lens, etc.
La foule et les représentant des différentes
sociétés déposent alors de nombreuses gerbes
de fleurs au pied du monument.
* *
La clique des sapeurs-pompiers sonne Aux Champs et
la série des discours commence. C’est d’abord M. Alfred Duchesne,
qui prend la parole au nom des anciens combattants et des mutilés
d’Harnes. Plein d’émotion, M. Duchesne rappela que, après
l’armistice, l’Union [des anciens combattants], en plein accord avec
la municipalité fit tout ce qu’il était possible de faire
pour la rentrée des corps des soldats d’Harnes sur les différents
champs de bataille. Il remercie la municipalité d’avoir accordé
la concession du terrain à perpétuité, il remercie
les architectes, entrepreneurs et généreux donateurs
et rappelle le courage et le sacrifice de ceux qui sont morts pour que
vive le pays. Ce mausolée, dit-il en terminant, rappellera les
vertus et les souffrances de nos chers camarades tombés au champ
d’honneur, auxquels il a associé la mémoire des victimes
de la guerre 1870-1871.
Jurons que jamais nous ne les oublierons. Les drapeaux s’inclinent,
puis a lieu une minute de silence, en signe de recueillement et de
pensée pour les grands morts. Un chœur de jeunes filles chante
ensuite : A ceux qui reposent là-bas.
Choquet prit à son tour la parole et prononça
une émouvante allocution. De quelques mots, dit-il, courts
comme un adieu, je remercie au nom de la municipalité et de la
ville les généreux donateurs qui ont souscrit pour l’érection
du monument : l’association des anciens combattants et des mutilés
qui, grâce à leurs efforts permirent de réaliser
cette belle œuvre du souvenir. Aujourd’hui, grâce aux efforts
constant de la France démocratique, on peut mesurer le progrès
constaté depuis la signature du traité de Versailles.
Il parle de l’œuvre de la Société des Nations et du récent
traité de Locarno qui permet d’envisager enfin la fin des guerres.
Espérons que le progrès ira aussi vite à faire
le bien que, jadis il fit le mal. Puis se tournant vers le monument,
il ajouta pour terminer : Héros ! Votre sacrifice n’a pas été
inutile car, dès maintenant, on peut espérer qu’au lieu
de se nourrir de haine, on s’inspire de la justice comme règle.
La voix des morts nous convie au travail, à l’union, au
bonheur et à la paix.
Un groupe de jeunes filles et de jeunes
hommes chante l’hymne de Victor Hugo. M. Fontenailles, président
de la fédération départementale des anciens combattants
clôture la série des discours. Il remercie la population,
rappelle les sacrifices consentis par nos grands morts et demande de
ne pas oublier leur doux souvenir. La musique municipale joue ensuite
la Marseillaise.
Discours de M. Fontenailles :
C’est une belle et réconfortante pensée qu’ont
eu nos camarades d’Harnes, d’accord avec une municipalité bienveillante
et reconnaissante aux combattants, avec une population particulièrement
généreuse, en élevant ce monument à la
mémoire des compagnons de votre ville que la guerre a enlevé
à notre amitié et à notre affection. Certes, les
monuments sont très nombreux, qui par des souscriptions publiques
ou trop rarement grâce aux dons fait par des français voulant
montrer leur gratitude aux soldats qui sauvèrent leur vie et leur
fortune, s’élèvent à présent à la
gloire de ceux qui moururent à nos côté et dont
le souvenir ne doit pas disparaître, si nous voulons que tous
les citoyens d’une nation libre, créatrices surtout des nations
aussi libres, ici comme ailleurs continuent à vivre dans l’indépendance
et la liberté, dans l’honneur et la discipline. Dans l’intention,
précisément, non pas de tuer la guerre, mais d’abolir l’esprit
de guerre en créant l’esprit de fraternité universelle
par la justice individuelle et l’intégrale réparation pour
l’individu qui a souffert, comme pour les nations qui ont été
aussi des martyres, nos associations se sont créées ; et
depuis l’armistice, leur élan pas un instant ne s’est démenti.
A leurs appels se sont dressés les hommes de bonne volonté,
et de toutes les provinces et de toutes les opinions, qui ont cru que
pour faire la paix juste et durable, il fallait d’abord panser les blessures
et les deuils et croire à l’amour entre les hommes. Nos luttes ont
été rudes, non pas tant contre nos concitoyens qui surtout
dans des bourgs comme le votre avaient vécu autant que nous l’effroyable
misère de la haine et de l’exil chez soi, mais contre cet esprit
qui, devançant les temps et les hommes misérables aurait voulu
chez certains aimer l’injuste et l’agresseur pour oublier qui à fait
son devoir. Aujourd’hui, ayant repris sa place et la première, dans
le concert des nations, ayant dicté l’œuvre de paix pour laquelle
seulement nous nous étions battu, la France considère combien
fut grande la misère, si combien grands d’abord furent sa gloire
et son honneur.
Avoir payé de tant de sang le droit de vivre libre
et indépendants, hommes qui pouvons à présent
aimer tous les hommes, qui avaient eu confiance en la France aux heures
des dangers nationaux, et même aux heures de leurs défaites,
y a t il plus grande peine et est-il plus grand deuil ? En élevant
ce mausolée qui domine les tombes de vos 237 concitoyens tombés
pour la patrie et le triomphe du droit universel, vous avez seulement
continué la tâche que nos associations s’étaient librement
tracée ; maintenir le souvenir au cœur des hommes qui ne veulent
pas être ingrats, réparer les injustices engendrées
par la guerre terrible et qui fut une véritable révolution
pour tous les peuples appeler dans la concorde par l’effort commun, tous
les citoyens libres qui aspirent à la justice dans la dignité.
C’est pourquoi, m’inclinant devant la douleur des veuves, des vieux parents,
des orphelins que nous avons librement pris à charge, je remercie
votre municipalité et votre belle association en demandant que pas
seulement au sein de notre fédération départementale
des combattants de l’union fédérale, l’exemple tracé
par vous soit imité afin que disparaissent à jamais les
haines qui, jetant les hommes face à face et armés, font
reculer les libertés et reculer l’humanité.
|
Liste des personnes
décédées en déportation :
TARDIF Jean (12/02/1944, Dora)
POLLET Louis (20/10/1942, Oranienbourg)
BUYS Benoît (mai 1943, Mathausen)
DERACHE Henri (09/04/1945, Dachau Diezlhan)
PIETROWSK Michel (12/02/1945, Dachau)
RIDON Aimé (13/03/1942, Oranienbourg)
BRUN Léon (20/03/1945, Mathausen)
WLACLAW Szymanski (01/11/1941, Oranienbourg)
DELSALLE Jean (04/12/1942, Oranienbourg)
LESIRE Guislain (17-12-142, Oranienbourg)
BOUTHEMY Alfred (mort au retour le 22/05/1945)
DERACHE François (04/07/1944)
GARSTKA Simon (15/03/1945, Bergen Belsen)
STANCZYK Casimir (14/07/1944, Mathausen)
MARTINEZ Raymond (01/07/1945, Décédé
au retour au Kremlin-Bicêtre)
MARTINEZ Pascal (21/04/1945, Flossenbourg)
MATYJASIK Thadée (10/05/1945)
DESPREZ Amédée (03/02/1945, Buchenwald)
MAILLIEZ Georges (14/02/1945, Bergen-Belsen)
COILLE Fernand (13/12/1944, Neuengamme)
LORTHIOIS Jean (26/02/1945, Neuengamme)
LEGRAIN Gustave (30/04/1945, Dachau)
RYCKEWAERT Victor (décédé
au retout le 19/10/1946)
DELANGHE Rémy (02/09/1944)
RZESZETARSKI Vincent
Juif : WEITZ Simon (Né le 2 novembre 1904, date
de déportation : 12 septembre 1942, rentré après
la guerre)
Morts en Afrique du Nord :
BALAVOINE René-André-Jules,
né le 10 juillet 1937, soldat de 2e classe au 4e régiment
de dragons, mort pour la France le 4 avril 1959 à Bougie (Algérie)
DEPREZ René-Pierre, né le 12 octobre 1940,
soldat de 2e classe au 3e régiment de hussards, mort pour la
France le 13 novembre 1961 à Trigrourine (Algérie)
DEWILDE Roger-Marcel, né le 7 avril 1933 à
Bourbourg, soldat de 2e classe au 2/8e régiment de parachutistes
coloniaux, mort pour la France le 28 septembre 1957 au Douar Ouled-Bouli
(Algérie)
GALLIANO Stéphane, né le 20 janvier 1924
à Liévin, gendarme à la 10e légion de
gendarmerie, compagnie de Blida, mort pour la France le 26 janvier
1957 dans la région de Letourneux (Algérie)
HABERKA François, né le 4 septembre 1935,
soldat de 2e classe au 4e régiments de hussards, mort pour
la France le 7 mars 1957 à Mechmesta (Algérie)
HEDON Alphonse-Georges, né le 5 décembre
1924, mort le 9 juillet 1957 à Aïn-Temouche
[pas vu sur mémoires des hommes]
LECOMTE Raymond, né le 25 mai 1934, soldat de 2e
classe au 406e régiment d’artillerie antiaérienne,
mort pour la France le 25 janvier 1956 à l’hôpital de
Marchand (Maroc)
LEGRAND Jean, né le 19 août 1939, soldat
de 2e classe au 2/7e régiment de tirailleurs, mort pour la
France le 16 août 1961 à l’hôpital de Clamart
(Seine) des suites de ses blessures
MALAS Richard, né le 30 avril 1942, soldat de 2e
classe au 1er régiment de Spahis, mort pour la
France le 28 février 1963 à l’hôpital de Bône
(Algérie)
MORTREUX Emile-Louis, né le 29 avril 1940 à
Estevelles, soldat de 2e classe au 23e RI, mort pour la France le
1er décembre 1960 à El-Milia (Algérie)
BONAMY Michel, lieutenant à la 9e compagnie sanitaire
de transports d’infanterie de marine, mort le 13 août 1960
[pas vu sur mémoires des hommes]
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Le monument aux morts d'Harnes a bénéficié
d'une restauration en mai 2007 par la société Serviloc.
Le travail consista en particulier dans la réfection du bronze.
Dans le même temps, le carré militaire a été
également nettoyé.
L'inauguration du monument et carré militaire
restauré (8 mai 2007) :
Les autres lieux de
mémoire de la commune
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- Stèle et plaque aux héros
de la résistance
- Plaque
à la mémoire de Bella MANDEL
- Monument
aux morts de 1870
- Monument
aux morts de la paroisse
- Plaque commémorative aux gymnastes
de l'Espérance tombés au champ d'honneur pendant la
guerre 1914-1918. Inaugurée en mai 1936 par M. Mangematin, maire
- Harnes Communal Cemetery
German Extension. Dans le cimetière communal, on
trouve une extension militaire allemande dans laquelle repose également
8 soldats britanniques inhumés en 1917.
- Carré militaire
- Musée municipal : Histoire
locale pendant les deux guerres mondiales, exposition sur la
déportation. Entrée Libre. Ouverture le mercredi
de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00, le samedi de
15h00 à 18h00, fermeture en août.
Sources :
- La liste des déportés
a été fournie par la Mairie de Harnes en juin
1990 à l'onac
- Anecdote sur le monument vandalisé durant la nuit : la Gazette
Harnésienne, magazine d'information de la ville d'Harnes, n°181,
octobre 2008
- Photographies de cette page par Serviloc (entreprise de restauration
urbaine) http://www.serviloc.fr/
- Pour
les morts en Afrique du Nord : Louis Mortreux,
les héros de l'oubli, 1952-1962, hommage aux militaires du
département du Pas-de-Calais
morts au champ d'honneur en Algérie-Tunisie-Maroc
- Site Internet Mémoires des Hommes (fichier
des morts pour la France)
- Pour la plaque aux gymnastes de l'Espérance, voir le
Réveil du Nord du 21 mai 1936 (avec photos)
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