Localisation : Rue de Verdun,
à côté de l'église
Conflits commémorés
: 1914-1918, 1939-1945,
Indochine-Corée, Afrique du Nord
Date d'inauguration : Juin
1924. L'inauguration du monument aux morts de Marquise a été
une des rares dans le Pas-de-Calais a donné lieu à des incidents
(voir articles de presse ci-dessous)
Texte de la dédicace
:
1914-1918
A la gloire des enfants de Marquise
Morts pour la France
Ce poilu a été
brisé par les Allemands en mai 1940
et réédifié
en juin 1947
|
|
Liste des noms inscrits au monument aux morts
:
1914 :
BEAUVOIS Eugène
BERDIN Louis
BOMY Auguste
CARON Joseph
DAGBERT Théodore
DAMIENS Gaston |
DECOCQ Albert
DEHAFREINGUE Albert
DELANNOY Joseph
DESOMBRE François
DUCHEMIN Fernand
DUCROCQ Clément
FASQUELLE Jules |
GAVEL Benoît
HAMMEREL Benoît
HUBEAU Théophile
LECLERCQ Auguste
MARCQ Jules
PICHON Ernest
POUILLY Jules |
POUILLY Joseph
PREUVOST Théodore
SGARD Albert
TRIPLET Amédé
VENANT Marcel
WATTEBLED Louis
YON Gabriel |
1915 :
ANDRIEN Jacques
BAR Alfred
BARBIER (Prêtre)
BENARD Alfred
BERNARD Victor
BOURGOIS Alfred
BOUTOILLE René
BRECVILLE Alfred
CANTREL Victor
CHARLES Auguste
CHOCHOIS Jules |
CHOQUET Auguste
DAGNEAUX Alfred
DECOCQ Henri
DECOCQ Auguste
DELINIERE Henri
DENAVAUT Jules
DESEILLE Victor
DEVILLE Victor
DEZOTEUX Jules
DOURIEZ Jules
DUCHEMIN Lucien
DUFLOS Louis |
FASQUEL Emile
FAYEULLE Paul
FOURNIER Gaston
HABART Albert
HONVAULT Jules
LEFORT Emile
LIMOUSIN Hyacinthe
MACHIN Henri
MARTEL Gaston
MARTEL Henri
MENART Alfred
MONEL Auguste |
MONEL Gaston
PRUDHOMME Paul
REGNIER Napoléon
SAMBON Joseph
SAMBON Louis
SAROT Prosper
SAUVAGE Auguste
SAUVAGE Joseph
SAUVAGE Pierre
VENAT Marcel
WACQUET Xavier |
1916 :
CARON Pierre
COINON Rémy
COLIER Raymond |
DECOTTE François
DELATTRE Auguste
DEMILLY Louis
FAIEULLE Honoré |
HERBEZ Martial
LEFEBVRE Louis
PICQUE Constant
PINTE Louis |
PINTE Emile
RINGOT Georges
SAROT Adrien
TOURNEUR Albert |
1917 :
BRACHET Charles
CARON Marius
CLEMENT Arthur
COINON Elie |
COLIER Charles
DEDISSE Jules
DEFOSSE Albert
DELTOUR Louis
DEMARET Auguste |
DIDISSE Félix
GERME Alexandre
GOURDIN Henri
MONTEUIS Albert
PICHON Jean-Baptiste |
POULTIER André
ROGER Victor
ROUSSEL Fernand
WILLIARD Charles |
1918 :
CAULIER Alfred
CRAS Maurice
CROQUELOIS Jacques
DELPORTE Henri
DEZOTEUX Auguste
DOYER Auguste |
GAUCHEZ Agénor
GAVEL Jules
HENON Fernand
JACOB Flory
JOURDAIN Alfred
LAMBERT Alphonse
LEPRETRE Louis |
MADOU Cornil
MAGNIER Alfred
MASSET Joseph
MUSELET François
PACQUES Adolphe
PRUVOST Alfred
POUILLY Alfred |
PAQUENTIN Adolphe
RITAINE François
ROYER Paul
SAUVAGE Pierre
VAUCHEL Eugène
VANDELS Charles
VINCENT René |
1919 :
DROLET Arthur |
1920 :
CLAPTIEN Noël
GAVEL Eugène
RUET Henri |
1939-1945 :
Victimes militaires :
BROUTTIER Adolphe
CARON René
CROQUELOIS André
DELHAYE Maurice
DEZOTEUX André |
FAQUET André
HOURRIEZ Paul
JOSSIEN Roger
LANNOY Marcel
LANNOY Raoul
LELONG Marcel
LOUCHET André |
MOFET Louis
REGNAULT Charles
SGARD Marcel
TOURNEUR Albert
WARGNIER André |
1946 :
POUILLY Arthur
1950 :
CARON Fernand
|
1939-1945
:
Victimes civiles :
BAUDIN-DAMBRICOURT Marie-Alfrédine-Palmyre
BEAUVOIS Michel
BOUTOILLE Jean-Claude
BROUTTA HONORE Maria
BUTEL Anatole
CLEMENT Louis
COFFRE Simone
CROQUELOIS Césarette
CROQUELOIS TOUSSAINT Adèle
DEBREU Charles
DELHAYE Maurice
DELRUE Simone
DESEILLE PICHON Hélène
DHIEUX PICHON Louise |
DIDISSE Jocelyne-Germaine-Lucienne
[morte le 23 septembre 1944]1
DUFOUR Jean-André-Louis [mort le 13 septembre
1944]1
DUFOUR LECAILLE Jeanne
FOURNIER FAYOLLE Eugénie
GRESSIER TILLIER Angèle
HABART Marthe
JACOB LEFEBVRE Henriette
LACROIX Odette-Marie-Berthe [morte le 13 septembre
1944]1
LAGAISE Lucie
LANNOY Colette
LEDET Jean-Marie [mort le 24 septembre 1944]1
LEPECQUET Lisiane
LEVISSE SAGOT Léonie |
MAGNIER DHIEUX
Germaine
PAQUE FASQUELLE Hélène
PICHON LECLERCQ Marie
POULAIN Fernand
PRUDHOMME Louis
REGNIER Henriette
SERGENT Gilles
TELLIEZ Alexis
TELLIEZ FONTAINE Jeanne
TELLIEZ GORECHT Georgette
TRIPLET Simone
TYTECA Marcel-Emile-Louis [mort le 5 septembre 1944]1
WATEL Claude |
Déporté
:
BROUTTA Paul
Service du Travail Obligatoire
:
PAQUE Henri
|
Indochine, Corée
:
LAVERDURE André (1947)
DAMIENS Raymond (1952) |
Afrique du Nord* :
MARTEL Joseph (1956)
LEJEUNE Daniel (1956)
CAPET Henri (1957)
COUDEVILLE Emile (1957)
BRILLARD René (1958)
LESOT Lucien (1960)
FAYEULLE Jacques (1987) |
Le journal le Pas-de-Calais
rapport l’inauguration du monument aux morts de Marquise dans son édition
du 6 juillet 1924
L’inauguration du monument aux morts
donne lieu à un léger incident. Brillamment pavoisée
et décorée, la ville de Marquise a inauguré dimanche
le monument que la fervente piété de ses habitants a élevé
à la mémoire des ses enfants morts pour la France.
Le temps était splendide et une foule nombreuse était
accourue de tous les environs.
A dix heures, un cortège précédé de la
lyre Marquisienne se forme sur la place de la mairie. Y prennent place
la municipalité et le conseil municipal au grand complet, la famille
des morts, les vétérans, les cheminots, la délégation
des usines métallurgiques, les pompiers et encore d’autres groupes
patriotiques. On se rend à l’église, qui est bientôt
comble, et où un service solennel est célébré
à la mémoire des glorieux morts.
* *
*
L’après-midi eut lieu l’inauguration officielle.
Les invités et les notabilités se massent sur le perron
de la mairie.
Nous remarquons notamment MM. Roger Farjon, sénateur-maire de
Boulogne, Abrami, Boulanger, députés, Adolphe Vincent de
Desvres, attaché au cabinet du ministre des Pensions, Jacolliot,
maire, et les conseillers municipaux, Jean Adam, vice-président
du comité du monument, Randon, conseiller général
et de nombreux maires des environs.
Pris d’une indisposition, M. Laban, sous-préfet, qui devait
présider, avait été obligé de se faire excuser.
Précédé de la lyre Marquisienne le cortège
se met en route devant le monument. Il comprend outre les personnalités
citées plus haut, les sociétés patriotiques et sportives,
les enfants des écoles, les sapeurs-pompiers, etc.
La musique exécute la marche funèbre de Chopin.
Devant le monument la foule est imposante et recueillie.
Les enfants des écoles défilent en jetant des fleurs,
puis M. Jean Adam au nom du comité remet le monument à la
municipalité, monument dont le caractère sobre et artistique
produit le meilleur effet.
C’est ensuite l’émouvant appel des morts, puis M. Jacolliot,
maire, vient apporter l’hommage vibrant et reconnaissant de la ville de
Marquise ; M. Gauchez, celui des pupilles de la nation et de la mutualité
scolaire.
Prennent encore la parole, M. Alexandre, au nom des vétérans
; Sorriaux, au nom des métallurgistes ; Godefroy, directeur de
l’école des garçons ; Tyr, président des anciens
combattants de Wimille ; Boulanger, député ; Roger Farjon,
sénateur-maire de Boulogne qui lance un magnifique appel à
l’union indispensable et qui rend un vibrant hommage au sacrifice de ceux
qui ont donné leur vie au pays, et enfin, Abrami, député,
qui montra le danger présent d’une démagogie trop confiante
envers les allemands. Ce dernier discours donna lieu à un léger
incident, les partisans de M. Sorriaux, un orateur précédent
qui avait développé la théorie communiste, essayant
de conspuer M. Abrami, tandis que des applaudissements nombreux soutenaient
ce dernier.
Une ode de M. Devred aux soldats Marquisiens, puis l’exécution
de la Marseillaise terminèrent la cérémonie
certains assistants se faisant remarquer par leur insistance à rester
couverts.
De brillantes illuminations éclairèrent la ville les
soir.
|
Le journal la Croix du Pas-de-Calais
rapporte l’inauguration du monument aux morts de Marquise dans son édition
du 6 juillet 1924 :
La cérémonie religieuse
Dix heures sonnent à l’hôtel
de ville. Les tambours battent Aux Champs et le cortège se forme
pour gagner l’église.
La Lyre Marquisienne ouvre la marche suivie des invités et des familles
des morts qui précèdent M. Narcisse Boulanger, député,
et la municipalité ainsi que les membres du conseil municipal, que
suivent avec leur drapeau ou leur bannière, les vétérans,
les sapeurs-pompiers, la jeunesse catholique, et les Métallurgistes
mutualistes.
L’église est bien petite pour
recevoir ces 1200 manifestants et cependant tout le monde se case, sauf les
derniers qui demeurent devant le grand portail resté ouvert. Dans le
chœur ont pris place les autorités et les familles des morts, M. l’abbé
Duhautois, vicaire, célèbre la messe ; cependant qu’auprès
des orgues, des choeurs d’amateurs marquisiens se font entendre. A l’évangile,
M. l’abbé Varlet, doyen de la paroisse, monte en chaire. D’une voix
émue, il fait l’appel nominal des morts de la paroisse qu’il recommande.
Il est dit un Pater et un Ave, puis on chante le De Profundis.
Ne pleurez plus, car ils parlent encore nos morts
Voici en la chaire de vérité, où il remplace M. le
doyen, un marquisien, M. l’abbé Lorgnier, vicaire de la paroisse de
Saint-Sépulcre de Saint-Omer.
D’une voix émue, avec foi et surtout avec un grand talent oratoire,
il développe cette pensée : ne pleurez plus, car ils parlent
encore nos morts. Et son sermon qui montre les disparus si chers, unis ne
un même sentiment de patriotisme et de religion est vraiment émouvant.
Pour lui le monument qu’on va inaugurer est un signe de rédemption,
le symbole du Devoir, un mémorial à bénir dont la véritable
signification se traduit en un mot Espérance.
Il est heureux, enfant de Marquise, de pouvoir glorifier le sang de Marquise
versé par ses concitoyens et qui a été avant tout et
surtout un sang de rédemption.
La bénédiction du monument
Après la messe, on se rendit en cortège au pied du monument.
M. le doyen Varlet, évoquant la grande figure du Poilu qui s’y trouve
en concrétise le symbole : on ne passe pas, on ne passera jamais. Puis
il rappelle l’invocation chrétienne ancienne et toujours vraie : Seigneur,
préservez-nous, délivrez-nous de la famine, de la peste et
de la guerre.
Il préconise la Charité qui exclut l’égoïsme pour
nous délivrer de la guerre et conclut : aimons-nous les uns les autres
nous serons forts. L’âme des morts plane sur nous, inspirons nous de
ce qu’elle veut nous enseigner.
Puis d’un geste large, M. le doyen bénit le monument, les fidèles
; on chante ensuite le De Profundis. Il était midi passé
quand la cérémonie religieuse prit fin.
L’inauguration
La cérémonie officielle
d’inauguration est fixée à 15 heures. Dès 14 h 30 les
autorités se groupent sur le perron de la mairie. Autour de M. Jacolliot,
maire, Jean Adam, adjoint et vice-président du comité ; des
conseillers municipaux, on remarque outre les maires du canton et le conseiller
général, MM. Roger Farjon, sénateur ; Abrami et Narcisse
Boulanger, députés, Vincent de Desvres, attaché au ministre
des Pensions. M Laban, sous-préfet de Boulogne, qui devait présider
la cérémonie, indisposé, s’était fait excuser
; il fut remplacé par M. Abrami.
A 15 heures, le cortège se mit en route. En tête venait la
musique la Lyre Marquisienne qui, sur tout le parcours, joua la marche funèbre
de Chopin ; suivaient les enfants, garçons et fillettes des écoles
communales, puis avec leurs drapeaux, les vétérans et les anciens
combattants. La municipalité, encadrée des parlementaires, les
membres du conseil municipal, les autorités, les fonctionnaires, les
membres des familles des morts suivaient, précédant les gendarmes,
les sapeurs-pompiers, les sociétés de secours mutuels, le syndicat
des métallurgistes, les coopératives, les jeunesses catholiques
et les cheminots.
Devant le monument
Ce fut devant une foule considérable qu’à quinze heures un
quart, les autorités prirent place devant le monument et les discours
commencèrent. Successivement, MM. Jean Adam, Robitaille, Jacolliot,
Cauchet, Alexandre prononcent d’émouvantes paroles et saluent avec
respect des grands morts de la guerre. M. Sorriaux qui parle au nom des métallurgistes,
fait, sans nul respect pour les morts dont on célèbre aujourd’hui
la mémoire, une conférence démagogique. Sous prétexte
de dire les horreurs de la guerre, il développe la théorie socialo-communiste,
applaudi par ses partisans, cependant que ses paroles sont froidement accueillies
par la majorité de l’assistance. Après ce discours malheureux,
MM. Godefroy, Boulanger et Farjon accentuent le besoin d’union devant le
péril allemand toujours menaçant.
M. Abrami flétrit les utopistes et dénonce
le péril allemand
Voici enfin M. Abrami, simplement,
sans emphase, il rend l’hommage suprême aux disparus. Le député
du Pas-de-Calais s’étonne qu’en cette journée de deuil reconnaissant,
quelqu’un ait osé choisir l’occasion de faire de la politique, de la
démagogie. Et aux applaudissements de l’assistance, il démontre
que la France n’a pas voulu la guerre, qu’elle a subi celle préparée
de longue main par l’Allemagne. L’orateur évoque le souvenir de Jaurès
qui, en juillet 1914, écoeuré des mensonges de la social-démocratie
allemande, au lendemain de la conférence de Bruxelles, où elle
avait apporté des affirmations de paix, dit aux socialistes français
: « votre devoir est de marcher ».
Longuement, l’orateur rappelle les phases de la Grande Guerre, l’union de
tous les Français qui avaient alors les vertus républicaines.
Il s’étonne qu’un orateur, qui s’est sans doute mal exprimé
ou qu’il a mal compris, vienne aujourd’hui à une cérémonie
de glorification des morts, semant des germes de division, alors que l’Allemagne
impérialiste, dirigée par le torpilleur Tirpitz et le général
Ludendorff s’arme de plus en plus, est prête à recommencer la
guerre. De vives manifestations se produisent alors ; les partisans de M.
Sorriaux crient : « Hou ! Hou ! », mais les cris de « Vive
Abrami » et des applaudissements chaleureux couvrent leurs voix. Et
M. Abrami conclut : « essayons, si vous le voulez, de tendre la main
aux socialistes allemands, mais ouvrons l’œil, ne nous laissons plus tromper,
et avec vous je crierai : guerre à la guerre, vice la paix ! ».
Ce discours fut suivi de l’audition d’une ode de M. H. Devred, Aux soldats
Marquisiens !
On joua ensuite la Marseillaise. Provoquant, les communistes restèrent
couverts. L’assistance, écoeurée de cette attitude, eut le bon
sens de ne pas contre manifester et le cortège regagna la mairie où
furent offerts les vins d’honneur.
|
* MARTEL Joseph-René-Eustache,
né le 15 septembre 1933, 2e classe au 6e régiment de cuirassiers,
mort pour la France le 2 mars 1956 à Kasar-Tebinet (Algérie)
CAPET Henri-Charles-André, né le 5 mai
1935, soldat au 1/408e régiment d’artillerie antiaérienne,
mort pour la France le 28 février 1957 à Sidi-Saman (Algérie)
BRILLARD René-Jean-André, né
le 15 décembre 1937 à Rinxent, 2e classe au 117e RI, mort
pour la France le 8 juin 1958 à Souma (Algérie)
FAYEULLE Jacques-Henri-Paul, né le 19 juin
1935 à Rinxent, mort pour la France (Algérie) (le 29 octobre
1987 d’après le site Mémoires des Hommes !)
BAILLEUL Germain, né le 8 novembre 1907, capitaine
du 152e bataillon de transmission, mort le 20 août 1961 à
l’hôpital d’Oran [pas vu sur mémoires des hommes]
DANIEL René, brigadier mort le 17 décembre
1958 [pas vu sur mémoires des hommes]
PRUDHOMME Gaston, né le 27 octobre 1940, mort
le 24 février 1962 à Colomb-Béchar (Algérie)
Les autres lieux de mémoire
de la commune
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- Marquise Communal Cemetery.
Carré militaire du Commonwealth dans le cimetière communal
: 167 tombes de victimes tombées sur la plage de Bray-Dunes
(Nord) en mai et juin 1940
- Plaque
au mort de la SNCF.
Sources :
- Mairie de Marquise
- Remerciement amical
à Serge Dyboff pour ses photographies
- Commonwealth War Graves Commission
- Note 1 : Archives départementales du
Pas-de-Calais, 1183 W 428, demande de mention mort pour la France
- Pour les morts en Afrique du Nord
: Louis Mortreux,
les héros de l'oubli, 1952-1962, hommage aux militaires du
département du Pas-de-Calais morts
au champ d'honneur en Algérie-Tunisie-Maroc ; et Site
Internet Mémoires des Hommes
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