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1914 : GUILLEMANT Charles LESOING Charles (LESOING Charles-Louis-Joseph.
Né le 5 février 1892 ( ?) à Neuville-Vitasse. Soldat
de 2ème classe au 9ème régiment de Zouaves. Mort
pour la France le 24 septembre 1914 (Oise), tué à l’ennemi)
HAUWEL Guislain (HAUWEL Guislain-Joseph. Né le 9 mars 189 ? à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 233ème régiment d’infanterie 21ème compagnie. Mort pour la France le 27 novembre 1914 à Cormontreuil (Marne), tué à l’ennemi) LAMBERT Gustave (caporal) (LAMBERT Gustave-Joseph-Emile. Né le 27 février 1883 à Neuville-Vitasse. Caporal au 107ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 30 septembre 1914 à la ferme de Cornay (Marne), tué à l’ennemi) DRANCOURT Fernand (DRANCOURT Fernand-Guislain-Joseph. Né le 7 janvier 1878 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 5ème régiment d’infanterie territorial. Mort pour la France le 25 décembre 1914 à Nieuport (Belgique), tué à l’ennemi) 1915 : LESOING Siméon (LESOING Siméon-Louis-Raymond. Né le 12 juillet 1887 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 272ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 8 janvier 1915 (Marne), tué à l’ennemi. Inhumé à la nécropole nationale Saint-Thomas-en-Argonne (Marne), tombe 3716) TAILLANDIER Joseph (sous-officier) (TAILLANDIER Joseph-Louis-Raymond. Né le 20 avril 1890 à Neuville-Vitasse. Sergent au 84ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16 février 1915 (Marne), tué à l’ennemi) TESSIER Noël (TESSIER Noël-Arthur-Joseph. Né le 24 décembre 1894 à Saint-Martin-sur-Cojeul. Soldat de 2ème classe au 162ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 7 mars 1915 à La Harazée (Marne), tué à l’ennemi. Inhumé à la nécropole nationale les Islettes (Meuse), tombe 2082) HAUWEL Léonce (HAUWEL Léonce-Auguste-Joseph. Né le 2 juin 1895 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 8ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 5 mai 1915 au bois d’Ailly (Meuse), disparu au combat) TESSIER Xavier THERY Léon (THERY Léon-Ulysse.
Né le 24 janvier 1880 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème
classe au 233ème régiment d’infanterie, 22ème compagnie.
Mort pour la France le 17 juin 1915 (ou 1918) à Acheux (Somme) ambulance
2/4, des suites de blessures de guerre)
DELVILLE Louis (DELVILLE Louis-Victor. Né le 24 décembre 1885 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 233ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 6 novembre 1915 à la ferme Navarin (Marne), tué à l’ennemi) SENECHAL Aimé 1916 : DELAHAYE Léon PARSY François (PARSY François-Laurent-Joseph. Né le 31 juillet 1883 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 149ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 18 septembre 1916 (Somme), tué à l’ennemi) 1917 : HAUWEL Emile (sous-officier) (HAUWEL Emile-Jean-Baptiste-Joseph. Né le 28 avril 1892 à Neuville-Vitasse. Sapeur mineur au 9ème Génie. Mort pour la France le 16 février 1916 à l’ambulance 225 à Rugny (Meuse), tué à l’ennemi) MARTIN Auguste BIGORNE Henri 1918 : DRANCOURT Albert (DRANCOURT Albert-François-Joseph. Né le 29 août 1892 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 3ème Zouaves. Mort pour la France le 28 mai 1918 à la Côte 240 (Marne), disparu au combat) BECOURT Victor (BECOURT Victor-Olivier.
Né le 27 février 1890 à Arras. Soldat de 2ème
classe au 33ème régiment d’infanterie. Mort pour la France
le 1er juin 1918 (Aisne), tué à l’ennemi. Inhumé à
la nécropole nationale Vauxbuin, tombe 95 carré D)
DRANCOURT Maurice (DRANCOURT Maurice-François-Delphin. Né le 14 octobre 1896 à Hénin-sur-Cojeul. Soldat de 2ème classe au 172ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 5 octobre 1918 à Maison-Blanche (Aisne), tué à l’ennemi. Inhumé à la nécropole nationale de Vailly-sur-Aisne, tombe 620) GUILLEMANT Amédée (GUILLEMANT Amédée-Louis-Joseph. Né le 2 décembre 1893 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 215ème régiment d’artillerie de campagne. Mort pour la France le 15 juillet 1918 à la chapelle Monthodon (Marne), tué à l’ennemi. Inhumé à la nécropole nationale de Dormans, tombe 646) DHENIN Auguste (S’agit-il de DHENIN Augustin-Louis-Joseph. Né le 26 février 1897 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 16ème bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 3 novembre 1918 (Marne), des suites de blessures de guerre) COMBRON Georges (aviateur) 1919 : THERY Georges SAVARY Constant GALANDE Ernest-Louis (Né le 27 novembre 1889 à Neuville-Vitasse. Soldat de 2ème classe au 127ème régiment d’infanterie. Mort pour la France le 6 octobre 1916 à l’hôpital temporaire 105 d’Amiens (Somme), des suites de blessures de guerre) Victimes civiles : CUVELIER Arthur SAUVAGE Victoria MARTIN Emile MARMUSE Elise LECLERCQ François DUMONCHEAUX Jean-Baptiste DUHAMELLE Léonce TESSIER Ignace THERY Paul PARMENTIER Eugène 1939-1945 : Militaires : BECOURT Martial BECOURT Victor ROBILLARD André,
matelot radio, mort pour la France en juin 1940 à son poste de combat.
Né en 1917 à Pierrefonds (Oise), d'une vieille famille de
Neuville, il revient dans la commune en 1919. Employé des postes,
il est appelé sous les drapeaux en 1937, affecté dans la marine,
et incorporé à Dunkerque. La guerre le surprend alors qu'il
allait être démobilisé. En mai 1940, tandis que Dunkerque
est assiégée, il participe avec son unité à
la défense héroïque de la ville. Cédant sous le
poids d'un ennemi beaucoup plus fort, il embarque avec son unité sur
l'Emile Descamps. A l'aube, alors que les rescapés aperçoivent
les côtes anglaises et pensent déjà au débarquement,
le navire saute sur une mine et coule. André va périr dans
ce naufrage. La médaille militaire lui sera attribuée à
titre posthume par décret du 19 février 1952 (paru au JO du
23 février) ; cité à titre posthume à l'ordre
du corps d'armées : "Tombé glorieusement pour la France à
son poste de combat", cette citation comporte l'attribution de la croix de
guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil [sources : Nord-Matin,
28/11/1953]
RICHARD Camille Victime civile :
THERY Robert (sous-lieutenant de l'armée de l'air). Spécialiste de l'histoire de l'aviation militaire, Yves Domange Nous a communiqué en octobre 2010 une remarquable biographie de Robert Théry, dont voici quelques extraits : THERY
Léon Robert est né le 29 avril 1916 à Chambon-Sainte-Croix (Creuse),
mais entre les deux guerres mondiales, sa famille s’installe à Arras
(Pas-de-Calais), il meurt le 16 décembre 1944 au dessus de l'Allemagne
au cours d'une mission aérienne. Il semblerait que ses parents, durant
la première guerre mondiale, soient venus dans le département de la
Creuse
quittant ainsi leur région d’origine qui se trouvait, alors,
en zone de guerre. THERY Léon, Robert entreprend à Arras des études de
mécanicien en aéronautique. De la classe 1936, le
Conseil de Révision d’Arras le déclare apte pour le
service armé. Il est affecté en tant que 2e
Classe dans une unité cycliste, spécialité
musicien clarinettiste. Ce même Conseil lui accorde un sursis
d’une année, qui sera renouvelé une deuxième
fois pour la période d’octobre 1938 à octobre 1939.
Le 3 septembre 1939, la France et la Grande Bretagne déclarent
la guerre à l’Allemagne. Le
16 septembre 1939, Théry est appelé au Centre
Mobilisateur d’Infanterie n° 32 de Rouen et affecté en
tant que deuxième Classe (N°d’incorporation 3032)
au Dépôt d’Infanterie n ° 32 - 32e
Compagnie d’Instruction. Le 23 septembre 1939, il
quitte Rouen et est dirigé sur le Groupe Spécial
d’Infanterie de Rennes – Peloton des EOR. Il est affecté
et incorporé (N°d’incorporation 2814) à la
5ème Compagnie du Dépôt d’Infanterie
n° 44 de Rennes. On remarque que l’intéressé, en trois mois, a été incorporé trois fois de suite dans trois unités différentes ! Il est nommé Aspirant en 1er avril 1940. Précédant la débâcle générale des armées françaises, les écoles et les unités de service de l’Armée de l’Air se replient en direction du sud du pays. Le 28 mai 1940, l’aspirant Théry est dirigé vers la Base Aérienne 101 de Toulouse Francazal. Le 29 mai 1940, il est affecté au C.I.B - Centre d’Instruction de Bombardement de Toulouse. Le 1er juin 1940, il est pris en compte, en tant que stagiaire, par le Bataillon de l’Air 101 – 6e Compagnie. Le 10 juin 1940, jour de déclaration de guerre de l’Italie, le gouvernement français quitte Paris en direction de Tours. Le 22 juin 1940, l’armistice franco-allemand est signé à Rethondes par le Maréchal Pétain. Le 1er août 1940, Théry est affecté au Centre de Regroupement de l’Air de Cazeaux, Groupement de Démobilisation de l’Air. Du
1er septembre 1940 au 31 octobre 1940, Théry est
affecté au camp de Bordelongue près de Toulouse
(ancien camp d’instruction et de recrutement) puis à partir
du 1er novembre 1940, il est détaché à
la Compagnie Administrative du camp. Le camp de Bordelongue
deviendra tristement célèbre durant les années
suivantes. Dirigé
sur l’AFN, il embarque à Marseille le 28 janvier 1941 et
arrive le 1er février 1941 à Alger. Le 16
février 1941, il gagne Constantine où il est affecté
le 21 février 1941 au 2e Bureau du 3e
R.T.A (Régiment de Tirailleurs Algériens) de Tébessa
(Algérie).
Le 9 janvier 1943, THERY est rappelé sous les drapeaux à Bamako, d’où il est dirigé sur Blida (Algérie). Le 10 avril 1943, il est affecté provisoirement à la 2e escadrille du G.B 1/62 (Groupe de Bombardement) où il occupe la fonction d’officier d’Escadrille jusqu’au avril 1943. D’avril 1943 à juin 1943, il est en instance de départ pour une formation à la Base Aérienne de Thiès au Sénégal.
Le 20 juillet 1943, Théry est muté en tant que stagiaire à l'E. A. P. N (Ecole d’Application du Personnel Naviguant, école fondée le 1er janvier 1943) de Marrakech - Maroc. Il y suit une formation de navigateur bombardier (Observateur). Ses connaissances en aéronautique ne sont pas être très grandes lors son arrivée dans cette école de Marrakech. Durant son stage, il se marie à TIGNIERES Andrée, Louise employée au Secrétariat d’Etat à la Guerre de Mekhnès dont le père est un officier de l’armée française. Le 8 décembre 1943, il sort de l’école avec son brevet de navigateur bombardier et son inscription sur le tableau d’avancement au grade de sous lieutenant de réserve. Il est affecté en tant que navigateur bombardier au GB1/19 ou GBL 1/19, futur GBM 1/19. Il passe la dernière quinzaine du mois de décembre 1943 au camp de Baraki (10 km au sud d’Alger) dans l’attente de son hypothétique transfert pour la Grande Bretagne ou les USA, transfert qui n’aura jamais lieu.
Le 4 janvier 1944, le sous-Lieutenant Théry arrive à Constantine. Le 9 janvier 1944, il est pris en compte à la Base Aérienne 211 de Télergma pour y suivre un stage de formation (Training Bombardment) de deux mois sur bombardier moyen B 26. Le 19 mars 1944, à sa sortie de stage, il rejoint son Groupe sur le terrain de Saint Arnaud (actuel El Eulma) Algérie.
La campagne d’Italie avec les premières missions de guerre commence pour le GBM 1/19. THERY, en tant navigateur bombardier, prend part à de nombreuses missions de guerre.
Le 29 juin 1944, le sous-lieutenant Théry est légèrement blessé en opération : cette blessure lui vaut la Croix de guerre 1944 avec Etoile de bronze. Le 15 juin 1944, conduite d’une mission de bombardement des ponts ferroviaire et routier d’Aulla (Carrefour stratégique situé à une dizaine de kilomètres au nord du port de La Spezia). Le 17 juin 1944, attaque du pont de Prato (nord ouest de Firenze), le 20 juin 1944, attaque du viaduc ferroviaire de Zoagli (près de Rapallo dans le golfe de Gêne), le 1er Juillet 1944, attaque du pont de Magrano, le 6 juillet 1944 attaque des ponts ferroviaires et routiers de Plaisance (Piacenza), le 7 juillet 1944 attaque des ponts de Reggio (Reggio nell’Emilia à 30 km au sud est de Parma), le 11 juillet 1944 bombardements des dépôts de munitions de Piacenza. Le 14 juillet 1944, il entre à l’hôpital militaire américain de Cagliari (Sardaigne) pour une quinzaine de jours. En prévision du futur débarquement de Provence, la première mission du GBM 1/19 au-dessus du sud de la France métropolitaine se déroule le 2 août 1944. Les 4 et 15 août 1944 les B 26 du groupe attaquent un pont routier près de Sisteron. Les 18 et 19 août 1944, ils attaquent Toulon et Saint Mandrier. Le 22 septembre 1944, lors d’une opération aérienne, le sous-lieutenant Théry est blessé aux genoux et aux coudes par les éclats d’un obus de DCA ennemie. Il est cité à l’Ordre de l’Aviation de Bombardement et obtient une Etoile de Vermeil à sa Croix de guerre.
Octobre 1944, le Groupe s’installe sur la Base Aérienne d’ Istres, le personnel est caserné à Saint Mitre les Remparts (Bouches-du-Rhône), puis le 11 novembre 1944 le Gascogne gagne Lyon –Bron le personnel étant logé à Décines (actuel Décines-Charpieu).
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