Le petit village de Quiéry, qui compte un peu plus de 400 habitants, a inauguré le monument dédié à la mémoire des enfants morts pour la France, au cours de cérémonies, simples, mais sincères et recueillies.
Détruit pendant la tourmente, le village s’est redressé au-dessus de ses ruines, ses bâtiments communaux ont été reconstruits, l’agglomération a pris un air de gaieté, elle rit maintenant de toutes ses façades aux teintes agréables. Cette résurrection est l’œuvre d’un conseil municipal éclairé et de l’administration énergique et sûre de son dévoué maire, M. Prudent Thètene, secondé par M. Parmentier, adjoint. Une citation décernée le 23 septembre 1920 est venue consacrer l’effort de ses laborieux habitants et le courage de la population durant la guerre.
Quiéry-la-Motte serait au tout premier rang si, par une récompense, la nation devait signaler le mérite et l’insigne courage de ceux qui, de retour sur le sol natal après des années de misère et de privations, ont remis en état le sol riche et fertile des plaine artésienne, et hâté à l’extrême la reconstruction de leur foyer. Mêlé à l’allégresse des jours de fêtes, un pieux souvenir étreignait tous ceux qui participèrent aux manifestations de l’inauguration. Les étrangers furent accueillis avec une franche cordialité et reçurent les souhaits de bienvenue de la municipalité autour des tables de vins d’honneur.
Des discours furent prononcés par MM. Frémy, conseiller général ; Thétene, maire ; par le président des anciens combattants, etc.