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1870-1871 : HOYEZ François Guerre 1914-1918 CAMPION François (François-Paul-Jean-Baptiste. Né le 23/05/1885 à Rougefay. Soldat de 2ème classe au 20e escadron du train section sanitaire. Mort pour la France le 12/10/1918 à Gouvieux (Oise), à 15h30 à l’ambulance 10/9 hôpital des jockeys, maladie) [fils de Jean-Baptiste et de Célinie Vichery ; époux de Berthe-Laurence Crochart, cultivatrice] FORGEZ David (David-Ovide. Né le 07/12/1892 à Rougefay. Soldat de 2ème classe au 164e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/07/1916 à Biaches (Somme), disparu) [fils de David et de Eugénie Hautecoeur, cultivateur, célibataire] FORGEZ Oscar (Oscar-Emile-Joseph. Né le 05/01/1895 à Rougefay. Soldat de 2ème classe au 16e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 25/09/1915 à Auberive fortin 414 (Marne), tué à l’ennemi) GRINCOURT François (François-Alix. Né le 26/03/1883 à Rougefay. Soldat de 2ème classe au 248e régiment d’infanterie 21e compagnie. Mort pour la France le 29/10/1917 à Beaulieu commune de Verdun (Meuse), ambulance 4/12, blessures) [fils de François et d’Eugénie Dourlens] PRIN Edmond [Léon-Edmond-Emile. Né le 29/09/1891 à Rougefay. Soldat de 2e classe au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/03/1915 à Mesnil-les-Hurlus, disparu] BUAILLON Alexis (Né le 24/03/1897 à Paris (11e) (Seine). 2e canonnier conducteur au 12e régiment d’artillerie 9e batterie. Mort pour la France le 15/07/1918 à Perthes-les-Hurlus (Marne), à 9h, tué à l’ennemi) [célibataire, fils d’Angèle Buaillon ; l’acte de décès précise qu’il est né dans le 2e] DEBAUVE Eugène DUBOS Léopold [Léopold-Florimond-Vincent. 44 ans, né le 20/07/1874 à Auxi-le-Château, fils d’Eugène-Alexandre Dubos et de Sophie-Appoline Acloque, époux de Victoria-Berthe-Amélie Bridoux (cultivatrice), soldat au 69e régiment d’artillerie à pied, décédé le 15/11/1918 à 20h à l’hôpital temporaire Chaptal] HERBETTE Georges (Georges-Eugène-Jules. Né le 12/04/1881 à Conchy-sur-Canche. Soldat de 2ème classe au 6e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 07/10/1915 à Sommepy (Marne), tué à l’ennemi) [fils d’Abel et de Camille Becquelion, ouvrier agricole, époux de Palmyre Lozinguez] SAINT-SOLIEUX Arthur (Né le 06/10/1894 à Buire-au-Bois. Soldat de 2ème classe au 132e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/02/1915 à Verdun (Meuse), hôpital temporaire 1, bleessures) [transcription de l’acte à Fricourt (Somme)] VILLERS Louis (Louis-Marie-Joseph. Né le 27/01/1885 à Humières. Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/01/1915 à Laon (Aisne), hôpital auxiliaire 11, blessures (décédé en captivité)) Guerre 1939-1945 TROGNEUX Albert DELANNOY Roger(1944) (né le 6 janvier
1905 à Rougefay, garagiste à Lumbres. En janvier 1942, il
entre dans le mouvement de résistance Voix du Nord sous le pseudonyme
de Fayot. Il constitua rapidement un groupe d'une quinzaine de membres, actif
de 1942 à 1943 : actions de renseignements, de sauvetages d'aviateurs,
de résistance armée, distribution du journal clandestin Voix
du Nord. Le groupe de résistant de Roger Delannoy était
constitué de personnes professionnellement mobiles (qui bénéficiaient
notamment de laissez passer) ; garagistes (Berthe, Bazley, Oyer), des gens
de l'administration (Delacourt, Danel), de la SNCF (Descamps et Garet), de
l'EDF (Bozelly), des ponts et chaussées (Syoën), de la gendarmerie
(Patey), artisan (Bouteleux), agriculteurs (Wallon, Wimille, Rebergues),
un voisin de Roger (Lecointe) et quelques réfractaires (Brebion, les
frères Rambur). Sur dénonciation, Roger Delannoy est arrêté
le 9 octobre 1943 au petit matin, par la police militaire allemande. Avait-il
était victime d'un agent double, une femme qui s'était présentée
à lui à la fin de l'année 1942 sous le pseudonyme d'Edith
OK 17 ? Celle-ci avait prétendu être officier des renseignements
britanniques. Toutefois Roger resta prudent et ne la fit pas rentrer en contact
avec les autres membres de son groupe. Il s'étonnait notamment de
la facilité avec laquelle elle circulait. Aussi se contenta-t-il de
lui confier quelques aviateurs, dont il n'eut d'ailleurs plus de nouvelles.
Peu avant son arrestation, il avait eu une altercation avec elle, car il souhaitait
cesser de lui confier des aviateurs. Après son arrestation, il fut
interné à la prison de Loos-les-Lille, comme prisonnier politique.
Il semble qu'il fut utilisé comme travailleur forcé sur le
chantier du blockhaus d'Eperlecques. Il trouva la mort le 12 janvier 1944
après d'atroces tortures de la Gestapo, sans avoir livré les
noms de ses camarades de résistance. Ses obsèques eurent lieu
le 14 novembre 1944 à Rougefay (son village natal). Il convient également
ici d'évoquer le rôle de son épouse Simone, qui le soutint
dans ses actions, et resta silencieuse lors des interrogatoires qu'elle
dû subir après l'arrestation de son mari. Elle est décédée
le 2 mai 2006 à Boulogne-sur-Mer, à l'âge de 102 ans)
[sources : étude de Guy Delannoy, fils de Roger Delannoy. Cette étude
comporte en annexe les copies des citations et décorations reçues
par son père. Figure également sur le monument aux morts de
Lumbres]
PETIT PierreBELART Émile FORGEZ Edouard |