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MÉMOIRES DE PIERRE

SAINTE-CATHERINE

            Commune titulaire de la Croix de Guerre 1914-1918 (23 septembre 1920)

               Nombre d’habitants en 1911 : 838
               Nombre de militaires morts à la Grande Guerre : 24 (2,9 %)



Monument aux morts


Localisation :
Au carrefour des routes de Béthune et de Lens

Conflits commémorés :  1914-1918, 1939-1945, fin de la guerre d’Algérie

Marbrier : Etablissement CORDIER

Date d'inauguration : 13 avril 1925, puis juillet 1948 

Texte de la dédicace :

Morts pour la Patrie
1914-1918

Descriptif : Poilu tenant un drapeau dans sa main gauche et un drapeau dans sa main droite
   


       Liste des noms inscrits au monument aux morts :

1914-1918 :
BAJEUX Jean
ARVEL Charles
BERTIN Gaston
BEUGNET Lucien
BOULNOIS Victor
CATTELET Alfred
DELASSUS Paul
DUCATEZ Melchior
DUMONT Emile
GORLIER Fidèle
HEMERY François
TESSIER Etienne
BERNOIT Alphonse
CATELET Amédée
DELATTRE Léon
MEHAY Georges
SENECHAL Nicolas
CRESSON Robert
DUCATEL Edmond
LEGRAND Antonin
DARRAS Louis
DELANNOY Alphonse
GARIN Méry
MENIOT Charles

Victimes civiles : 
Mme LECLERCQ Alexandre
Mme PLOUVIER BLANCHARD
LALLART Alfred
Mme LEROUX LEMOINE
MERCIER Pierron






Photos émaillées situées sur la fût gauche du monument

Sur une stèle en béton :
1939-1945 :

COUTEAU Charles
DELASSUS Fernand
DURIEUX Marcel
NIVELLE Octave
LOUCHET Georges (fusillé)
HUYVAERT Gérard (STO)
MICHELIN Abel
NIRET Jules

Voici l'inauguration du monument aux morts de Quéant rapportée par le journal le Pas-de-Calais (hebdomadaire) du 19 avril 1925 :

Une cérémonie imposante par l’ampleur et le recueillement du cortège

Avec la foule des anciens combattants, par une belle après-midi, lundi du Pâques 13 avril 1925, sous les arcs de triomphe, parmi les fanfares, nous avons gravi cette côte fameuse de Sainte-Catherine qui pour tant de nos camarades fut au cours des cinq années de guerre, une voie douloureuse, car s’ils la montèrent, ils ne la redescendirent pas. Morts au champ d’honneur, ils reposent aujourd’hui dans le cimetière de Lorette. C’est pour honorer leur mémoire, commémorer leur sacrifice, plus particulièrement de ceux de la commune de Sainte-Catherine où avait lieu l’inauguration du monument, que nous étions groupés dans cette localité si éprouvée de la banlieue d’Arras, qui a reçu, en récompense de sa vaillance sous les bombardements, la croix de guerre.
Ils furent 25 de Sainte-Catherine qui, partis à l’appel de la Patrie en danger, le 2 août 1914, ne revinrent point [liste des victimes militaires]

Leurs noms sont gravés sur un monument de belle allure représentant un soldat de la Grande Guerre, tenant de la main droite son fusil et de la gauche un drapeau. Il est dû au ciseau de M. Beretta, de Carrare. Le socle est de M. Platel, d’Arras. Il s’élève face à la route nationale, et se trouve adossé à la partie droite de l’édifice quand l’église sera reconstruite.
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La cérémonie religieuse
A 9 h 15 à la Croix de grès, la municipalité recevait la société des Orphéonistes d’Arras et la fanfare de l’orphelinat Halluin qui devaient rehausser par leur précieux concours la cérémonie religieuse. Aussitôt après fut déposée une magnifique gerbe au cimetière anglais par les anciens combattants et M. Torris, le très distingué, très dévoué et très estimé maire de Sainte-Catherine.
Une messe solennelle suivit, célébrée à 10 heures en l’église provisoire par M le chanoine Vaillant, croix de guerre, ancien curé de la paroisse. Après l’évangile, M. l’abbé Briche, curé de Saint-Laurent-Blangy, prononça une impressionnante allocution empreinte des plus hauts sentiments chrétiens et patriotiques. Orphénoniste d’Arras et fanfare de l’orphelinat Halluin exécutèrent un programme musical magnifique. Enfin, à 11 heures, en cortège, la foule qui avait assisté très nombreuses à la messe, se rendit au pied du monument. La fanfare de l’orphelinat Halluin interpréta un hymne aux morts de grand style, dirigé par cet excellent musicien qu’est M. Hippolyte. Le programme de la matinée avait été exécuté de point en point dans le recueillement le plus parfait.
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L’inauguration
Un clair soleil printanier donna tout leur lustre aux abondantes et riches décorations, fausses portes, arcs de triomphe, banderoles, oriflammes, drapeaux qui garnissaient et ornaient la route nationale où devait circuler le cortège.
Celui-ci se forma à la croix de grès à 14h30. Il était imposant. Nous avons noté les sociétés suivantes :
Fanfare, sapeurs-pompiers et anciens combattants de Bailleul-Sir-Berthoult, sapeurs-pompiers et anciens combattants de Duisans, sapeurs-pompiers de Carency, anciens combattants d’Athies, sapeurs-pompiers d’Agny, union musicale de Berneville, anciens combattants et sapeurs-pompiers de Dainville, anciens combattants et société d’escrime de Feuchy, sapeurs-pompiers de Tilloy, société de tirs de Roclincourt, fanfare et sapeurs-pompiers de Souchez, anciens combattants et société de gymnastique d’Achicourt, sapeurs-pompiers et anciens combattants d’Anzin-Saint-Aubin, anciens combattants et secours mutuels de Saint-Laurent-Blangy, sapeurs-pompiers et société de gymnastique d’Arras, mutilés de Neuville-Saint-Vaast, fanfare et anciens combattants de Thélus, sapeurs-pompiers, société de secours mutuels et société colombophile de Saint-Nicolas, société mutuelle Aide et Protection d’Arras, médaillés militaires d’Arras, anciens prisonniers de guerre d’Arras et environs, amicale des mutilés d’Arras, délégation de l’UNC d’Arras, fanfare d’Achicourt, enfants des écoles, groupe de jeunes soldats, anciens combattants de Sainte-Catherine, la fanfare de l’orphelinat Halluin.
Viennent ensuite les autorités : M. Torris, maire ; M. Dumur, adjoint ; le conseil municipal de Sainte-Catherine ; M. Gerbore, vice-président du conseil de préfecture ; le capitaine Maire, du 3e Génie, représentant le commandant d’armes de la place d’Arras ; MM. Doutremépuich, conseiller général, Gernez, conseiller d’arrondissement ; Scailliérez, conseiller d’arrondissement, membre et délégué du comité départemental de l’UNC ; Couhé, député ; Pecqueur, maire de Roclincourt ; Gheerbrant, maire de Saint-Nicolas ; Wache, maire d’Achicourt ; Deneuville, deuxième adjoint au maire d’Arras ; l’abbé JM Laroche, aumônier de l’hôpital Saint Jean à Arras ; le chanoine Vaillant, l’abbé Mersanne, curé de Sainte-Catherine, etc.

Le cortège se déroula dans un ordre merveilleux, devant, une quadruple rangée de personnes non seulement de la localité, mais d’Arras et des communes suburbaines. Son organisation, comme celle de toute la journée, avait été judicieusement élaborée par un groupe de dix anciens combattants que dirigeait le sympathique M. Marcel Olivier.
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Le défilé terminé, la foule se massa devant le monument qu’encadraient de nombreux drapeaux de société. Bouquets, gerbes, couronnes sont déposés autour du socle. La sonnerie du garde à vous retentit ; le voile tombe ; le monument apparaît tandis que les clairons sonnent Aux Champs.
M. Taillard, délégué des anciens combattants de Sainte-Catherine, fait l’appel des 25 morts. La fanfare d’Achicourt exécute la marche funèbre de Chopin.
Le premier orateur est à la tribune. C’est M. Taillard. Il apporte aux camarades tombés glorieusement le salut des survivants. Il invite l’assistance à continuer cette union et cette fraternité toujours nécessaire entre tous les Français.
Puis, M. Torris, maire, prononce ce discours :
« au nom des soldats français morts pour la patrie dont on vient à l’instant de raviver dans vos cœurs l’inoubliable souvenir. Au nom de la population toute entière de la commune réunie autour de leur monument ; j’adresse un cordial merci aux organisateurs de cette journée, à vous, M. le député, M. le délégué du préfet, MM. les officiers représentants les armées de sa majesté britannique et de la république française, à vous, M. le conseiller général, aux élus, à ces sociétés qui sont venues de toutes part avec les anciens combattants prouver leur reconnaissance envers ceux qui, de leur vie, ont payé notre liberté.
Et d’abord à ceux qui sont morts pour la patrie et que nous fêtons aujourd’hui en érigeant ce monument qui doit perpétuer à jamais leur souvenir parmi les générations futures. A eux, notre pieux hommage de reconnaissance sans borne ; à leurs familles nos plus sincères, nos plus cordiales condoléances.
Mais comme il faut que le sacrifice de ces innombrables martyrs ne soit pas perdu, et ne se renouvelle plus, c’est à vous, anciens combattants qui restez, qu’il appartient de garder les fruits de leur victoire, de votre victoire. Comment ? Vous venez de l’entendre dire par le délégué des anciens combattants de Sainte-Catherine : par l’union et la fraternité entre tous les français. Cette victoire, vous avez su pendant la guerre, par votre métier, par votre abnégation, votre courage et grâce aussi à la magnifique et complète solidarité de tous autour du drapeau français. Cette solidarité, je vous en supplie, conservez-la. Toutes les religions et la république elle-même vous commandent la fraternité.
L’union fraternelle c’est une nécessité de la grandeur d’un pays, parce qu’elle en a fait la vie, la force, la sécurité. Certes vous avez gagné la guerre, mais la paix ?
Quand la mer déchaînée ronge le sol, chavire les bateaux, ballotte les naufragés sur ses flots en furie, tous les marins qui sont à terre, tous, vous m’entendez bien, vont à leur secours. Dans l’eau glacée jusqu’au menton, ils font la chaîne pour arracher les victimes à la mort. Ils font cela d’eux-mêmes, au péril de leur vie, spontanément, simplement, naturellement par devoir.
Quelle admirable et précieuse solidarité, mais aussi quelle joie, quels résultats, tous sauvés. Voilà ce que fait l’union fraternelle, elle sauvegarde la vie de tous.
L’union fait aussi la force, mais la force elle, ne se discute pas, on la crée ou on l’entretient si elle existe. Elle engendre la confiance en soi-même et fait naître la crainte chez l’ennemi d’autant qu’elle est plus nombreuse, plus disciplinée et mieux armée.
Messieurs, cette confiance et cette crainte qui donne la force, mais vous en avez l’exemple en petit parmi vous. Cette tranquillité du cultivateur qui quitte se demeure avec tous les siens, pour s’en aller aux champs, qui, la nuit, dans l’isolement de la campagne, repose en paix, n’est-elle point due en grande partie à la crainte qu’inspire son gardien, le molosse aux crocs puissants et à l’attention toujours en éveil qui veille à la défense de son patrimoine, de sa petite patrie. Et bien messieurs je vous le répète, avez-vous gagné cette sécurité, avez-vous gagné la paix ? Non, mais j’ajoute sans hésiter que si vous savez vouloir être unis, confiants et forts, vous vivrez en sécurité et vous la gagnerez, surtout si à cette volonté inébranlable vous savez allier les qualités, toujours vraies quoiqu’on en dise, de bonté, de cœur et d’idéalisme de l’âme française, championne des causes justes, au secours de laquelle sont venus tous les peuples de la terre.
Vous continuerez ainsi pacifiquement mais sûrement l’œuvre de nos morts et l’on pourra dire de vous comme eux : ils ont bien mérité de la patrie. »

M. Doutremépuich, conseiller général, apporte un chaleureux hommage aux grands morts et à toutes les victimes de la guerre. Pour elles, mutilés, veuves, orphelins, les pouvoirs publics n’auront jamais trop de témoignages de reconnaissance. Il met ensuite l’assistance en garde contre l’esprit de revanche des allemands qui se manifeste de mille et mille façons.
M. Gernez, conseiller d’arrondissement, exprime les mêmes sentiments d’admiration pour nos héros et de méfiance à l’égard de nos ennemis.

M. Couhé, député, déclare que la cérémonie de ce jour n’est pas une fête de plaisir, mais une occasion de rappeler publiquement et solennellement la mémoire de nos morts. Leur culte, dit-il, doit être entretenu. C’est un devoir sacré et nous puiserons dans son accomplissement l’énergie indispensable pour travailler au relèvement de la France. Demeurons unis, faisons taire toutes les voix égoïstes qui se lèvent en nous ? Plaçons l’amour de la patrie au-dessus des rancunes et des querelles personnelles, songeons que le danger est à notre porte.

M. Gerbore enfin, qui représente si bien  la préfecture, comme vice-président du conseil de préfecture, l’âme artésienne, évoque quelques épisodes tragiques du long martyre d’Arras et de sa banlieue pendant la guerre de 1914-1918. Il adresse toute sa sympathie aux familles en deuil et aux vaillants sinistrés.

Les discours sont terminés et aussi quelques instants plus tard la grandiose cérémonie par l’exécution de l’hymne national et de l’hymne aux morts par toutes les sociétés de musique.

Grands morts de Sainte-Catherine, vos concitoyens, municipalité en tête, vous ont rendu par l’érection d’un monument un éclatant hommage.
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Les autres lieux de mémoire de la commune

      - Plaque paroissiale aux victimes de la Grande Guerre. Plaque inaugurée en novembre 1921, "la messe fut célébrée par l'abbé Gabriel Laroche, vicaire à Saint-Jean-Baptiste, pour le repos de l'âme des soldats de Sainte-Catherine, Roclincourt et Ecurie (...) Après l'évangile, l'abbé Barbier, directeur au collège Saint-Joseph et aumônier de la jeunesse catholique, adressa aux héros tombés pour la patrie, un souvenir ému". Plaque éxécutée par la maison Bouchez-Béru. On y lit les noms des 23 soldats et des 6 victimes civiles de la commune. [sources : le Beffroi d'Arras du 17 novembre 1921]

      -  Stèle à la mémoire de René LANNOY, située sur la route de Lens. Dédicace : "Ici est mort accidentellement le 14/12/1944 René Lannoy "Gilbert" Lieutenant colonel FFI, Fondateur du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France". 

           Sainte-Catherine Stèle rené Lannoy

      -  A l’entrée du cimetière communal, les tombes des 6 aviateurs tués à la briqueterie Mercier. 

      -  Sainte-Catherine British Cemetery (chaussée Brunehaut, lieux-dit l'Enclos Garin et Moulin Bleu, superficie : 1557 m2). De mars 1916 jusqu'à l'Armistice, le village est aux mains des britanniques. Ce cimetière a été ouvert et utilisé par les divisions britanniques et les ambulances de campagne stationnées sur ce côté d'Arras. Près de 300 corps y reposent.



Sources :
- Mairie de Sainte-Catherine
- Commonwealth war graves commission
- Remerciement à Hervé Mailly pour sa photographie de la stèle René Lannoy
- Site internet Mémoires des Hommes (fichier des morts pour la France)
- La Voix du Nord du 14/07/1948





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Sainte-Catherine
Liste consolidée
1914-1918 :
BAJEUX Jean (Jean-Hyacinthe-Jules-Joseph. Né le 30/08/1891 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 73e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 29/09/1914 à Cahors (Lot), blessures)

ARVEL Charles (Charles-Edouard. Né le 06/12/1894 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 128e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 19/10/1915 à tahure (Marne), tué à l’ennemi)

BERTIN Gaston

BEUGNET Lucien (Lucien-Marcel. Né le 18/01/1895 à Arras. Soldat de 2ème classe au 151e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 12/07/1915 au bois de la Gruerie (Marne), tué à l’ennemi)

BOULNOIS Victor (Victor-Alfred-Armand. Né le 18/08/1895 à Arras. Soldat de 2ème classe au 9e bataillon de chasseurs à pied. Mort pour la France le 16/06/1915 au bivouac de Pallecoirx (Meuse), blessures)

CATTELET Alfred (Alfred-François-Joseph. Né le 31/12/1894 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au ? régiment d’infanterie. Mort pour la France le 01/02/1915 aux combats de Noulette (Pas-de-calais), tué à l’ennemi)

DELASSUS Paul (Né le 13/03/1888 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 96e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 29/09/1915 à Tahure (Meuse), tué à l’ennemi)

DUCATEZ Melchior (Mélchior-Charles-Louis. Né le 13/11/1883 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 07/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi)

DUMONT Emile

GORLIER Fidèle (Fidèle-Victor. Né le 24/11/1885 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/10/1915 à la ferme Navarin (Marne), tué à l’ennemi)

HEMERY François (François-Charles. Né le 24/02/1895 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 8e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/05/1915 au bois d’Ailly (Meuse), disparu)

TESSIER Etienne

BENOIT (correction à faire sur le site) Alphonse (Alphonse-Léopold-Louis. Né le 05/10/1893 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 151e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 25/05/1916 (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Arras le 16/12/1916]

CATELET Amédée

DELATTRE Léon (Léon-Arthur-Paul. Né le 17/12/1890 à Calais. Sergent au 3e Génie. Mort pour la France le 17/05/1916 à Verdun (Meuse), blessures)

MEHAY Georges (Georges-Fidèle. Né le 28/11/1892 à Arras. Soldat de 2ème classe au 114e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 21/10/1916 à Sailly-Saillisel (Somme), tué à l’ennemi)

SENECHAL Nicolas (Nicolas-Alfred. Né le 25/11/1885 à Chérisy. Sergent au 3e Génie. Mort pour la France le 09/09/1916 à Santerre (Somme), tué à l’ennemi)

CRESSON Robert (Robert-Alfred-Hippolyte. Né le 25/03/1897 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 350e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 05/05/1917 au Chemin des Dames, tué à l’ennemi)

DUCATEL Edmond (Edmond-Hyacinthe. Né le 23/04/1896 à Sainte-Catherine. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16/04/1917 à Craonne (Aisne), tué à l’ennemi)

LEGRAND Antonin LEGRAND Antonin-Emile-Eugène [Né le 20/02/1874 à Doullens (Somme). Soldat de 1ère classe à la compagnie 2bis du 5e régiment d’infanterie territoriale. Domicilié en dernier lieu à Sainte-Catherine. Tué à l’ennemi au saillant de Bisel près de Largitzen (Alsace) le 12/03/1917 à 17h]

DARRAS Louis (Louis-François. Né le 23/08/1897 à Sainte-Catherine. 2e canonnier servant au 61e  régiment d’artillerie. Mort pour la France le 30/10/1918 à Vitry-le-François (Marne), tué à l’ennemi)

DELANNOY Alphonse
GARIN Méry
MENIOT Charles

LOUCHET Georges (Né le 20 avril 1897, exécuté le 1er novembre 1943, à la citadelle d’Arras)