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MÉMOIRES DE PIERRE

SAINT-OMER

             Commune titulaire de la Croix de Guerre 1914-1918 (24 septembre 1919)


Monument aux morts

Ce projet de monument a remporté le concours lancé le 25 février 1921 par la ville de Saint-Omer. Seize projets furent étudiés.


Localisation : Place du 11 novembre (anciennement Square de la gare)

Conflits commémorés :  1914-1918, 1939-1945, Indochine, Afrique du Nord

Sculpteur : Lucien Brasseur, natif de Saultain (Nord), Ecole nationale Supérieure des Beaux-Arts à seize ans. Second prix de Rome en 1902, il remporta le premier Grand Prix en 1905. Dans le Pas-de-Calais, il travailla également pour Oisy-le-Verger et à Havrincourt où il sculpta son propre portrait en poilu.

Architecte :  
Cabinet Molinie, Nicod et Pouthier
Monument aux morts de saint-Omer


Date d'inauguration : Dimanche 21 octobre 1923. Malgré sa promesse, le maréchal Pétain ne vint pas à l’inauguration et se fit remplacé par le général Lacapelle. Trois cent choristes et musiciens étaient dirigés par Henri Filleul.

Texte de la dédicace :

La ville de Saint-Omer à ses morts glorieux (MCMXIV-MCMXVIII)

Descriptif : Au milieu d’une architecture monumentale, une allégorie de la France victorieuse (2 m 50 de haut) tenant dans sa main droite la colombe de la paix domine, elle regarde l’avenir avec confiance, sous son pied droit le monstre des carnages humains est abattu. Sous le socle de la statue, 583 noms de soldats furent gravés : 119 morts en 1914, 158 en 1915, 112 en 1916, 52 en 1917, 97 en 1918 et 45 des suites de la guerre de 1918 à 1923.
Au fur et à mesure des conflits, des plaques ont été ajoutées en hommage aux morts. De part et d’autres du monument, deux stèles s’élèvent sur lesquelles sont gravés les noms des victimes de la deuxième Guerre Mondiale. Derrière la statue une plaque aux morts des conflits d’Indochine et une à ceux d’Afrique du Nord.

Coût et financement : 100.000 francs. Une souscription publique rapporta 42.000 francs, le conseil municipal décida un crédit de 40.000 francs, une subvention réglementaire de l’Etat de 8.000 francs.

Voir liste consolidée

Liste des noms inscrits au monument aux morts :

Liste des militaires décédés en Afrique du Nord :
ROLAND Michel (1957)
CHILOUP Yves (1957)
RINGOT René (1959)
DICQUE Gérard (1959)
DECOTTE Robert (1960)


L’indépendant du Pas-de-Calais rapporte l’inauguration du monument aux morts de Saint-Omer dans son édition du lundi 22 octobre 1923


La solennelle inauguration du monument aux morts

Tous les habitants de Saint-Omer se sont unis, dimanche, dans une pensée d’hommage à ceux de leurs concitoyens qui sont morts pour que vive la France !
Un vent assez vif avait le matin balayé les nuages et le soleil brilla. Vers midi, la pluie fit son apparition pour, en averses fréquentes tomber assez abondamment ; mais les intempéries n’empêchèrent pas de se dérouler une manifestation qui fut, sans conteste, la plus imposante qui ait jamais parcouru les rues de notre cité.

La bénédiction
A l’issue de la messe de 8 heures, un groupe important s’est formé à la basilique Notre-Dame et précédé de la clique de l’Audomaroise s’est rendu au monument aux morts. Ce cortège a été rejoint, rue de Valbelle, par le groupe Saint-Sépulcre et rue Saint-Denis, par le groupe Saint-Denis. Le groupe des Faubourgs s’était rendu directement au square de la gare. M. le chanoine Macquart, archiprêtre, entouré d’un nombreux clergé, procède à la bénédiction du monument. Après le chant du De Profundis M. l’archiprêtre remercie M. le maire non seulement d’avoir autorisé, mais encore d’avoir favorisé la cérémonie de bénédiction. L’Eglise avait le droit d’être la première pour jeter l’eau sainte sur ce monument élevé à la mémoire des glorieux défunts qui à quelques exceptions étaient tous des enfants de l’Eglise. M. l’archiprêtre remercie M. le maire d’avoir compris le désir de l’immense majorité de ses concitoyens. Il remercie également M. le ministre Lefebvre du Prey, M. le commandant d’armes ; les autorités civiles et militaires et toute la foule et leur donne rendez-vous tant pour le service de 11 heures que pour l’inauguration solennelle de l’après-midi.

Le service funèbre à Notre-Dame
La basilique a revêtue sa parure des grands deuils : dans la grande nef, les piliers disparaissent sous les tentures noires lamées d’argent sur lesquelles se détachent des trophées de drapeaux tricolores ; derrière le maître-autel la croix d’argent aux proportions monumentales se détache sur les draperies ; au milieu de la nef centrale est dressé le grand catafalque au sommet duquel les flammes multiples des cierges projettent leur lueur sur le casque et la capote de poilu posés sur le cénotaphe et font briller les décorations de la Croix de guerre, de la Médaille militaire et de la Légion d’honneur.
Concrétisant en quelque sorte tous les témoignages d’hommage qui vont être dans quelques heures déposés sur le monument, une couronne d’immortelles barrée d’une palme cravatée de tricolore a été déposée au pied du cénotaphe par le Souvenir Français.
Dès 10 heures du matin la foule commençait à arriver, foule calme, recueillie, attristée, car presque toutes les familles audomaroises ont en ce jour à se souvenir d’au moins un des leurs.
A 11 heures, la basilique est emplie d’une foule qu’il serait téméraire de vouloir dénombrer. Les anciens combattants de Saint-Omer remplissent la partie du transept gauche qui leur a été réservée et l’autre partie a suffi à peine pour placer les nombreux élèves du collège Saint-Bertin.
Sur le parvis nous remarquons : M. le général Lacapelle, commandant le 1er corps d’armée, représentant par délégation spéciale le maréchal Pétain qu’une indisposition survenue samedi avait empêché de présider l’inauguration ; M. Antoine, sous-préfet ; Tourneur, maire ; Lefebvre du Prey, député, ancien ministre ; Narcisse Boulanger et Berquet, députés ; le général Nevil Macready qui séjourna de 1914 à 1916 dans notre ville en qualité d’adjudant général des forces britanniques ; le colonel Gossart, commandant d’armes ; Tillie, conseiller général ; Cotillon, président du conseil d’arrondissement ;  (..). Malgré tout le désir que nous avons d’être agréable à tous, nous devons renoncer à énumérer les délégations présentes : il nous faudrait citer les représentants de tous les corps, de toutes les administrations ainsi que les membres des comités de toutes les associations locales ; nous ne pensons pas que jamais il y eut autant de monde dans la basilique.

Le sermon de circonstance a été donné par le chanoine Macquart, archiprêtre de Notre-Dame. M. l’archiprêtre salue d’abord la magnifique assemblée qui offre un spectacle d’une impressionnante grandeur. Et, en parfaite harmonie avec son admirable auditoire, M. le chanoine Macquart renouvelle ses condoléances émues aux familles des 630 soldats de Saint-Omer morts pour la patrie. Mais ce ne sont pas des larmes qu’il leur faut donner. « Ils sont trop beaux et trop grands pour qu’on ne les envie pas ; ils sont trop heureux pour qu’on les pleure ».
Entrant alors dans le vif de son sujet, l’orateur montre quelle immense reconnaissance nous devons à ceux qui sont morts « dans l’acte suprême de la vertu de force, dans l’accomplissement parfait du devoir ». Ils ont donné leur vie pour couvrir de leur corps tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons et aimons… aussi, comment les oublier ?
Nous irons le soir au pied du mausolée, élevé par l’union de tous, et que nous avons béni ce matin, déposer les palmes de notre admiration et de notre souvenir reconnaissant. Et les générations qui suivront liront à leur tour, dans ces noms gravés sur le marbre, la grande loi du don de soi-même et le culte du devoir. En attendant nous sommes réunis ce matin pour la prière en faveur de leurs âmes immortelles.
M. l’archiprêtre rappelle la belle et consolante doctrine de la communion des âmes et il invite tous ceux qui l’écoute à s’unir «  à la grande vois de la sainte liturgie, aux prières sacrées du prêtre, célébrant la messe, lui aussi soldat de la grande guerre, qui mérita sur le champ de bataille ses galons de capitaine et sa croix de la légion d’honneur. Aux accents pénétrantes de notre puissante chorale, pour faire monter jusqu’au ciel le cri de la supplication qui retentira si souvent au cours du Saint Sacrifice : requiem aeternam dona eis, domine. O Dieu juste et bon, donnez-leur à tous le repos éternel !
Dans sa péroraison, M. l’archiprêtre écoute les morts donnant leurs conseils autorisés aux vivants : « Nous mourrons pour que la France vive… Ce que nous avons si chèrement édifié, ne le renversez pas, ne perdez pas les fruits de notre victoire par le retour aux erreurs et aux fautes du passé. Ô chers et grands morts, sur la tête de vos orphelins, sur ces drapeaux, sur cette croix, nous vous le hurons : nous resterons digne de vous ».
La messe de requiem en faux bourdon a été chantée par toutes les sociétés chorales de la ville placées sous la direction de M. Henry Filleul, directeur de l’école de musique. Un Pie Jesu d’Henry Filleul par les chœurs de l’école nationale de musique et les chorales réunies accompagnées par un excellent orchestre a produit sur l’assistance une impression profonde. Aux grandes orgues, M. Maurice Linglin a rendu artistiquement plusieurs morceaux en l’honneur des morts. Le capitaine-abbé Ployart, chevalier de la Légion d’honneur, directeur au collège Saint-Bertin, officiait. Après l’absoute la foule s’est retirée, vivement impressionnée par ce service funèbre solennel.

Le cortège
Dès 13h30 l’animation devient très grande sur la Grand-Place, les délégations des sociétés arrivent et se massent aux endroits qui leur ont été désignés. On remarque la grande importance du groupe qui se trouve en face du café Guilbert : les anciens combattants, les veuves, les ascendants, ont répondu en masse à l’appel du comité de la section de Saint-Omer. Et les pupilles de la nation sont aussi venus prendre part à cette manifestation d’hommage et de reconnaissance envers nos héros. Nos vétérans n’ont point manqué de se trouver à ce rendez-vous de tous ceux qui tiennent à honorer la mémoire des vaillants qui ont ramené à la mère patrie les provinces si chères aux cœurs des français.
La délégation de la fédération des sections des vétérans des armées de terre et de mer et des soldats de la Grande Guerre du Pas-de-Calais qui a son siège en notre ville avait à sa tête MM. Van Worhoudt père, président, Defeuille, secrétaire et Deschepper, trésorier ; ils avaient assisté à la messe et ont déposé au pied du monument une palme grand modèle aux noms des 375620 vétérans de France et plus spécialement au nom des 14500 vétérans du Pas-de-Calais.
Nous remarquons aussi les membres de la Croix Rouge, société de secours aux blessés militaires, du Souvenir Français… Mais il nous est encore moins possible que pour la cérémonie du matin d’entreprendre une énumération qui ne pourrait d’ailleurs être qu’incomplète, les omissions étant inévitables lorsqu’il s’agit d’une manifestation à laquelle participe la ville entière !
Les proches, veuves et orphelins, des glorieux défunts viennent apporter des bouquets. Et que de nombreuses, de splendides couronnes ! nous ne pouvons pas et nous ne voulons pas établir, par des éloges cependant bien mérités, des distinctions, mais il convient que nous soulignions la particulière importance du groupe des anciens combattants remarqués aux premiers rangs, face au monument, place où ils devaient être en une cérémonie comme celle-là.

Le monument
Le sculpteur a voulu composer ce monument avec toute la simplicité que comportait un tel sujet et donner l’impression de grandeur et de calme. La situation dans un jardin l’a conduit à étudier une architecture se composant avec la verdure, chose toujours heureuse, qui ajoute au charme de la sculpture. Une grande figure symbolise la France victorieuse, forte maintenant dans la paix et regardant l’avenir avec confiance ; sous la statue le monstre des carnages humains est abattu. Formant comme une série de pierres tombales sur le sol qu’ils ont défendu, le socle porte gravé les noms des 600 morts pour la France. Un fond d’architecture est assez bas pour ne pas couper la perspective du jardin. Une bordure de verdure entoure cet hémicycle de pierre. Les auteurs du monument sont : le sculpteur Lucien Brasseur, né à Saultain (Nord) le 18 août 1878, Grand Prix de Rome en 1905 ; l’architecte Emile-Joseph Molinié, né à la Rochelle (Charente Inférieure) le 1er juin 1879, lauréat de l’Institut ; l’architecte Charles-Henri Nicod, né à Lévier (Doubs), le 28 janvier 1878, Grand Prix de Rome en 1907 ; et l’architecte Albert Pouthier, né à Saint-Mandé (Seine), le 15 mars 1878.
Devant le monument, une estrade entourée de draperie tricolore a été dressée pour les orateurs. A côté de cette estrade ce sont placées les autorités civiles et militaires dont nous avons signalé la présence en service solennel ; nous remarquons encore MM. les adjoints et conseillers municipaux, M. le sénateur Farjon, MM. Donjon de Saint-Martin, Martel, Alexandre, conseillers généraux, Bollaert et Evrard-Dollé, conseillers d’arrondissement, des maires de plusieurs communes, etc.

L’inauguration du monument
Quant la foule s’est massée en rangs serrés, tout autour du square, M. le maire, lentement, donne lecture de la longue liste des glorieux défunts.
Un élève du lycée Alexandre Ribot récite une poésie de M. Louis Fontenailles « Aux morts de Saint-Omer ».
Les chœurs de l’école nationale de musique, les orphéonistes, les chanteurs de Notre-Dame, la chorale Saint-Denis, et la chorale Sainte-Cécile des Faubourgs, accompagnés par la musique communale, interprètent l’hymne aux morts pour la patrie. Ces trois cents exécutants que dirige avec une science consommée M. Henry Filleul, produisent une impression.

Les discours
Monsieur le maire
M. Tourneur, maire de Saint-Omer, prend le premier la parole :
Mon général,
Mes chers concitoyens,
La France victorieuse, tel est le sujet du monument élevé par la ville de Saint-Omer à la mémoire de ses enfants morts glorieusement pour la patrie. M. Lucien Brasseur, originaire de Saultain (Nord), Grand Prix de Rome, déjà célèbre quoique jeune, a trouvé dans MM. Molinié, Nicod et Pouthier, architectes distingués, des collaborateurs dévoués qui ont su donner à ce magnifique ensemble artistique un caractère simple, avec une impression de grandeur et de calme. O morts de Saint-Omer ! Certains auraient voulu pour chanter l’immortel poème du souvenir, un monolithe hautain, sans relief et sans signification : vous méritiez mieux, ne fut-ce que pour conserver à notre ville natale son renom de bon goût. O chers morts, vous avez rencontrés des artistes qui ont fait dire à la pierre la reconnaissance profonde que nous gardons pour votre héroïsme et de votre sacrifice. Le sublime est presque toujours dans l’extrême simplicité. Regardez cette grande figure qui symbolise la France victorieuse, forte dans la paix, confiante dans l’avenir : à ses pieds, le monstre hideux des carnages humains est abattu. Oui, cette statue et ces pierres ont leur langage à elles. Lorsque ce seront tus les discours de cette grandiose inauguration, lorsque se tairont l’une après l’autre les allocutions des commémorations annuelles, dans le silence plein de souvenir encore et de reconnaissance émus, elles parleront toutes seules, soit devant les passants qui s’arrêteront, soit devant les enfants qui grandiront dans leur ombre. Cette œuvre a pour moi une double signification. J’y vois d’abord l’Humanité, mère de toutes les consciences coupables ou innocentes, troublées ou douloureuses, qui se réveille apaisée. Légère et transportée, elle invite les hommes à s’unir désormais dans l’amour fraternel et les vertus humaines, dans l’écrasement de la haine et des vices qui ont conduit les peuples à la guerre. J’y vois surtout la France, notre mère à tous. Comme toutes les mères bien tendres et bien douces, la France a failli mourir. Combien meurtrie, combien douloureuse fut-elle pendant quatre ans ; et cependant elle gardait en cœur la certitude de son immortalité. Ayant semé l’amour dans ses enfants, elle devait récolter l’amour. Enfantés et élevés dans l’amour de la patrie, les Français de toutes les croyances et de toutes les opinions se sont serrés autour de leur mère, lui faisant au jour du danger un rempart de leurs jeunes corps. Ils ne passeront pas, avait proclamé le maréchal Pétain lors de la ruée allemande sur Verdun : nos admirables soldats, dans leur patriotisme ardent n’ont pas démenti ces paroles mémorables. Oui, c’est son amour pour eux, c’est leur amour pour la France qui l’a faite triomphante, telle qu’elle nous apparaît, la face rayonnante de sa fierté de mère. A ceux qui ce sont sacrifiés pour elle, la France redira toujours son infinie reconnaissance. Oubliant sa douleur, la France dit à ceux qui restent, à ceux qui suivent la trace de leurs pères courageux « par moi, on se souviendra de vous, oh ! Mes glorieux fils. Mais vous les vivants, écoutez : les morts vous disent que la paix conquise au prix de tant d’héroïsme, tant de sang et tant de ruines, vous devez le fortifier et l’ennoblir par l’union des cœurs et par le travail ». Arrière la haine, l’ambition, l’orgueil ! Arrière les luttes mesquines et stériles de partis et de castes ! Mères d’aujourd’hui, mères de demain, éducateurs, semeurs de pensées, artistes, apprenez aux Français de ce temps et de l’avenir à vivre dans un esprit de bonté, de charité, dans l’amour du travail, desquels dépendent la paix et la force d’un peuple. Ce n’est pas seulement un souvenir de deuil, c’est aussi une pensée d’espérance, de fraternité sociale, de confiance dans les destinées impérissables de notre pays qui se dégage de ce monument. La France poursuivra son œuvre de liberté, de progrès, de bonté : elle volera d’une aile toujours plus alerte, toujours plus robuste, vers les cimes divines de justice, de concorde et de paix. Honneur à ceux qui nous inspirent ces pensées profondes et nous dictent cette grande leçon ! Honneur et gloire aux enfants de Saint-Omer morts pour la patrie ! Notre respect ému s’adresse aussi aux innocentes victimes civiles de la guerre. Honneur à Saint-Omer, à la France et à la République.

Nous comptons bien pouvoir publier en un prochain numéro les discours de M. le sous-préfet et de M. Piquet, président de la section des combattants de Saint-Omer. M. le sous-préfet, en rappelant ce qu’avait souffert notre ville pendant la guerre, a montré que la ville méritait des honneurs exceptionnels ; après avoir parlé de la grandeur et de la fécondité de l’exemple donné par nos glorieux morts, il proclame la confiance du pays en ceux qui ont survécu et qui continuent l’œuvre de nos héros.
M. Piquet a dit que la section des combattants de Saint-Omer s’est fixée comme un des buts principaux de son action l’aide aux veuves et aux orphelins des Audomarois morts pour la France ; plus de six cents ont bénéficié et bénéficient de cette solidarité ; en termes émouvants, en présence de la foule et du drapeau, il donne l’assurance que la section garde le souvenir impérissable des camarades disparus, continuera à s’intéresser aux sorts des veuves et orphelins de guerre.

Monsieur Lefebvre du Prey
C’est au nom des sénateurs et députés du Pas-de-Calais invités par M. le maire et sur leur demande que M. Lefebvre du Prey, représentant plus particulièrement la région de Saint-Omer, prend la parole. En étendant ses invitations, M. le maire s’est fait l’écho de nos morts glorieux honorés en ce jour et qui clament l’union de tous les enfants de France. En termes vibrants soulignés à diverses reprises par de chaleureux applaudissements, notre éminent représentant fait de l’appel à l’union, le thème de son émouvante improvisation. Il rappelle l’évocation des morts faite devant Verdun par la maréchal Pétain qui intensifia à un degré sublime l’élan de nos héroïques poilus. M. le maréchal Pétain avait accepté de présider cette cérémonie, il était d’autant plus désireux d’être dans notre ville en cette circonstance qu’il est presque un de nos concitoyens ; une indisposition soudaine nous prive de sa présence, mais il a voulu que les Audomarois entendissent ce qu’il avait l’intention de leur dire et c’est par les lèvres du plus haut gradé militaire de notre 1er corps d’armée que vont passer les pensées du maréchal Pétain : elles feront vibrer nos âmes et celles de nos grands morts pour nous prêcher l’union. Nul endroit ne pouvait être mieux choisi que celui où se dresse ce monument, à quelques pas de cette gare qui, pendant la Grande Guerre, fut une des plus importantes gares militaires ; à quelques mètres de cette cour de gare où en août 1914, à l’heure de la mobilisation, venus de toutes les communes, se rencontrèrent les hommes de ce pays massés autour du colonel Pétain. Les souvenirs des événements locaux de la Grande Guerre qu’il a vécu avec tant d’intensité dans notre ville se succèdent en l’esprit de l’orateur. En termes saisissant il évoque l’arrivée en 1914 des troupes anglaises à Saint-Omer, les passages incessants des armées britanniques, rappelant en témoin autorisé les séjours en notre ville du Roi d’Angleterre, du Roi des Belges, de M.Poincaré, alors Président de la République, de M. Millerand et des autres ministres de la guerre, du Grand Quartier général britannique, soulignant délicatement les éminents services du général Macready.
A Saint-Omer durant toute la guerre, on a donc vu se manifester l’union entre les alliés ; on en a constaté les bienfaits. Cette union doit être maintenue à jamais pour que soient respectées et remplies toutes les obligations du traité de Versailles, pour que la France reprenne sa place dans le monde. C’est pour cette tâche que nos glorieux défunts ont donné leur vie ;ils demandent à leurs frères d’armes comme à ceux qui leurs succéderont de la continuer ; en plein accord avec les anciens combattants, les parlementaires donnent l’assurance formelle qu’ils sauront, eux aussi, conserver ce dépôt sacré.

Monsieur le général Macready
M. le général Nevil Macready prend place sur l’estrade et prononce l’allocution suivante écoutée avec une très vive attention et dont les derniers mots ont été accueillis par des applaudissements répétés :
C’est un grand honneur pour moi d’avoir été invité à assister à l’inauguration de ce magnifique monument élevé aux enfants de Saint-Omer morts pour la France. Ils sont morts pour résister à une tyrannie qui, si elle avait été victorieuse, aurait fait disparaitre le mot liberté de l’Ouest de L’Europe ; ils sont morts pour sauver leur foyer et leur patrie d’un ennemi sans pitié et sans scrupule ; ils sont morts pour l’amour de leurs enfants à venir qui, plus tard, lorsqu’ils passeront vers ce monument, béniront les héros qui donnèrent leur vie, librement et sans regret, pour sauver la terre qu’ils aimaient. Ce monument sera pour toujours un exemple du civisme et du patriotisme portés au plus haut degré. Qu’il me soit permis de dire que la circonstance est pour moi personnellement un honneur et un privilège très spécial, la ville de Saint-Omer ayant été pendant 18 mois ma résidence, alors que le quartier général anglais siégeait dans la rue Saint-Bertin ; circonstance qui me permet de proclamer et de ressenti une profonde affection, mêlée d’orgueil pour les enfants de Saint-Omer. Mon plus ardent désir est que cette vieille cité puisse ne plus jamais connaitre les souffrances de la guerre ; mais si celle-ci recommençait, je sais que les enfants de Saint-Omer rivaliseraient pour retracer les exploits de ceux en l’honneur desquels ce beau monument a été élevé, et j’augure que nous Anglais, nous marcherions encore et toujours avec eux.

M. le général Lacapelle a clôt la série des discours en lisant, d’une voix forte, les pages qu’avait écrites, pour cette cérémonie qu’il comptait présider, M. le maréchal Pétain.

La fanfare du 6e chasseurs joue le salut à l’étendard, les chœurs chantent la Marseillaise et la musique communale interprète le God save the King. La cérémonie se déroule par un long défilé que le 6e chasseurs commence en un ordre parfait. Sous la pluie, la foule se disperse donnant une animation extrême à la ville, commentant l’inoubliable manifestation d’union de l’unanimité de la population.



L’indépendant du Pas-de-Calais rapporte le discours du maréchal Pétain lu lors de l’inauguration du monument aux morts de Saint-Omer dans son édition du mercredi 24 octobre 1923 :

Messieurs,
Lorsque ma pensée revit les étapes de l’effort long et pénible qu’il nous fallut accomplir pour saisir la victoire, je n’en distingue pas une où les hommes de cette région n’aient joué un rôle glorieux. Les mobilisés de Saint-Omer furent presque tous répartis entre les différentes unités du 1er corps d’armée. C’est dans l’historique de ce magnifique 1er corps qu’il faut chercher le récit de leurs exploits. Employé d’abord en couverture sur la Meuse, il se trouve dès les premières heures de la lutte au contact des armées allemandes. C’est dans cette situation qu’il s’engagea, le 15 août contre des forces ennemies importantes qui se disposaient à passer la Meuse, au pont de Dinant. La mission de reprendre la ville fut confiée au brave colonel Doyen, avec deux bataillons du 8e régiment [d’infanterie] et un bataillon du 73e. L’action fut vivement menée, les bataillons du 8e traversèrent dans un ordre parfait les plateaux de la rive gauche de la Meuse, malgré le feu des batteries ennemies. A la tombé du jour, le pont de Dinant et le pont de la Meuse retombaient intacts entre nos mains. Et quelques instants après, le colonel Doyen, entrant dans la citadelle, en arrachait le drapeau que les Allemands y avaient arboré. Cette affaire constituait pour le 1er corps d’armée un brillant baptême du feu. Malgré leurs pertes sévères, les 8e et 73e régiments prenaient conscience de leur valeur, et le moral de tout le 1er corps d’armée s’en trouvait exalté. Moins de 8 jours après, c’était Charleroi. Alors que le 23 août, le mouvement de retraite se dessinait sur tout le front de la 5e armée française, une contre-attaque des bataillons de la 4e brigade reprenait de haute lutte le village de Onhaye et rejetait les Saxons à la Meuse.

La retraite se poursuit néanmoins, marquée chaque jour par de brillants engagements d’arrière garde jusqu’au 29 août, jour où, par un magnifique retour offensif, la 5e armée française réussie près de Guise, à briser l’élan des troupes allemandes. Nous arrivons ainsi à la grande bataille de la Marne.  Les divisions du Nord enlèvent la ligne du Petit Morin, rentrent dans Reims et poursuivent l’ennemi jusque sur l’Aisne.

L’année 1915 débute par une bataille de près de trois mois en Champagne. Puis s’ouvre la bataille de la Woëvre où, pendant plus de 15 jours, le 1er corps lutte dans des conditions particulièrement défavorables. A peine la bataille terminée, il est de nouveau transporté en Champagne où il remporte, dans la direction du camp de César et de Condé-sur-Suippes, de brillants succès.

Lorsqu’au mois de février 1916 je vis passer devant mon poste de commandement de Souilly, les longs convois d’autos qui transportaient à Verdun les éléments du 1er corps, à l’émotion que je ressentais de retrouver mon ancien corps d’armée s’ajoutais un redoublement de confiance. Je savais par expérience, qu’on ne faisait jamais appel en vain au dévouement des gars du Nord. Certaines unités n’avaient-elles pas, d’une seule traite, parcouru à pied la distance qui sépare Vitry-le-François de Verdun ? Engagées à l’heure la plus critique de la bataille, elles tinrent la moitié du secteur de la rive droite de la Meuse jusqu’au 8 avril.
Transportée ensuite sur la Somme à la sortie de cet enfer, elles devaient conquérir de nouveau laurier à Maurepas et à Combles.
Mais il me faudrait des heures entières pour retracer tous les combats dont les régiments du 1er corps furent les glorieux artisans. (..) En mai 1918, à Soissons, à Villers-Cotterets, à Vic-sur-Aisne, partout où se trouve le 1er corps, le choc de l’ennemi est brisé. Et lorsque 6 semaines plus tard il s’agira de passer à l’offensive, c’est encore le 1er corps qui chassera l’ennemi des hauteurs fortifiées de Fontenoy, dans le Soissonnais, et qui enfoncera la ligne Hindenburg faisant 20000 prisonniers et prenant 600 canons. Ainsi, sur tout le front qui s’étendait de la mer aux Vosges, il n’est pas un coin ou l’Allemand n’ait senti la vigueur de ses coups, mais il n’est pas non plus une motte de terre qui n’ait été rougie de son sang.
Pourtant il a suscité l’admiration de tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre.
« Rien n’arrêtait leur élan, écrivait le 6 août 1917, lord Cavan, commandant du 14e corps d’armée britannique, rien ne dépassait leur courage et j’attribue nos très faibles pertes à l’aide qu’ils nous ont apportée ».
Et le 16 mai 1921, à Lille, sa majesté le Roi des Belges rappelait en ces termes les hauts faits du 1er corps d’armée : « de toutes les grandes unités de la vaillante armée française, le 1er corps d’armée est un de ceux dont les états de service sont les plus glorieux. Pendant 4 ans, il n’est pas une victoire dont ces soldats n’aient eu leur part, il n’est pas une situation critique qu’ils n’aient aidé à rétablir ».
Au jour de l’Armistice, j’ai voulu qu’après avoir été 4 ans à la peine, les régiments du 1er corps fussent à l’honneur, et je leur ai réservé la récompense de fouler les premiers le sol allemand et de franchir le Rhin. Mais quel amertume de constater qu’au cours de leur marche en pays rhénans, la richesse de l’Allemagne dressée comme une insulte en face de nos misères et de nos ruines. A nos champs dévastés, à nos cités détruites, les Allemands opposent une campagne riche et paisible, des villes opulentes dont toutes les maisons sont intactes, une industrie en pleine prospérité. Voilà ce que racontent ceux qui reviennent du Rhin. Sur ces entrefaites, la paix est signée, mais les Allemands refusent d’en appliquer les clauses. Après plus de quatre années de discussion sans résultat, notre gouvernement décide d’employer la contrainte et voici le 1er corps d’armée encore dans la Ruhr. L’Allemagne va-t-elle enfin s’incliner ? De toutes les nations de l’Europe, la France est, sans contredit, celle qui a supporté le plus lourd fardeau de la guerre, tant par le sacrifice d’innombrables vies humaines et par les ravages causées par l’invasion allemande, que par les dépenses formidables qu’elle a dû engager pour mener la lutte jusqu’à la victoire. Et cependant, si nous comparons la situation sociale, politique et économique de la France à celle des autres pays de l’Europe, nous avons des raisons d’être fiers de la manière dont elle tient son rang. L’union sacrée, scellée à l’heure du danger, demeure le mot d’ordre de tous les partis, à de rares exceptions près. Le bon sens national a eu raison des haines de classes fomentées par quelques esprits criminels ou simplement dévoyés. Nous avions il est vrai sous les yeux l’exemple édifiant de la Russie, que son régime politique à base de communisme, a conduit à la ruine. Dans le domaine de la politique extérieure, les Français sont aujourd’hui groupés autour de l’homme d’Etat qui leur a indiqué la voie à suivre et qui, depuis un an, poursuit invariablement son but. L’effort économique fournit par la France est considérable. Les sacrifices qu’elle s’est imposée ont permis à nos dirigeants, non seulement de faire face aux dépenses les plus lourdes, mais même d’avancer 100 milliards sur la créance allemande, au titre des réparations. Pour se rendre compte de l’œuvre accomplie dans la reconstruction des pays envahis, il suffit de parcourir les campagnes où n’existe plus aujourd’hui aucune terre qui ne soit cultivée, de visiter les mines et les usines remises en plein fonctionnement, de voir partout l’activité et la vie. Des centaines de cos concitoyens sont tombés sur les champs de bataille, et parmi eux, je comprends les 51 victimes des bombardements aériens de l’ennemi. Si ces morts pouvaient parler et exprimer leur avis sur le bilan que je viens d’esquisser, auraient-ils des raisons de se montrer pleinement satisfaits ? L’Allemagne, quoique momentanément désarmée, reste arrogante et poursuit des idées de revanche. Grâce à des manœuvres financières frauduleuses, elle prétend se soustraire aux réparations légitimes. Les chefs militaires savent que l’Allemagne a été vaincue, mais ils ont caché au peuple l’étendue de son désastre.
Il faut que par notre volonté soutenue, notre énergie, notre ténacité, nous imposions au peuple allemand le sentiment de sa défaite et ses conséquences inévitables. Anciens combattants qui avaient vu ce que pouvait la discipline, la volonté tenace sur un champ de bataille, et plus encore l’union des cœurs, c’est à vous de servir de guides aux jeunes générations, et ainsi vous accomplirez la volonté des morts.
Ceux qui les ont pleurés, conscients de l’œuvre que ces héros avaient accomplie, ont refoulé leurs larmes. Mais ils ont le droit d’exiger que leur sacrifice ne soit pas inutile. En érigeant ce monument c’est une page d’histoire que vous avez inscrite sur cette place. Les survivants de la Marne, de Verdun, de la Somme, de l’Aisne, ceux de la grande bataille de 1918, viendront la commenter ici à leurs enfants ; ils exalteront leurs cœurs, leur feront comprendre la grandeur du devoir envers la Patrie et leur enseigneront à se montrer dignes de leurs morts.

Discours de M. Piquet, président de la section des combattants de Saint-Omer :
Une foule respectueuse se presse autour du monument élevé par notre cité à la mémoire de ses enfants morts pour la France. Et de cette foule, si douloureusement étreinte en songeant aux généreux sacrifices consenti par nos héros, le cœur se porte avec émotion vers ce groupe des parents, des veuves été des petits orphelins de ceux qui ont donné leur vie pour le salut de la patrie. Confondre dans un même élan d’affection la France glorieuse, les admirables soldats qui se sont fait tuer pour sa cause sacrée et ces familles affligées qui pleurent un être cher, c’est nous unir pieusement à nos héros, et rendre le suprême hommage à ceux qui, dans leur dernier souffle, confondirent en une seule pensée ardente leur famille et leur France. Leur France, qu’ils voulaient victorieuse, a conquis sa liberté au prix de leur sang versé généreusement, et ils ne doutaient pas de son triomphe, car ils la savaient courageuse et sûr de son droit. Mais qu’elle angoisse affreuse n’ont-ils pas éprouvée en pensant aux femmes, aux vieux parents, aux petits enfants que leur mort allait meurtrir et plonger dans une horrible détresse. Oui, ce fut là leur tourment le plus cruel. Et nous qui leur survivons, avons voulu payer notre dette envers les morts en soulageant la douleur de ceux dont ils nous ont légué le dépôt sacré. Aidés par tous les cœurs généreux, les anciens combattants de Saint-Omer ont pu grouper autour d’eux pour les secourir, les parents, les veuves et les orphelins, de leurs frères d’armes tombés au champ d’honneur. Et ils sont fiers de pouvoir venir dire aujourd’hui à leurs camarades de combat : « voyez tous ceux que vous avez aimés, ils sont avec nous au jour de votre glorification, et tous ensemble nous formons une grande et même famille puissamment unie par la plus tendre affection ».
Vous tous qui m’entourez, pères, mères, épouses, enfants, des vaillants soldats dont nous saluons la mémoire, dites leur que nous sommes pour vous des amis en qui vous avez confiance. Et vous, chers petits orphelins, à qui nous avons voué notre plus douce tendresse, vous savez bien, vous surtout, que nous vous aimons de tout notre cœur, dites-le vous aussi à ce père que vous pleurez. Morts héroïques, nous voici tous au pied du monument qui doit commémorer votre gloire impérissable ; nous avons voulu la fleurir avec une dévotion toute particulière, car hélas, il sera le seul mausolée devant lequel pourront venir s’incliner les parents dont les restes glorieux ont été lamentablement engloutis à jamais au cours de l’abominable carnage. Parmi ceux qui viennent magnifier votre souvenir, les anciens combattants de Saint-Omer accomplissent en ce moment un pieux pèlerinage. Ils sont venus ici, le cœur débordant d’amour et de reconnaissance, pour vous saluer, nobles victimes qui avaient succombé à la sainte besogne, et aussi pour vous pleurer comme on pleure des frères affectionnés. Mais au delà de tous les sentiments de gratitude et d’admiration qui nous ont guidés, il en est un qui domine impérieusement, c’est la mission de protection dévouée que nous avons pris l’engagement d’accomplir envers vos veuves et vos orphelins. A ce pieux devoir, nous ne faillirons pas. Et c’est surtout pour le proclamer que nous nous trouvons ici en cette heure mémorable. (..) Nous porterons sur ceux qui vous furent chers, et surtout sur vos petits enfants  bien aimés, l’amour intense et la reconnaissance profonde que nous vous avons voués.

Discours de M. Antoine, sous préfet
Messieurs,
Mesdames,
Mes enfants,
Désigné par M. le préfet, que d’autres obligations retiennent ailleurs, pour le remplacer ici, jamais peut-être autant qu’en ce jour et en ce lieu, je n’ai senti à la fois tout l’honneur et toute la responsabilité qu’il peut y avoir à représenter, dans une cérémonie consacrée à la glorification des morts de la Grande Guerre, le gouvernement de mon pays. Sans doute, j’ai souvent, très souvent même au cours des 4 dernières années, assisté à des inaugurations de monuments commémoratifs ; j’en ai présidé la plupart ; presque toujours j’y ai pris la parole. Mais aucun n’avait revêtu le caractère de grandeur et de pompe qui distingue entre toute la solennité d’aujourd’hui. Ne se déroule-t-elle pas dans un cadre admirable, au bord de cette précieuse rivière d’Aa et presque à l’ombre de cette tour célèbre Saint-Bertin qui rappelle les lointaines origines de la ville devant une foule connue seulement des grands jours de fêtes ou de deuil, avec l’assistance des délégations envoyées par toutes les sociétés de la ville ? l’éclat n’en est-il pas encore rehaussé non seulement par la présence des autorités civiles et militaires, des notabilités les plus marquantes, de deux généraux anglais, l’un ancien adjudant général des forces britanniques, l’autre vice-chairman de la commission impériales des sépultures militaires, mais surtout par la présidence, qui devait être effective, d’un maréchal de France, chef illustre et glorieux qui, comme généralissime des armées françaises, fut l’un des meilleurs artisans de la victoire ?
Saint-Omer et ses enfants, combattants ou victimes civiles de la guerre, méritent d’ailleurs à plus d’un titre les honneurs exceptionnels qui leur sont ainsi rendu. La ville n’a-t-elle pas pendant de longs mois, été le siège du quartier général britannique ? N’a-t-elle pas souffert de bombardements fréquents et meurtriers ? N’a-t-elle pas supporté avec courage ces épreuves ? Et pour sa belle conduite le gouvernement de la République ne lui a-t-il pas décerné la Croix de guerre qu’elle porte désormais dans ses armes ? Quant à ceux de ses enfants qui sont morts pour la France, vous venez d’en entendre le long et douloureux appel ; leur noms se pressent d’ailleurs sur le socle de ce monument élevé à leur mémoire et en couvrent la surface presque entière. Que d’autres part, ils aient été, suivant le mot du poète, des « vaillants » et des « forts », qu’ils aient combattu en brave et qu’ils soient tombés en héros, les grades, les citations, les croix qu’ils ont obtenus, en sont l’authentique témoignage. Autant et plus parfois même que leurs camarades, ils se sont montrés les dignes fils de la France millénaire, de cette patrie grande et noble entre toutes, dont la gloire militaire auréole 15 siècles d’une merveilleuse histoire. Ces fils qui pour elle ont répandu leur sang et purifié leur vie, la France les pleure avec vous, les orphelins, qui n’avez plus de père, veuves qui restez sans soutien, parents qui avaient perdu vos enfants : car pour elle, comme pour vous, leur perte est cruelle.  Elle en souffre à la fois dans son cœur et dans son corps, par la peine qu’elle éprouve et par l’affaiblissement qu’elle ressent. Mais, de même que pour recouvrer toute sa vigueur et toute sa prospérité, elle a pleine confiance dans les fortes qualités physiques et morales de ceux de sa race qui ont survécu à la tourmente, de même elle trouve avec vous un adoucissement à sa douleur et comme une consolation dans les vertus dont les morts on fait preuve, dans les exploits qu’ils ont accomplis, dans l’exemple qu’ils ont donné, dans le souvenir enfin, qu’ils laissent après eux. Voilà ce qui fait la grandeur et la fécondité de leur sacrifice. Voilà ce qui rend leur sort digne d’envie. Voilà pourquoi nous les honorons en même temps que nous les pleurons ; pourquoi cette inauguration se fait à la fois dans le recueillement qui sied au deuil, et avec l’éclat qui convient à une fête., pourquoi parmi les chants et les hymnes, les fleurs et les couronnes, les oriflammes et les drapeaux, un maréchal de France, assisté de généraux anglais, du représentant du gouvernement et du maire de la ville, entouré des autorités civiles et militaires, des sociétés locales et régionales, d’une foule exceptionnellement nombreuse, devait venir par sa parole et par sa présence, avec l’autorité qui s’attache à l’une et à l’autre, glorifier leur mémoire et leur rendre un suprême hommage. Une indisposition subite l’en a empêché, mais le général Lacapelle, qui le représente, lira le discours qu’il avait préparé pour cette cérémonie. Et, entendant ces mots énergiques et vibrants, vous vous souviendrez du comte Roland, neveu de Charles, qui au col de Roncevaux, pleurant des yeux, mais la fierté au cœur, saluait de Durandal, son épée claire et belle, les preux tombés dans la bataille. Ce salut du paladin antique à ses compagnons d’armes, c’est celui de la France à tous ses héros, à ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain, c’est le geste auguste et solennel par lequel la patrie leur manifeste son admiration, sa reconnaissance et sa pitié. Gloire à ceux qui sont morts pour elle, gloire à vos pères, à vos époux, à vos fils ! Honneur à Saint-Omer et à ses nobles enfants !   




Les autres lieux de mémoire de la commune

        - Dans le hall de l’Hôtel de ville, 2 plaques de pierre aux morts de 1870-1871

        - Monument du 8e R.I.(Place de Verdun)

        - Plaques au FFI Albert Minet (façade de l’Hôtel de la Banque de France)

        - Stèle aux soldats polonais libérateurs de la ville (située en bas de la rue d'Arras)

        - Plaque à la mémoire du maréchal anglais Lord Roberts. Inaugurée la 22 octobre 1922, sur une maison située rue Carnot (cette plaque est-elle encore visible ?) [Sources : le Télégramme du Pas-de-Calais et de la Somme du 13 octobre 1922]

        - Monument aux morts des Faubourgs (cimetière du Haut-Pont)

        - Plaque à la mémoire des morts de l'empire britannique (Inaugurée en octobre 1928, en la cathédrale, en présence de Mgr Julien, du général Sir Macready, du colonel de Lafontaine, etc. Texte de l'épitaphe : à la mémoire du million de soldats britanniques morts pendant la guerre et tombés pour la plupart sur le sol de France)



Sources :
- GRAILLES Bénédicte, Mémoire de pierre : les monuments aux morts de la première guerre mondiale dans le Pas-de-Calais, Archives départementales du Pas-de-Calais, 1992
- Remerciement au Webmestre de Statues et monuments du Pas-de-Calais pour la photographie du monument aux morts. http://perso.wanadoo.fr/statues-monuments-npdc
le Télégramme de Pas-de-Calais du 22 octobre 1923
- Courrier du Pas-de-Calais du 23 octobre 1923
- Pour l'inauguration de la plaque aux morts de l'empire britannique, voir la Croix du Pas-de-Calais du 28 octobre 1928

- Pour les morts en Afrique du Nord : Louis Mortreux, les héros de l'oubli, 1952-1962, hommage aux militaires du département du Pas-de-Calais morts au champ d'honneur en Algérie-Tunisie-Maroc
- Site Internet Mémoire des Hommes (fichier des morts pour la France)
- Arch. dép. du Pas-de-Calais, 1 W 49541, 49555
- Alain Derville (sous la direction de), Histoire de Saint-Omer, Presses universitaires de Lille, 1981






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Saint-Omer
Liste consolidée
Victimes civiles 1939-1945 :
ALBA Arthur-André, né le 18/09/1915 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
ALDER Arthur-Adolphe, né le 06/09/1916 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 17 rue des Moulins, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer 9 rue Franklin au cours d’un bombardement aérien
AMBERT Christiane-Henriette, née le 11/09/1934 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer au 1 rue des Moulins, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
AMBERT Francine-Marthe-Marcelle, née le 04/08/1942 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 1 rue des Moulins, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
ANTEUNIS Marie-Eugénie veuve LENGLET Ambroise, née le 14/12/1861 à Saint-Omer, y domiciliée, décédée le 01/05/1944 à Saint-Omer (clinique de la rue Saint-Bertin) des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien
ARCANGELI Gustave, né le 04/07/1880 à Paris (18e), domicilié à Saint-Omer rue de l’Ecu d’Artois, décédé le 29/05/1940 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis) des suites de blessures reçues la veille au cours d’un bombardement aérien
ARNOUT Auguste-Félix, né le 15/11/1890 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
ASSEMAN Albert-Henri, né le 05/05/1868 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 8 rue Foulques, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien face au 58 rue d’Arras
ATTELEYN Georges, né le 18/10/1899 à Warhem(Nord), y domicilié, décédé le 13/06/1940 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis), des suites de blessures reçues le 31 mai au cours d’un bombardement aérien
ATTELEYN Suzanne-Yvonne-Corneille, née le 07/08/1923 à Warhem (Nord), y domiciliée, décédée le 01/06/1940 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BACQUET Julienne-Zoé, née le 05/07/1907 à Wizernes, domiciliée à Saint-Omer marché aux Bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BACQUET Jacqueline-Denise-Berthe, née le 11/02/1940 à Saint-Omer, y domiciliée (25 rue de Garbe), décédée le 06/06/1940 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien [mention MPF accordée le 20/10/1961]
BARON Armand-Georges-Henri, né le 02/02/1891 à Calais, domicilié à Saint-Omer 7 rue Omer Pley, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BARTHELEMY Paule-Blanche, née le 09/06/1891 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 36 rue de l’Arbalète, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien au 8 rue d’Aire
BAUDENS Maria-Malvina-Irma veuve Adolphe MULOT, née le 01/05/1873 à Lederzeele (Nord), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
BAYART Jules-Pierre-Guislain, né le 15/10/1923 à Boulogne-sur-Mer, domicilié à Saint-Omer 56 boulevard Clémenceau, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien alors qu’il se trouvait à son travail au bureau de la SNCF au 64 rue d’Arras
BECAERT Victor-Emile, né le 20/04/1867 à Hondeghem (Nord), domicilié à Saint-Omer 28 rue Pasteur, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien en son domicile
BECART Jérôme-Henri-Rémy, né le 17/09/1914 à Isbergues, domicilié à Berguette, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer rue Franklin au cours d’un bombardement aérien
BERTELOOT Eugène-Désiré, né le 14/10/1864 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 33 bis rue des Faiseurs de bateaux, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien au 169 rue de Thérouanne
BERTELOOT Jeanne-Léonie-Eugénie, née le 18/06/1874 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 28/04/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BEUN Marie-Louise-Henriette, née le 11/01/1921à Vieux-Berquin, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BEUN Nicole-Marie, née le 28/06/1937 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BIAUSQUE Odette-Marthe-Céline, née le 11/06/1929 à Vaudringhem, domiciliée à Vaudringhem hameau de Drionville, décédée le 24/12/1943 à Saint-Omer à l’hôpital Saint-Louis 16 rue Saint-Sépulcre des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien de Vaudringhem le 22/12/1943
BIZET Charles, né le 29/03/1879 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 3 rue des Béguines, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au lieu-dit les Madeleines au cours d’un bombardement aérien
BOETO Marie-Antoinette, née le 24/08/1905 à Lille (nord), domiciliée à Auxerre (Yonne), décédée le 15/06/1940 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis) des suites de blessures reçues lors de combats entre forces anglaises et allemandes le 4 juin 1940
BOGAERT Elise-Thérèse veuve LECOINTE, née le 14/10/1878 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 139 rue de Thérouanne, décédeé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien en son domicile
BOLPAIRE Obline-Ismérie-Florentine-Joseph, née le 24/03/1867 à Laventie, domiciliée à Saint-Omer 2 rue des Béguines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien en son domicil
BONNELLE Marie-Camille-Joséphine, née le 24/01/1870 à Aire-sur-la-Lys, domicili à Saint-Omer 56 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
BOURGEOIS Achille-Alcide-Louis-Joseph, né le 16/05/1864 à Tangry, domicilié à Saint-Omer 49bis rue Gambetta, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BOURGEOIS Hélène-Angéline-Joseph épouse OPIGEZ, née le 07/07/1892 à Tangry, domiciliée à Saint-Omer 49bis rue Gambetta, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BOURGOIS Marcel-René, né le 08/12/1902 à Boulogne-sur-Mer, domicilié à Saint-Omer 23 rue du maréchal Pétain, décédé le 26/04/1942 à Saint-Omer au cours du bombardement aérien de la gare
BOURNONVILLE épouse COUVILLERS Louise-Philomène-Blanche, née le 10/01/1904 à Frévent, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
BRIEZ Gabriel-Jean, né le 20/06/1922 à Epernay (Marne), domicilié à Douai, décédé le 01/05/1942 à Saint-Omer rue François Ringot au cours d’un bombardement aérien
BRIEZ Mélina-Maria-Joseph veuve DELIGNY, née le 06/03/1873 à Inghem, domiciliée à Saint-Omer 31 rue des Madeleines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
BRUNO Camille-Louis, né le 15/08/1879 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 6 rue Faidherbe, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au 29 rue des Madeleines au patronage Saint-Denis au cours d’un bombardement aérien
BULTEL André, né le 07/08/1911 à Heuringhem, domicilié à Saint-Omer, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
BUTEL Alfred, né le 14/09/1917 à Péronnes-les-Antoing (Belgique), domicilié à Douai, décédé le 01/05/1942 à Saint-Omer rue François Ringot au cours d’un bombardement aérien
CADET Louise-Elmyre épouse HERMANT, née le 05/06/1899 à Rougefay, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer dans son magasin au cours d’un bombardement aérien
CAGNIEUX Rachel-Aimée épouse GRAVE, née le 03/04/1898 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 60 boulevard Clémenceau, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
CANTRÉ Emile-Georges, né le 29/01/1915 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
CAPPE Thérèse-Julie-Marie, née le 05/06/1923 à Racquinghem, y domiciliée, décédée le 21/06/1944 à Saint-Omer (hôpital), des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien de Racquinghem survenu ce jour
CARON Julie-Marie-Louise, née le 11/06/1878 à Lumbres, domiciliée à Saint-Omer 2 rue des Béguines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
CAROULLE Abel-René, né le 14/05/1910 à Aire-sur-la-Lys, domicilié à Aire-sur-la-Lys au pont de la Lacque, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer rue Franklin au cours d’un bombardement aérien
CHEVRON Suzanne-Florentine-Elisa épouse DARSY, née le 17/11/1890 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 11 rue des Moulins, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
COLIN Pierre-Joseph, né le 24/11/1861 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 17 quai du Haut Pont, décédé le 28/04/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
CORDIER Julienne-Maria-Louise épouse VAN ROOY, née le 12/02/1909 à Longuenesse, domiciliée à Saint-Omer rue Saint-Charles, décédée le 27/05/1940 à Saint-Omer au cours du bombardement aérien
COUVILLERS Marius-Gustave, né le 13/02/1898 à Frévent, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
COYECQUES Edouard-Louis, né le 10/03/1881 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 50 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
DARRY Isabelle-Clotilde-Félicie épouse PELERIN, née le 23/06/1902 à Campagne-les-Hesdin, domiciliée à Wizernes, décédée le 28/06/1944 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Wizernes
DARSY Henri-François, né le 08/02/1890 à Blendecques, domicilié à Saint-Omer 11 rue des Moulins, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DARSY Marie-Thérèse-Germaine-Henriette, née le 04/12/1922 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 11 rue des Moulins, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DEBAST Léon-Pierre, né le 06/11/1864à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 5 rue Saint-Martin, décédé le 28/04/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEBAST Joseph-Pierre, né le 02/09/1902 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 71 rue Saint-Martin, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue de Thérouanne aux abattoirs au cours d’un bombardement aérien
DEBERDT Léonard-Louis-Joseph, né le 07/04/1859 à Bailleul (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEBLONDE Emile-Félicien, né le 17/09/1874 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer route de Clairmarais, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au 2 rue des Béguines au cours d’un bombardement aérien
DECRAENE Antoine-Marie-Joseph, né le 25/03/1898 à Armentières (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DECRAENE Jacques-Alphonse-Antoine, né le 04/08/1931 à Saint-Omer, domicilié à Hazebrouck, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DECRAENE Monique-Gilberte-Marie-Thérèse, née le 30/10/1928 à Bourbourg (Nord), domiciliée à Hazebrouck, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DECRAENE Marie-Thérèse-Clémence-Joseph, née le 11/12/1899 à Armentières (Nord), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEGRAVE Jules, né le 28/04/1893 à Saint-Omer, y domicilié, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer au cours du bombardement aérien vers 8h
DEKNUYDT Georges-Albert-Lucien, né le 23/10/1920 à Coudekerque-Branche (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DELACOURT Léon-Albert, né le 27/07/1907 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 112 rue de la Poissonerie, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DELANNOY Arthur, né le 23/06/1920 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 03/02/1943 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Wizernes
DELANNOY Lucienne-Raymonde, née le 11/10/1925 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DELANNOY Mauricette-Hélène, née le 02/07/1935 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DELANNOY Eugénie, née le 05/03/1868 à Montreuil, domiciliée à Saint-Omer 15 place du Marché aux bestiaux, décédée le 31/05/1943 à Saint-Omer 17 rue Wissocq des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 13 mai
DELBART Auguste-Ernest-Constant, né le 07/05/1894 à Aire-sur-la-Lys, domicilié à Saint-Omer (27 rue d’Arras), décédé le 28/05/1940 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis) des suites de blessures reçues la veille au cours d’un bombardement aérien
DELBARRE Germaine-Ambroisine-Amarante épouse REGNEAULT, née le 24/05/1895 à Mailly-Maillet (Somme), domiciliée à Saint-Omer 7 rue Louis Noel, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer à l’hôpital de l’aviation au cours d’un bombardement aérien
DELEPIERRE Marie-Auguste, née le 13/07/1881 à Ablain-Saint-Nazaire, domiciliée à Saint-Omer 2 rue des Béguines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer à l’hôpital Saint-Louis au cours d’un bombardement aérien
DELHAYE Michel-Raymond-Auguste, né le 07/05/1931 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 33 boulevard Clémenceau, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 63 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
DELRUE Maurice-Henri, né le 05/01/1885 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
DEMELENNE Ernest, né le 02/05/1898 à Marche-en-Farmenne (Belgique), y domicilié, décédé le 03/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
DEMEYERE Hilaire-Antoon, nén le 22/02/1923 à La Panne (Belgique), y domicilié, décédé le 25/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]       
DENEQUE Fernand-Adolphe, né le 12/10/1918 à Fontenay-le-Comte (Vendée), domicilié à Saint-Omer 14 rue Fermentel, décédé le 21/05/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DENEUX Suzanne, née le 01/07/1920 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DENOLF André-Jules, né le 12/05/1913 à Lichterwelde (Belgique), domicilié à Swevezeele, décédé le 25/05/1941 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]   
DEPIN Marie-Elise, née le 05/01/1886 à Saint-Pierre-les-Calais, domiciliée à Saint-Omer marché aux Bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DEREPER Louis-Richard, né le 20/02/1896 à Annappes (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEREUDER Françoise-Marie-Antoinette, née le 28/09/1924 à Briey (Meurthe-et-Moselle), domiciliée à Saint-Omer 11 rue Pasteur, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 43 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
DEREUMETZ Jacqueline-Christiane-Valentine, née le 02/04/1922 à Arras, domiciliée à Saint-Omer 31 rue des Madeleines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DESTINE Amédée-Gilles-Désiré, né le 07/04/1901 à Esneux (Belgique), domicilié à Liège, décédé le 27/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
DEVAUX Albert-Jean, né le 19/01/1917 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 6 rue de la Loi, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au garage le Progrès sis rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
DEVIN Arthur, né le 11/03/1890 à Esquerdes, domicilié à Esquerdes, décédé le 03/02/1943 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Wizernes
DEVULDER Gabriel-Georges-Benoît-Joseph, né le 26/05/1891 à Buysschere (Nord), domicilié à Saint-Omer 20 rue Thiers, décédé le 02/06/1940 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien à Saint-Omer en mai 1940
DEWERDT Chantal-Hermance-Marie-Joseph, née le 05/05/1942 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 36 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DEWERDT Jules-Louis-Edouard, né le 15/10/1893 à Saint-Omer, y domicilié (25 place de la Ghiérie), décédé le 21/08/1941 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEWERDT Jacques-Raymond-Joseph, né le 29/08/1937 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 36 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
DEWERDT Michel-Jules, né le 16/09/1924 à Saint-Omer, y domicilié (25 place de la Ghiérie), décédé le 21/08/1941 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DEZITTER Gilberte-Lucienne-Marthe, née le 29/07/1921 à Hazebrouck (Nord), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DOUCHY Gaston-Lucien-Augustin, né le 08/02/1906 à Esquerdes, domicilié à Esquerdes, décédé le 03/02/1943 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Wizernes
DUBOIS Azéma-Marie-Lucie épouse HERMANT, née le 07/07/1900 à Blendecques, domiciliée à Saint-Omer 12 place du Marché aux Bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DUBUIS Paul-Alexis-Norbert, né le 02/11/1912 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DUCATEZ Marie-Zulmée-Arthémise, née le 28/01/1910 à Armentières (Nord), domiciliée à Saint-Omer 15 place du marché aux bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DUCHESNE Victor-Joseph, né le 10/03/1865 à Vaux-Borset (Belgique), domicilié à Gemeuse, décédé le 22/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
DUFRESNE Marie-Louise veuve NANINCK, née le 12/09/1865 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DE MOOR épouse DUJARDIN Camille, né le 05/04/1893 à Waereghem (Belgique), domicilié à Croix (Nord), décédé le 14/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
DURIEUX Marcel, né le 04/02/1921 à Neuville-en-Ferrain (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer, hôpital d’aviation, au cours d’un bombardement aérien
DUVETTE Alfred-Arthur, né le 02/05/1922 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer rue François Ringot, décédé le 01/05/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
DURIE Georges-Albert, né le 09/11/1879 à Houtkerque, domicilié à Renescure, décédé le 27/05/1940 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis) des suites de blesures reçues au cours d’un bombardement aérien le 23 mai
DUVETTE Emile-Edmond, né le 15/02/1915 à Saint-Omer, domicilié à Merville, décédé le 13/01/1943 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien à Arques
ENGRAND Thérèse-Marie-Joseph, épouse DEWERDT, née le 21/02/1912 à Sainghin-en-Mélantois (Nord), domiciliée à Saint-Omer 36 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
EVRARD Luc-Jean-Baptiste, né le 09/03/1885 à Saint-Gillles (Belgique), décédé le 22/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
EYCKMANS Jeanne-Marie veuve PAUWELS, née le 09/07/1878à Herenthals (Belgique), décédée le 23/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
FANCHON Michel-Daniel-Albert-Ernest, né le 25/07/1942 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 5 rue Louis Noël, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
FAUVIELLE Bernadette-Marie, née le 07/03/1933 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 75 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au domicile de sa mère au cours d’un bombardement aérien
FAUVIELLE Emilie-Odette, née le 16/10/1938 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 75 rue d’arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
FAYOLLE Victor-Henri, né le 08/05/1889 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
FERARD Françoise épouse MERTENS, née le 10/03/1876 à Reyne-Heusay (Belgique), décédée le 21/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
FERARE Ernest-Gustave, né le 01/05/1877 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 95 rue Saint-Bertin, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
FERARE Odette-Jeanne, née le 06/01/1910 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 95 rue Saint-Bertin, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
FICHAUX Michel-Eugène-Joseph, né le 30/12/1925 à Moulle, domicilié à Saint-Omer 47 quai du Haut-Pont, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au 54 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
FLAJOLLET Pierre-Isisore-Joseph, né le 17/09/1896 à Saint-Omer, y domicilié, employé au ravitaillement, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien rue de Thérouanne
FOLLET Julienne-Octavie-Sophie-Julia épouse FANCHON, née le 20/06/1912 à Calais, domicilié à Saint-Omer 5 rue Louis Noël, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
FOULON Sophie-Adéla-Either veuve CHEVRON, née le 24/05/1865 à Lisbourg, domiciliée à Saint-Omer 11 rue des Moulins, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
GAILLARD Jean, né le 13/05/1925 à Herbeumont (Belgique), y domicilié, décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
GARS Eugène-Jules, né le 01/08/1904 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
GEERAERT Marceau-Mawime-Edouard, né le 14/10/1901 à Gravelines (Nord), domicilié à Aire-sur-la-Lys, 70 rue d’Arras, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
GHIER Céline-Jeanne épouse SWYNGHEDAUW, née le 28/08/1875 à Longuenesse, domiciliée à Saint-Omer 53 boulevard Clémenceau, décédée le 04/06/1943 à Saint-Omer au 2 rue des Béguines des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 13 mai
GILLIOT Marius-Jean, né le 02/04/1913 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
GOBRECHT Gaston-Adrien, né le 21/05/1879 à Hazebrouck, domicilié à Saint-Omer, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer 99 rue de Thérouanne des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien. Il y eut près de 180 victimes de jour là
GODART Suzanne-Marie-Clémence épouse BOURGOIS, née le 10/08/1900 à Thiembronne, domiciliée à Setques, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 36 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
GODET Marcel-Henriette, née le 03/04/1901 à Saint-Martin des Noyers (Vendée), domiciliée à Saint-Omer 15 place du marché aux bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
GODY Léon-André, né le 07/03/1869 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 95 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer, hôpital d’aviation, au cours d’un bombardement aérien
GODY François-Charles, né le 21/11/1885 à Saint-Omer, y domicilié (13 rue des Bleuets), décédé le 29/03/1941 à Saint-Omer au cours d’une attaque aérienne sur la gare (tué par balles de mitrailleuse)
GODY Charles-Louis, né le 27/02/1886 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 4 rue Louis Noël, décédé le 08/06/1943 à Saint-Omer au 2 rue des Béguines des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 13 mai
GOETGHELUCK Berthe-Blanche-Gabrielle épouse PENNINCK, née le 07/07/1887 à Aire-sur-la-Lys, domiciliée à Saint-Omer 6 rue Louis Noël, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
GREBERT Paulette-Adrienne-Alice épouse LE GUELLEC, née le 20/05/1921à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 2 rue de l’Echelle, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 40 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
GRIOCHE Liévin-Henri-Joseph, né le 07/05/1892 à Bomy, domicilié à Saint-Omer 34 rue d’Arras, décédé le 15/05/1943 à Saint-Omer 12 rue Saint-Bertin des suites de blessures reçues au cours du bombardement aérien du 13 mai
GRISET Solange-Simonne-Julienne épouse GAQUIERE, née le 04/10/1906 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 37 boulevard Clémenceau, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
GUILBERT Pierre-Albert, né le 11/12/1921 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 24 place Foch, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
GUISSELAIN Jules-Adolphe, né le 25/09/1880 à Gravelines, domicilié à Saint-Omer 57 rue Saint-Martin, décédé le 21/08/1941 à Saint-Omer à son domicile au cours d’un bombardement aérien
HANOT Lucie-Henriette-Adeline, née le 06/10/1922 à Noeux-les-Mines, domiciliée à Saint-Omer 15 place du marché aux bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
HARLAY Alexandre-Albert-Valentin, né le 14/02/1879 à Muncq-Nieurlet, domicilié à Saint-Omer, décédé le 04/09/1944 à Saint-Omer au cours d’une fusillade entre civils et militaires allemands sur la route de Clairmarais
HAUCHART Marcel-Raymond-Ovide, né le 28/03/1910 à Rosendaël (Nord), domicilié à Saint-Omer 2 rue du 8e de ligne, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer (hôpital d’aviation) au cours d’un bombardement aérien
HECQ Arthur, né le 12/01/1873 à Wiers (Belgique), décédé le 22/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
HIDOUX Auguste-Victor, né le 19/01/1896 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
HIDOUX Xavier-Auguste-Joseph, né le 15/10/1867 à Aire, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
HUC Berthe-Marie, née le 25/07/1870 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
HUDELLE Marie-Louise veuve LAVOINE, née le 23/12/1869 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 3 rue Sainte-Claire, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
IOOS Arthur-Léon-Paul, né le 01/11/1883 à Buysscheere (Nord), domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
JANSSENS Pélagie, née le 18/10/1903 à Malines, y domiciliée, décédée le 21/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
JODT Robert, né le 06/01/1909 à Ruddevorde (Belgique), domicilié à Swevezeele, décédé le 26/06/1941 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien (25 juin) sur le terrain d’aviation occupé par les allemands. Il fut soigné dans un hôpital allemand, mais décéda des suites de ses blesures [il était de nationalité belge]
JOYEZ Emile-Maurice-Jean, né le 23/03/1904 à Saint-Omer, y domicilié, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer des suites de blelssures reçues par balles de mitrailleuses lors de la Libération de la ville
JURGENSON Marie-Louisa, née le 11/10/1872 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 8 rue Louis Noël, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
KEUKELAERE Marcelle-Lucienne-Marie-Louise, née le 15/12/1927 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 8 rue du Tambour, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer 7 rue Franklin au cours d’un bombardement aérien
KIEFFER Anna-Maria-Elisabeth épouse VERRETH, née le 07/07/1904 à Borgerhaut (Belgique), domiciliée à Schoosen, décédée le 28/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
LABAERE Sylvain-Joseph, né le 09/05/1896 à Renaix-Ronse (Belgique), domicilié à Hezule-Alose, décédé le 29/05/1940 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge]
LANSELLE Etienne-Alfred-Pierre, né le 14/01/1940 à Fécamp (Seine inférieure), domicilié à Saint-Omer 55 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 65 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
LANSELLE Henri-Désiré-Alfred-Joseph, né le 18/06/1936 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 55 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 65 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
LANSELLE Jean-Louis-Joseph-Alfred, né le 23/08/1937 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 55 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 65 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
LANSELLE Philippe-Louis-Joseph, né le 20/08/1941 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 55 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 65 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
LASSET Bernadette-Marie-Augustine, née le 03/02/1930 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 5 rue Foulque, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 36 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
LAURENT Jules-Louis, né le 28/06/1883 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer place du marché aux bestiaux, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au patronage Saint-Denis sis rue des Madeleines au cours d’un bombardement aérien
LAURENT Robert-Charles-Alcide, né le 03/04/1924 à Hazebrouck (Nord), domicilié à Hazebrouck, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérie
LEBLOND Roger-Maxime-Raymond, né le 13/04/1920 à Tilques, domicilié à Tilques, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 41 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
LEBOUCQ Marie-Claude-Raymonde-Pierrette, née le 07/12/1940 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 85 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au domicile de ses parents au cours d’un bombardement aérien
LECAILLE Louise-Marie-Augustine épouse SCHIVER, née le 10/06/1894 à La Waast, domiciliée à Saint-Omer 169 rue de Thérouanne, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
LECOCQ Simone-Marie épouse LIOT Raymond, née le 20/11/1903 à Lille (Nord), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LECOEUR Madeleine-Lucienne épouse MEULIN Edouard, née le 26/04/1915 à Achères-la-Forest (Seine et Marne), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LEFEBVRE Léon-Emile-Arthur, né le 21/10/1874 à Broxeele (Nord), domicilié à Saint-Omer boulevard Vauban, décédé le 19/05/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LEFEBVRE Yvonne-Marguerite, née le 10/08/1901 à Sallaumines, domiciliée à Saint-Omer 11 rue des Ecoles, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LEGER Thérèse veuve SCHRIVER, née le 27/04/1854 à Bomy, domiciliée à Saint-Omer 169 rue de Thérouanne, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LELEU Odette-Georgette-Marcelle, née le 04/07/1922 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 149 quai du Haut-Pont, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer à l’hôpital d’aviation au cours d’un bombardement aérien
LEMOINE Eugène-Joseph-Jean-Marie, né le 30/11/1883 à Tremblay (Ille-et-Villaine), domicilié à Saint-Omer 7 Boulevard de Strasbourg, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
LENGAIGNE Madeleine-Marie épouse LEGRAND, née le 30/09/1906 à Saint-Omer, domiciliée à Tilques, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer rue d’Arras (ruelle Saint-Louis) au cours d’un bombardement aérien
LENGLEM Henri-Désiré, né le 15/04/1904 à Sains-en-Gohelle, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LENGLEM Henri-Julien-Désiré, né le 09/12/1939 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LEROY Lucien-Raphaël-François, né le 06/02/1921 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
LEROY Mériadec-Médard-Modeste, né le 07/06/1890 à Boulogne-sur-Mer, domicilié à Saint-Omer 17 rue Wissocq, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
LIBERSART Oscar-Auguste-Florentin, né le 09/05/1879 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 14 rue Louis Martel, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer caserne Foch au cours d’un bombardement aérien
LOISON Andrée, 28 ans, née à Manage (Belgique), y domiciliée, décédée le 29/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
LORAZO Marcelle-Omérine-Angèle, née le 02/10/1923 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 11 rue Franklin, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
LORRY Georges-Paul-Marie, né le 29/10/1891 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LORRY Léa-Léontine, née le 17/03/1907 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
LOURDEL Eugène-Albert, né le 16/10/1893 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 54 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérie
LUSTRE Anna-Gertrude-Marie-Joseph épouse LENNE, née le 17/03/1897 à Allouagne, domiciliée à Saint-Omer 6 rue Jules ferry, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer à l’hôpital de l’aviation des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien
MAERIVOET Frans-Marie-Auguste, né le 24/12/1921 à Borgerhout (Belgique), y domicilié, décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
MAGRY Germaine-Denise, née le 27/08/1886 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 43 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
MAGRY Héléna-Valentine-Marcelline, née le 29/09/1880 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 43 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
MAILLARD épouse RUFFIN Yvonne-Suzanne-Emilie, née le 30/12/1894 à Neufchâtel, domiciliée à Saint-Etienne-au-Mont, décédée le 28/04/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
MAISONNEUVE Sophie-Angélique épouse VERHELLE, née le 18/01/1901 à Guignies (Belgique), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 27/05/1940 à Esquerdes, grièvement blessée par balles tirées par un parachutistes allemands dans la traversée du bois de Wisques, elle fut emmenée par une ambulance allemande au château de Mme veuve Abel Wintrebert à Esquerdes mais y succomba à ses blesures
MARCOTTE Raymond-Léon-Gaston, né le 18/08/1921à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
MARICHEZ Marie-Thérèse-Marcelline, née le 05/11/1870 à Louches, domiciliée à Saint-Omer 3 place Paul Painlevé, décédée le 19/05/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
MARQUIS Hélène, née le 30/03/1888 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 10 rue Pierre Butay, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 40 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
MARTENS Edmond-Joseph, né le 26/11/1909 à Saint-Martin-Lierde (Belgique), décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
MASSART Léa-Valentine veuve LABROY Victor, née le 22/02/1880 à Arques, domiciliée à Saint-Omer, décédé le 09/07/1944 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Saint-Omer le 25/06/1944
MASSIN Jeanne-Marthe épouse MARECHALLE Emile, née le 15/08/1884 à Marle (Aisne), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
MATTON Victor-Joseph, né le 25/01/1885 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 59 rue Courteville, décédé le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
MELMIESSE Germaine-Hélène, née le 05/05/1888 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 56 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
MELMIESSE Paul-Numa-Marcel, né le 30/03/1902 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 83 rue de Calais, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer durant son transport à l’hôpital de l’aviation des suites de blesures reçues au cours d’un bombardement aérien
MERLIER Jules-Victor, né le 24/09/1910 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 134 rrue du Maréchal Pétain, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 69 rue Saint-Bertin au cours d’un bombardement aérien
MERTENS Catherine-Elisabeth épouse MICHELS, née le 01/08/1907 à Micheroux (Belgique), décédée le 21/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
MERTRENS Jean-Joseph, né le 05/04/1874 à Micheroux (Belgique), décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
MICHAUX Fernande-Madeleine veuve BARLET, née le 26/08/1891 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 1bis rue le Sergeant, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au 57 boulevarada Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
MICHELS Marie-Françoise, née le 05/10/1927 à Micheroux (Belgique), décédée le 21/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
MILO Suzanne-Gabrielle, née le 11/09/1932 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
MINET Albert-Paul-Robert, né le 10/05/1924 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
MINET Marcel-Henri, né le 17/03/1928 à Longuenesse, domicilié à Longuenesse à Sainte-Croix, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au boulevard Clémenceau (garage Rancenne) au cours d’un bombardement aérien
MOUTON Simonne-Henriette-Marguerite épouse VERHILLE, née le 14/06/1908 à Saint-André, domiciliée à Saint-Omer 45 boulevbard Clémenceau, décédée le 25/09/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
MUTEAU Gustave-Amédée, né le 24/03/1875 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 5 rue Boitat Godefroy, décédé le 23/08/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
NICOLIN Marie-Henriette veuve DEREPPER, née le 27/04/1876 à Saint-Omer, à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer place du Marché aux bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
NYS Edouard, domicilié à Anvers, décédé le 08/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
OSSIEUR Gustave, domicilié à Ypres (Belgique), décédé le 28/06/1941 à Saint-Omer ou Longuenesse des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur le terrain d’aviation. Soigné dans un hôpital allemand, il ne va pas survivre à ses blessures [il était de nationalité belge]
PAULISSEN Marie-Hélène épouse VAN BRABANT, née le 09/08/1881 à Millon (Belgique), domiciliée à Heimée, décédée le 20/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]
PAS Jules-Elie, né le 27/11/1874 à Looberghe (Nord), domicilié à Saint-Omer 34 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PATOUX Emilienne-Aurélie épouse PONSEL, née le 28/03/1907 à Saint-Omer, y domiciliée, décédée le 02/01/1941 à Saint-Omer au cours du bombardement aérien
PAUCHEZ Yvette-Paulette, née le 31/12/1924 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer rue Béguines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer (hôpital Saint-Louis) au cours d’un bombardement aérien
PECRO Marie-Thérèse-Augusta-Léonie veuve LAINE Léon, née le 04/01/1908 à Aire-sur-la-Lys, domiciliée à Saint-Omer, décédée le 05/09/1944 à Saint-Omer au cours des opérations de libération de la ville
PERRIN Marie-Thérèse épouse LEMOINE, née le 15/08/1906 au Havre (Seine inférieure), domiciliée à Saint-Omer 47 Boulevard de Strasbourg, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PETTE Gaston-Charles, né le 23/09/1923 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 48 rue d’Arras, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PETTE Marie-Thérèse, née le 04/01/1941 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 48 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PICHON Marguerite épouse HOLLEVILLE, née le 06/05/1896 à Tournehem, domiciliée à Saint-Omer 4 Enclos Notre-Dame, décédée le 25/09/1943 à Saint-Omer au 45 boulevard Clémenceau au cours d’un bombardement aérien
PIERARD Fernand, né le 04/01/1927 à Montigny-sur-Sambre (Belgique), décédé le 04/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
PLERVNICK Franciska, née le 10/01/1909 à Velhaval (Yougoslavie), domiciliée à Gravelines, décédée le 06/06/1940 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien lors de la bataille de Gravelines [elle était de nationalité yougoslave]
POHIE Emilienne-Marie, née le 14/11/1905 à Sains-en-Gohelle, domiciliée à Saint-Omer place du marché aux bestiaux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
POLINARD Louis-Edmond-Joseph, né le 22/08/1924 à Pépinster (Belgique), domicilié à Schaerbeck, décédé le 23/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
POIRET René-Maurice, né le 27/06/1900 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 28 rue de Longueville, décédé le 19/05/1942 à Saint-Omer place Paul Painlevé au cours d’un bombardement aérien
POQUET Marcel-Auguste, né le 11/03/1919 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
PORTENART Simonne-Amélia-Madeleine épouse Gomez, née le 18/11/1915 à Cronay (Calvados), domiciliée à Saint-Omer, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
POTTIEZ Agnès veuve DUBOIS, née le 26/02/1891 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 3 rue Louis Noël, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PROVENCE Lucienne-Marguerite épouse PRUVOST, née le 15/06/1910 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 9 rue Franklin, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
PRUVOST Francine-Andrée, née le 11/07/1931 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 9 rue Franklin, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
RADART Henri, né le 11/02/1864 à Saint-Germain (Belgique), décédé le 20/07/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
REGNEAULT Marcel-Valentin-Achille, né le 10/09/1921 à Gauchy (Aisne), domicilié à Saint-Omer 7 rue Louis Noel, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien alors qu’il se trouvait à son travail au bureau de la SNCF au 64 rue d’Arras
RENIEZ Victor-Joseph-Henri, né le 26/11/1925 à Acquin, domicilié à Saint-Omer 20 rue d’Hazebrouck, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer à l’hôpital d’aviation des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien
RICHARD Maurice-Pierre, né le 03/03/1943 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
ROLLET Henriette-Berthe épouse BELVA, née le 21/09/1881 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 48 rue d’Arras, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
ROOM Firmin, né le 18/03/1900 à Ypres, domicilié à Bruxelles, décédé le 31/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
ROUSSEL André-Elie, né le 18/08/1926 à Arques, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
ROYE Charles-Auguste, né le 21/06/1887 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 77 boulevard Clémenceau, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
RYS Albert-Henri-Lucien, né le 07/06/1937 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 24 rue Gambetta, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au lieu-dit les Madeleines au cours d’un bombardement aérien
SACEPE Adolphe-Auguste, né le 21/11/1887 à Watten, domicilié à Saint-Omer 15 rue Louis Noeël, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer au 169 rue de Thérouanne au cours d’un bombardement aérien
SAISON Marcel, né le 26/07/1906 à Saint-Omer, y domicilié (21 rue des Carmes), décédé le 23/08/1943 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien vers 9h15 alors qu’il était en service à la gare, il était auguilleur de 1ère classe
SALOMEZ Madeleine-Clorinthe-Joseph épouse KEUKELAERE, née le 21/07/1905 à Acquin, domiciliée à Saint-Omer 7 rue Franklin, décédée le 09/07/1943 à Saint-Omer place Saint-Jean à l’école du Rosaire au cours d’un bombardement aérien
SCHAECKELS Eliana-Maria, née le 30/09/1924 à Hérent (Belgique), y domiciliée, décédée le 28/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]   
SCHEUER épouse DEBAR Juliette-Isabelle, née le 19/01/1894 à Philippebourg (Moselle), domiciliée à Saint-Omer 89 rue de Calais, décédée le 19/05/1942 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
SCHNEIDER Bruno-Lucien-Jean-Gaston, né le 01/10/1936 à Blendecques, domicilié à Saint-Omer, décédé le 28/06/1944 à Saint-Omer des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien sur Blendecques
SCHRIVER Jacques-Emile-Louis, né le 18/08/1926 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 169 rue de Thérouanne, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
SCHRIVER Pierre-Paul, né le 26/01/1891 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 169 rue de Thérouanne, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
SMAGGHE Yvonne-Raymonde épouse FRANCOIS, née le 13/08/1917 à Hazebrouck, domiciliée à Saint-Omer 61 boulevard Clémenceau, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 69 rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
SOUBRY Ernest, né le 29/08/1906 à Vanderbussher (Belgique), domicilié à Marche les Courtrai, décédé le 01/04/1941 à Saint-Omer. Présumé mort sur le terrain d’aviation occupé par les allemands au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge]   
THEAGENE Alfred-Léopold, né le 12/06/1880 à Tournai (Belgique), y domicilié, décédé le 22/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]      
TILMAN Eugène-Paul-Marcel, né le 29/05/1894 à Tubize (Belgique), y domicilié, décédé le 22/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]    
TOULOTTE Fernand-Pierre-Ernest, né le 13/06/1892 à Saint-Martin-au-Laërt, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
VANDENABEELE Henri-Alfred-Edouard, né le 06/09/1900 à Dunkerque, domicilié à Saint-Omer 37 quai du Haut-Pont, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue de Thérouanne au Manège au cours d’un bombardement aérien
VANDEWALLE André-Gérard, né le 22/02/1911 à Hondschoote (Nord), domicilié à Saint-Omer 85 rue de la Poissonnerie, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer face au 67 de la rue d’Arras au cours d’un bombardement aérien
VANESSCHE Jeanne-Sophie, née le 18/08/1881 à Dunkerque, domiciliée à Saint-Omer 15 placedu Marché aux Bestieux, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
VANGREVELINGE Marie-Louise-Julienne veuve GARS, née le 30/09/1883 à Bourbourg-Campagne (Nord), domiciliée à Saint-Omer 23 rue des Madeleines, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
VAN GULCK Ludovicus, né le 29/01/1913 à Wiommelghem (Belgique), domicilié à Deurre, décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]    
VAN HALEN Edouard, né le 30/03/1922 à Beveren Wades (Belgique), décédé le 25/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
VAN HAVERE Charles-Ludovic, né le 20/10/1882 à Saint-Nicolas Waes (Belgique), y domicilié, décédé le 19/06/1941 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien sur le terrain d’aviation des Bruyères [il était de nationalité belge]        
VAN HELLEMONT Hubert-Adolphe-Joseph, né le 09/03/1910 à Chaumont Gistoux (Belgique), décédé le 29/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge] 
VAN HOEF Frans-Antoon, né le 16/01/1906 à Meysse (Belgique), domicilié à Berghein Sainte-Agathe, décédé le 29/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]     
VAN HURNE René, né le 23/09/1916 à Ueden (Belgique), domicilié à Mortel les Anvers, décédé le 28/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]     
VANOPHEN Jean-Baptiste, né le 31/08/1888 à Watermael Boitsfort, y domicilié, décédé le 31/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]     
VERBRUGGHE Cyrille, né le 16/03/1882 à Meulebecke (Belgique), décédé le 12/08/1941 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien [il était de nationalité belge]     
VERHILLE Jena-Claude-Edouard-Fernand, né le 30/08/1941 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer 45 boulevard Clémenceau, décédé le 25/09/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
VERHILLE Nicole-Anaïs-Roberte, née le 16/12/1938 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer boulevard Clémenceau, décédée le 25/09/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
VERLYCK Charles-Félix, né le 04/07/1907 à Saint-Martin-au-Laërt fils de Marcellin-François-Joseph et de Julia-Célestine-Charlotte Quéval, époux de Marcelle-Maria Debreuck ; ouvrier agricole, domicilié à Saint-Omer rue du Maréchal, décédé le 13/05/1943 à Saint-Omer rue de Thérouanne au cours d’un bombardement aérien
VERMEESCH Emile-Alfred, né le 10/07/1901 à Saint-Omer, domicilié à Saint-Omer, décédé le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
VERRETH Maria-Francisca, née le 18/05/1926 à Borgerhout (Belgique), décédée le 28/05/1940 à Saint-Omer [elle était de nationalité belge]    
VERRIN Gilberte-Alphonsine-Maria épouse DECRAENE Albert, domiciliée à Hazebrouck, décédée le 25/06/1944 à Saint-Omer au cours d’un bombardement aérien
VILAIN Marie-Adolphine veuve GRISET, née le 05/12/1874 à Saint-Omer, domiciliée à Saint-Omer 57 boulevbard Clémenceau, décédée le 13/05/1943 à Saint-Omer en son domicile au cours d’un bombardement aérien
WALSCHAERTS Frans-Pétrus, né le 07/01/1912 à Beveren Waas (Belgique), décédé le 25/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
WAUTERS Franciscus-Joannes, né le 16/02/1922 à Aalst (Belgique), décédé le 23/06/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]
WERQUIN Gustave-Henri, né le 23/10/1923 à Estaires (Nord), y domicilié, décédé le 13/01/1943 à Saint-Omer (hôpital de l’aviation) des suites de blessures reçues au cours d’un bombardement aérien à Arques
WUYTS Hendrick-Amand, né le 25/02/1861 à Beverloo (Belgique), décédé le 21/05/1940 à Saint-Omer [il était de nationalité belge]

Algérie :
DICQUE Gérard-Joseph-André, né le 18 avril 1936, brigadier au 2/16e régiment de dragons, mort pour la France le 21 septembre 1959 accidentellement au cours d’une mission (Algérie)
BAUDOUIN Lucien-Albert, né le 3 juin 1933 à Lille, maréchal des logis chef au 12e régiment de chasseurs d’Afrique, mort pour la France le 26 décembre 1960 à Kerabcha [pas vu sur mémoires des hommes]
BAYART Jacques-Alfred-Georges, né le 4 août 1936, sergent, mort le 1er janvier 1958 à Mostaganem [pas vu sur mémoires des hommes]
COQUEMPOT Jean, 2e classe, mort à Alger [pas vu sur mémoires des hommes]
DECOTTE Robert-André, né le 30 septembre 1940, maréchal des logis au 587e bataillon du train, mort pour la France le 11 septembre 1960 (Algérie)
ROLAND Michel-Alfred, né le 12 janvier 1936 à Arques, caporal chef au 21e RI, mort pour la France le 2 mars 1957 dans la région de Bedeau (Algérie)
RINGOT René-Albert-Raymond, né le 25 mars 1938 à Cambrai, maréchal des logis au 18e régiment de chasseurs à cheval, mort pour la France le 1er août 1959 à Tizougouaghine (Algérie)
CHILOUP Yves-Roger-Léon, né le 16 octobre 1935, caporal au 1/129e RI, mort pour la France le 3 mars 1957 près de Mercier-Lacombe (Algérie)
MACHART Michel-Paul-Henri, né le 14 novembre 1934 à Arques, caporal-chef mécanicien ajusteur à la base école 708, mort en décembre 1957 à Meknes [pas vu sur mémoires des hommes]
THUILLIEZ Georges, né le 26 juillet 1936, brigadier à la 63e compagnie de la réparation divisionnaire, mort pour la France le 28 décembre 1957 à Ous-Atabia (Algérie)