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1914-1918, victimes militaires : ANNEQUIN François BERDOU Aristide (Aristide-Joseph. Né le 31/10/1897 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs. Mort pour la France le 26/10/1916 à Verdun (Meuse), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte le 15/07/1917 à Beauchamp, Manche] BONNEL Clovis (Clovis-Benjamin. Né le 01/11/1887 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 245e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/07/1916 àl’hôpital central de Bar-le-Duc (Meuse), blessures) CARRE Emmanuel DACHY Charles (Charles-Joseph. Né le 29/10/1882 à Ablain-Saint-Nazaire. Soldat de 2ème classe au 145e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 29/11/1916 à Oberhausen dans le puit 4/5 de la mine Concordia (Allemagne), accident survenu en captivité) DELALEE Amédée (Amédée-Arthur-Joseph. Né le 08/07/1881 à Souchez. Sergent au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 08/03/1915 à Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne), tué à l’ennemi) DERVIEAU Elia (Elia-Léo-Ferdinand. Né le 10/04/1888 à Souchez. Caporal au 84e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 06/09/1914 (Marne), tué à l’ennemi) DELANNOY Jules (Jules-Victor-Joseph. Né le 16/02/1895 à Lillers. Soldat de 2ème classe au 404e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 28/07/1918 à l’hôpital d’évacuation 36 (Oise), blessures) DUCHATEAU Joseph DUQUESNOY Augustin (Auguste. Né le 14/11/1889 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie 8e compagnie. Mort pour la France le 06/05/1915 à Jonchery-sur-Vesles (Marne), blessures) DAUSQUE Joseph DEVILLERS Georges (Georges-Joseph. Né le 21/05/1894 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 401e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 02/06/1918 à Soissons (Aisne), disparu) DELABRE Antoine (Antoine-Louis-Joseph. Né le 25/11/1883 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 63e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 14/11/1915 à Thélus (Pas-de-Calais), tué à l’ennemi) FORGEOIS Georges (Georges-Henri-Joseph. Né le 24/05/1890 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/03/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne), tué à l’ennemi) GALVAIRE Edgard (Edgard-Joseph. Né le 09/10/1890 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 15e régiment d’artillerie de campagne. Mort pour la France le 14/03/1917 à l’hôpital Lariboisière (Paris), maladie consécutive à une blessure reçue à l’ennemi) GRAUX Jules (Jules-Ernest. Né le 08/03/1884 à Bully-Grenay. Maréchal des logis au 275e régiment d’artillerie de campagne. Mort pour la France le 31/05/1917 à Bouy (Marne), tué à l’ennemi par éclat d’obus) GRAUX Hector (Hesctor-Henri. Né le 15/09/1888 à Bully. Soldat de 2ème classe au 327e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/10/1915 à l’ouest de la ferme Navarin près de Souain (Marne), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte à Angres le 01/05/1920] HUCQUEDIEU Emile (Est-ce Emile-Louis-Joseph. Né le 26/01/1881 à Delettes. Sergent au 37e régiment d’infanterie 10e compagnie. Mort pour la France le 09/06/1915 à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte à Arras le 28/07/1916] LEBAS Victor (Né le 11/12/1896 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 101e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 26/05/1917 au secteur du mont sans-nom (Marne), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte à Thiers (Puy-de-Dôme) le 22/08/1917) LEBAS Henri (Henri-Joseph. Né le 15/10/1880 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/02/1916 à l’hôpital d’évacuation 6 de Baleicourt (Meuse), blessures) LALLART Honoré (Né le 02/04/1888 à Souchez. Caporal au 84e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 10/09/1914 à l’hôpital de Rumilly-sur-Seine (Aube), blessures) LALLART Henri (Né le 31/03/1896 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 117e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 01/07/1917 à l’hôpital temporaire 7 de Châlons-sur-Merne (Marne), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte à Barlin le 01/07/1917] LALLART Charlemagne (Charlemagne-Guislain. Né le à01/09/1890) LALLART Gaston MARCHAND Jean (Jean-Baptiste-Alfred-Joseph. Né le 13/01/1886 à Souchez. Lieutenant au 216e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 20/09/1914 à Vingré (Aisne), tué à l’ennemi)[transcription de l’acte à Saint-Etienne, Loire, le 16/04/1915] MARCON Augustin (Augustin-François. Né le 07/08/1882 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 233e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 01/05/1915 à l’hôpital d’évacuation d’Epernay (Marne), blessures) MARCON François (Né le 23/09/1888 à Souchez. Mort pour la France le 26/03/1915 à Beausjéour (Marne), tué à l’ennemi) MARTIN Auguste (Né le 29/01/1895 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 31/05/1918 (Aisne), tué à l’ennemi) MORICE Gaston (Gaston-Onésime. Né le 29/09/1895 à Souchez. Caporal au 324e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 14/07/1917 (Marne), tué à l’ennemi par balle) PENIR Alfred (Alfred-Louis-Joseph. Né le 03/02/1890 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 02/03/1916 à Douaumont (Meuse), tué à l’ennemi) PLOUVIER Maxime (Maxime-Louis. Né le 30/04/1884 à Souchez. Sergent au 401e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16/12/1916 à Hardaumont devant Damloups (Meuse), tué à l’ennemi) [transcription de l’acte à Hermin le 04/04/1917] PLAETE Henri (Né le 10/05/1887 à Bailleul (Nord). Soldat de 2ème classe au 273e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 22/08/1914 à Dinant (Belgique), tué à l’ennemi) PUCHOIS Joseph (Joseph-Louis. Né le 29/03/1894 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 18e bataillon de chasseurs. Mort pour la France le 31/05/1918 à Montreuil-sur-Ourcq (Aisne), tué à l’ennemi) PUCHOIS Louis (Louis-Elie-Joseph. Né le 13/07/1889 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 127e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 09/03/1915 à l’ambulance 14 de Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne), tué à l’ennemi) ROBILLARD Ernest (Ernest-François-Joseph. Né le 19/01/1891 à Ablain-Saint-Nazaire. Soldat de 2ème classe au 33e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 23/09/1914 à Reims (Marne), Marne) ROBILLARD Henri (Robillart Henri-Joseph. Né le 14/04/1888 à Souchez. Soldat de 1ère classe au 16e bataillon de chasseurs. Mort pour la France le 01/11/1916 à Sailly-Saillisel (Somme), tué à l’ennemi) ROBILLART Marius (Marius-Amédée. Né le 17/03/1890 à Souchez. Caporal au 1er régiment d’infanterie. Mort pour la France le 16/04/1917 à Craonne (Aisne), tué à l’ennemi) VERDIERE Jules (Jules-François. Né le 15/03/1895 à Vimy. Soldat de 2ème classe au 140e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 27/09/1915 à Perthes-les-Hurlus (Marne), blessures) VERET Olivier (Olivier-Charles-Guislain-Louis. Né le 20/07/1890 à Souchez. Soldat de 2ème classe au 84e régiment d’infanterie. Mort pour la France le 04/03/1915 à Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi) CREPIN Elisée Algérie : GALVAIRE Claude, né le 7 juillet 1938, 2e classe au 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, mort pour la France le 22 mars 1960 à Cheurfa-Miziana (Algérie) DEHAY Raymond, né le 16 juin 1938 à Paris (13e), caporal au 2/43e RI, mort pour la France le 8 juillet 1960 (Algérie) Et aussi : Nord-Matin 8 mars 1955 : Les personnes pénétrant dans la salle de la mairie de Souchez, servant de lieu de réception du percepteur ou de réunion des diverses commissions, sont peut-être un peu surprises en y apercevant une grande photographie représentant un zouave, en tenue d’avant 1914, c’est-à-dire avec la large culotte bouffante, le boléro et le chéchia. Il s’agit d’un tout jeune soldat, au frais visage adolescent et paraissant tout heureux d’avoir revêtu l’uniforme d’un des plus glorieux régiments français. Si l’on s’approche on constate qu’il s’agit de René Leweurs, mort à 20 ans au Ravin des Ecouloirs à Souchez, en septembre 1915, ainsi que l’atteste une petite inscription placée sous la photographie. Cette photographie rappelle un souvenir et une preuve d’amour maternelle peu commun. René Leweurs était né en Algérie d’une française, née dans la métropole, et fixée en Algérie alors qu’elle était toute jeune. Elle n’était pas marié lors de la naissance de son enfant, ne se maria jamais et ne donna à personne aucune explication au sujet du père de son enfant. René Leweurs, incorporé en octobre 1914, prit part aux durs combats d’Artois de 1915, puis disparut lors d’une contre-attaque aux autres combats de septembre 1915, près de la côte 119, au lieu-dit les Ecouloirs, sur le territoire de Souchez. On ne retrouva jamais son corps, ni aucun vestige à son sujet. Longtemps sa mère espéra qu’il était prisonnier, mais elle dut, à la fin de la guerre, se rendre à la triste évidence que son fils avait été tué. Elle abandonna alors l’Algérie et vint se fixer à Souchez dans une toute petite maison. Elle n’était pas riche et ne disposait que de revenus très modestes en dehors de son allocation d’ascendante de guerre. Aussitôt à Souchez, cette mère ce fit indiquer le triste ravin des Ecouloirs et, tant qu’elle ne fut terrassée par la maladie, elle se rendit chaque jour à l’endroit présumé du décès de son fils. Elle cultivait quelques fleurs et chaque jour, pendant la bonne saison, elle allait en jeter une ou deux dans le ravin qui avait pris son fils. Puis elle revenait avec quelques fleurs des champs qu’elle ramassait au même endroit et les conservait religieusement dans sa maison tant qu’elles ne soient fanées. Le terrain du ravin des Ecouloirs avait été classé en zone rouge, et la pauvre femme pouvait y circuler comme elle le voulait. Pendant les mois d’hiver, cette mère peu commune, ne manquait jamais au devoir qu’elle s’était tracé et continuait de se rendre en pèlerinage journalier. Pendant près de trente années, Mme Leuwers a accompli cette promenade douloureuse à son cœur de mère. Elle ne liait jamais conversation avec personne pendant le trajet, ni sur les lieux ; elle voulait rester absolument seule pour penser à son petit zouave. Elle se contentait de dire un rapide bonjour aux personnes qu’elle rencontrait et elle s’éloignait vivement pour ne pas être obligée de parler. D’ailleurs, tous les habitants de Souchez respectaient son silence et la saluaient lors de son passage sans lui adresser la parole. Quand elle dut s’aliter, frapper par la maladie, et qu’elle comprit que bientôt elle allait rejoindre son fils, elle envoya le portrait de son fils à la mairie, en priant le maire de la commune de vouloir bien le conserver dans l’une des pièces de la maison commune. Et c’est pourquoi depuis lors, on voit à la mairie de Souchez, la photographie de René Leuwers, né au pays du soleil, et venu mourir dans les brumes de notre Artois. Fiche Mémoire des Hommes : LEUWERS René, né le 24/04/1895 à Koléa (Algérie), soldat de 2e classe au 7e régiment de tirailleurs de marche, décédé le 17/06/1915 à Souchez (Pas-de-Calais) |